Regards sur l’enrichissement circonvolutif de la langue française

La base de cette étude revient au corpus de la Mission Interministérielle Québecquoise en Margeride de 1922 : Le Gévaudan pas bête, ou le parler Aubrac des bergers du lac de Charpal qui a permis de jeter, comme un tablier de pont s’élançant vers le vide du futur, les nouvelles bases de la recherche linguistique avancée. Les longues randonnées de congressistes sur la lande, alors que, chaussés de Niques [[Les Niques étaient des sabots souples en peau de vache Aubracquoise de tradition paysanne dont le secret de fabrication se transmettait à chaque génération de père en fils, puis de père en fille, puis de mère en fille, et enfin de mère en fils (pour brouiller les pistes).

Parfaitement adaptés à la marche contre le vent sur les hauts-plateaux, ces sabots profitèrent d’une véritable avancée technologique lors de la traque de la bête du Gévaudan grâce à l’invention des lacets lors des expéditions sur les chemins tortueux de la région. Plus tard c’était à la semelle qu’on pensait (à base de bouse de vache), inventée par un certain Lozérix, qui donna aux Niques leur parfaite ergonomie. Lors de la légalisation des brevets le procédé fut ignominieusement déposé outre atlantique par un Comanche qui avait monté une usine de mocassins (Dont on suppute le nom évocateur de « Comanche-savates » ?), sur le Potomac et qui transforma le nom Nique en Nike pour faire couleur locale.]], ils arpentaient le plateau des mille vaches molles en chiquant de l’aligot, ont en quelque sorte « Euploddé » les futures recherches sémantiques de l’Institut des parlers autochtones de l’Université de Condom.

Un peu d’histoire

Pour l’anecdote, on sait que le petit-fils d’Abraham Lincoln [[De son vrai nom Henry Lewinsky, ce petit génie de la sémantique ne s’appelait pas plus Lincoln que Chrysler, Studebaker, Cadillac ou Jeep. Il avait tout simplement pris le nom de sa mère, Monika Lewinsky Jr. On sait cependant que c’est sa grand-mère, Monika Lewinsky Sr, employée à la Maison Blanche sous le bureau ovale, qui avait très intimement connu le président.]], étudiant en droites à l’école primaire d’Ottawa, avait été emmené par sa maman universitaire pour le faire profiter du grand air et lui faire découvrir les vaches autrement que sous la forme de tube de lait concentré sucré. C’est lui qui, naïvement, posa la question clé par un jour de grisaille.

 Quel drôle de temps, maman ! On dirait qu’il tombe des gouttes d’eau, mais elles rebondissent par terre au lieu de couler.

 C’est de la grêle, mon fils, lui expliqua gentiment sa maman. Ce n’est pas de l’eau qui tombe, ou plutôt si, c’est de l’eau, mais elle est gelée, ce sont de petits glaçons. On dit qu’il grèle, et ce que tu vois rouler par terre ce sont des grêlons. Il tombe de la grêle.

L’enfant, très éveillé pour son âge (il avait l’habitude de se coucher tôt et dormait peu), ne manqua pas au bout de quelques minutes de réflexion intense de faire, devant la docte assemblée, quelques remarques pleines de bon sens.

 Mais alors, maman, si on dit qu’il grêle lorsqu’il tombe de la grêle, ou des grêlons, alors lorsqu’il tombe de la neige, lorsqu’il neige, ce sont donc des neigeons ?

 Un instant décontenancée, le professeur répartit :

 Non, mon fils. Tu as beaucoup de bon sens et tu devrais avoir raison. Mais lorsqu’il neige, si l’on dit bien qu’il tombe de la neige, par contre ce sont des flocons.

 Ah ? Quelle étrangeté !

Un instant plus tard, l’enfant poursuivit sa réflexion.

 Dis donc, maman, s’il tombe du ciel des flocons, on pourrait dire qu’il floque, ou qu’il tombe de la floque !

 On pourrait le dire, mon fils.

 De même lorsqu’il pleut, il tombe de la pleue, ce pourrait être des pleuons.

 Oui mon fils, dit la professeuse (qui trouvait son rejeton décidément plein de bon sens et d’intelligence malgré son bec de lièvre prononcé).

Les promesses de la SEC.

Ainsi furent élaborées, dans le plus grand secret [[Secret bien gardé, parce qu’en fait personne ne fut au courant par suite d’une panne de secteur.]], les concepts de la Sémantique Evolutionniste Compensatoire (ou SEC) [[Ces recherches furent par la suite complétées par des avancées spectaculaires, véritables sauts de connaissance qu’on répertoria bientôt sous l’appellation « Saut » suivi d’un numéro d’ordre. Le plus remarquable, le Saut 6 ou plus exactement le Saut 6 Organisationnel Nominal (en abrégé Saut 6 ON) donna son nom définitif à cette branche de la recherche sémantique : le Saut 6 ON SEC.]]. Sur cette riche base de réflexion ont été ainsi déclinées des avancées sémantiques conceptuelles de premier plan, capables à la fois de faire progresser notre compréhension des mécanismes de communication verbale et de jeter les bases d’une évolution vocabulairienne et phraséologique avancée.

En s’appuyant solidement sur le socle puissant du postulat « Il grêle » « Il tombe de la grêle… des grêlons », on peut effectuer sans coup férir un glissement sémantique nominal (GSN) extrêmement riche, puissant et élaboré.

D’ores et déjà, on peut remarquer qu’en dehors de la grêle, certains contenus sémantiques préexistants sont quasiment complets. Quelques simples constatations vont appuyer notre propos.
Ainsi, dès lors que « Il glace », « Il tombe de la glace… des glaçons » tombe sous le sens, on voit que « Il croûte », « Il tombe de la croûte… des croûtons » est tout-à-fait valide. Il est alors facile d’extrapoler vers « Il poisse », « Il tombe de la poisse… des poissons » (qui caractérise bien l’aspect collant des daurades et autres morues communes de l’atlantique).

Ce concept peut être étendu à d’autres domaines. « Il garce », « Il tombe de la garce… des garçons » est aussi parfaitement significatif et donne un relief singulier au mot « Garce » qui désignerait plutôt les filles alors que c’est le contraire (ou inversement NDLR). On constate ainsi aisément que l’unité signifiante structurelle sous-tend la construction exprimante de l’exposé primal comme l’a démontré Ernest-Antoine Glloq.

Une perspective constructiviste

Lors des études de physique fondamentale que mena par la suite à Saclay (dès qu’il eut retrouvé sa clé), le jeune Henry Lewinsky Jr, il s’efforça d’appliquer l’essence de ces mécanismes conceptuels à l’objet de ses recherches. Ainsi, les électrons qu’il côtoyait pour ainsi dire au quotidien l’amenèrent dans un premier temps à formuler « Il électre ». Décliné immédiatement en « Il tombe de l’électre », « …des électrons ».
Eclairé par cette découverte, et par une extension fulgurante du raisonnement, il en arriva à : « Il neutre », « Il tombe de la neutre », « …des neutrons » et se senti dès lors autorisé à l’audacieuse formulation : « Il nuclée, il tombe de la nucle… des nucléons ». Et enfin, dans une définitive avancée : « Il prote, il tombe de la prote…des protons ».

Ce chercheur à l’étoffe de véritable chercheur se retrouva ainsi à Genève, au Cern (où son enthousiasme pouvait aisément se lire dans ses yeux cernés). En véritable allumé du Synchrotron il partagea ses découvertes bouillonnantes avec des équipes internationales et sa renommée s’étendit. Pour l’anecdote encore, il n’est pas rare aujourd’hui d’entendre de jeunes chercheurs bavardant ingénument sur la grève du Léman, truffant leur conversation des syntagmes lumineux de H. Lewinsky : « Alors, comment ça va, au Cern ? » « Ah, formidable ! Ces jours-ci ça prote remarquablement. » « Très bien ! …et ça nuclée un peu tout de même ? » « Tu parles ! Ça nuclée aussi puissamment… surtout depuis l’installation de thermo-vibulateur magnétique à distortion de phrase… »

C’est sur les rives enchanteresses du grand lac (ça l’est), que notre ami rencontra le célèbre éthologue Konrad Lorenz, occupé à imprégner psychologiquement des canetons en nageant en leur compagnie. Bien évidemment ce grand savant sut tirer un parti immédiat des découvertes H-Lewinskyennes. Ainsi il forgea lui-même l’expression « Il canette, il tombe des canettes… des canetons » ou « Il Fauque, il tombe de la Fauque… des Faucons » et enfin « Il oise, il tombe de la oise… des oisons ».

De la fréquentation de nombre de ses semblables il déduisit par la suite plusieurs aphorismes, aujourd’hui tombés dans le langage courant. Ainsi « Il Sacrèque, il tombe de la Sacrèque… des Sacrécons », « Il Salque, il tombe de la Salque… des Salcons », « Il Groque… des Grocons », « Il Foutuque… des Foutucons ».

Approche syntaxo-lexicale VS évasion lexico-syntaxique

Allons plus loin. L’expression générique « Il grêle, il tombe de la grêle, des grêlons » est en fait une entité sémiologique gravide de sens. Elle peut en effet dans une première approche être analysée dans un parcours inductif : « Il grêle », générant, par chute verticale du signifiant vers le sol, « Il tombe de la grêle », ceci amenant directement sur celui-ci au contact sémantique direct des « grêlons ».

C’est Roland Barthes qui poursuivit l’analyse dans une sorte de rétro-sens, le parcours exductif (in « Le degré zéro de l’écriture » Paris, 1953). Car en retournant en quelque sorte le raisonnement comme une poche, partant cette fois du sol et des grêlons présents après l’averse, on peut en déduire qu’il est tombé de la grêle, et donc qu’il « a grêlé ».

Arrêtons-nous un instant sur le seuil de cette étonnante découverte. Quelle fantastique simplification dans l’expression ! Attachons-nous à imaginer le parler de demain : Pour peu qu’on se vête de pantalons ce sera « Il pantale… ». Vos yeux se mettront à pleurer si « Il oigne » tandis que vous préparez une soupe paysanne aux oignons, et après la pluie vous courrez dans les sous-bois voir si enfin « Il champigne » cette année. Vos amis se débarrassant de leurs bagages griffés en vous rejoignant à votre maison de campagne et ce sera « Il Vuitte »… Les raccourcis sont saisissants et l’économie d’expression remarquable.

Mais on peut encore aller plus loin en s’aidant du syntagme pour faire progresser la science comme en eut l’intuition notre physicien. « Si l’on est toujours à la recherche vaine des gravitons » exposa ce jeune génie à un parterre de cerveaux, « on peut maintenant imaginer que là où il y a gravitons il y a donc forcément de la gravite. On serait peut-être bienvenu de chercher des gravites plutôt que des gravitons. »
Une nouvelle voie de la recherche (encore inexplorée NDLR) venait de se faire jour.

En conclusion

Cette réflexion devra désormais être étendue à de nombreux domaines de l’exploration trans-informationnelle et enrichira de manière notable notre vocabulaire en même temps qu’elle permettra d’explorer de nouveaux concepts.

Le progrès n’est pas vain, gageons que la recherche sémantique va désormais avancer à pas de géant !

© Institut des parlers autochtones – Université de Condom (Gers) – Sémantique Evolutionniste Compensatoire : Saut 6 Organisationnel Nominal (Voir ci-dessous la note [[<5>]])

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Championnats du monde d’athlétisme

Admirez cette photo, et ces superbes athlètes porteurs des valeurs suprêmes du sport : courage, effort, loyauté, tolérance…

Ces huit finalistes, représentant les huit pays participant à la finale et que l’on reconnaît facilement, sont tous magnifiquement fiers de défendre leurs couleurs nationales avec orgueil.

100M.jpg


Le Russe semble développer la plus grande foulée, mais le Suédois, manifestement, ne veut pas se laisser faire et va grignoter encore quelques centimètres avant la ligne d’arrivée. Le Japonais est un peu à la traîne, il s’apprête cependant à coiffer sur le poteau le Français et le Roumain, juste devant le Danois mais derrière le Thaïlandais.

Finalement c’est le St.Kitts&Nevisien Kim Collins qui gagnera. Normal, c’est un descendant des esclaves noirs, avec tous ces blancs aux trousses il n’a pas envie de se retrouver vendu comme son arrière grand’père sur le marché des blancs.

Des blancs…? Tiens, au fait, ils sont passés où ?

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L’épreuve du 100 M masculin aux championnats du monde d’athlétisme

Une belle photo de la finale du 100 M à découvrir dans l’article du Rien : ICI. Huit pays, ce sont huit superbes athlètes en plein effort !

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Riensavoir sur Eux (I)

Acte I scène I

(Lozérix est dignement assis sur un tabouret à trois pieds, la Souris s’installe sur un sofa en moleskine. Le décor représente une pièce d’habitation en rénovation, partout traînent des outils contondants, des perceuses, des scies sauteuses, des ponceuses, des tournevis, des chevilles, des doigts coupés, du câble électrique, de gros tuyaux oranges. La seule présence vivante dans cet enfer castoramesque et leroymerlinien est un cactus géant et une orchidée.)

 Jean Rochefort (monologue en voix off) : Qui est la Souris? Pour certains c’est un petit rongeur familier des maisons, dont la présence est avérée par le grignotage frauduleux et intensif de livres, de chéquiers et de biscuits. Pour certains, dont los Pepitos, c’est une hardeuse du bricolage version sado-maso, capable de débarquer chez vous le dimanche matin à l’aube pour coller des carreaux dans toute votre cuisine, quitte à faire déplacer le frigo et vous envoyer à Ikéa acheter de nouveaux meubles. Pour d’autres c’est la sœur de Jacqueline L T, béotienne de Benodet, et pour la plupart, c’est la compagne de JMR, Président de l’association RIEN qui regroupe des philosophes et des scientifiques autour des concepts du néant et du jeu de l’Oie et ce depuis 1901. Je vous propose une interview de la Souris afin de mieux cerner sa personnalité. Une fois cernée, celle-ci ne pourra plus s’échapper, tel le pionnier encerclé par les Sioux, qui bout, jette des cailloux, se voit dans les choux et claque des genoux.

 Lozérix : bonjour.

 La Souris : bonjour, enchantée!

 Merlin l’Enchanteur : c’est pas moi! moi je n’enchante que Morgane et Viviane!

 Lozérix : chère Madame Souris, que diriez vous d’un questionnaire de Proust?

 La Souris : c’est parti.

 Lozérix : aimez vous les madeleines de Proust?

 La Souris : je préfère les kouign-amans de Quimper.

 Lozérix : comment décririez vous votre état de souris?

 La Souris : et bien, cela dépend des jours. Quand je suis triste je fais grise mine, quand je suis verte je cours dans l’herbe, quand je suis blanche je fais la noce à Albi, prise de pulsions artistiques je dessine des petits Mickeys, prise de pulsions érotiques je protège mes rapports pour ne pas accoucher d’une montagne.

 Lozérix : avez vous des hobbies, des violons d’Ingres?

 La Souris : oh oui, je fais beaucoup d’ordinateur, j’adore les mulots!

 Lozérix : avez vous des phobies, des violences dingues?

 La Souris : oh oui, je déteste les papiers peints imitant des pierres taillées sur lesquelles s’accroche du lierre bucolique.

 Lozérix : quel type de musique écoutez-vous?

 La Souris : j’adore les rats-psodies, elles me permettent de dormir comme un loir. Et comme le loir est cher, je n’ai que -des disques coûteux.

 Lozérix : y a t-il une chose que vous regrettiez?

 La Souris : j’aurais bien aimé être petit rat de l’opéra puis danseuse étoile pour faire des entre-chats. Je n’ai pas de chat mais je danse avec mon Grand-Loup quand il est là. Il me décroche la lune et étoile mes nuits. Surtout mes nuits de Chine, nuits câlines dans notre nid d’amour.

 JMR : alors j’ai dit « bon »!

 Lozérix : plaît-il?

 JMR : pardon!

 La Souris : ih ih ih!

 Lozérix : votre vie vous satisfait?

 La Souris : oui, je suis d’un naturel optimiste, j’essaye de m’amuser de tout, de rire de tout, je suis bon public, mon JM me fait beaucoup rire aussi, il écrit beaucoup de calembours. Vous savez il est comme ce chat et cette souris de dessins animés, il en fait des tomes et je ris.

Acte I scène II

(comme Lozérix a mal au dos, il change de siège et se vautre dans un hamac mexicain, la Souris opte pour un fauteuil en osier. En fond sonore on entend le ronronnement du moteur du ventilateur de la cheminée qui ne parvient pas à couvrir la pétarade du marteau pneumatique qui est en train d’ouvrir une meurtrière dans une cloison pour y loger une statuette chinoise.)

 Lozérix : votre principale qualité?

 La Souris : je me lève très tôt, à 5 heures du matin je bondis hors du lit, c’est le souris-saut.

 Lozérix : votre principal défaut?

 La Souris : je me couche très tôt.

 Lozérix : qu’attendez-vous des hommes?

 La Souris : qu’ils ne soient pas des tapettes!

 Lozérix : quelle est à votre avis votre meilleure expression?

 La Souris : mon sourire!

 Lozérix : votre livre préféré?

 La Souris : « Des souris et des hommes » de John Steinbeck.

 Lozérix : votre endroit préféré?

 La Souris : le parc Montsouris.

 Lozérix : votre artiste préféré?

 La Souris : Catherine La Rate.

 Lozérix : votre humoriste préféré?

 La Souris : toi!

 Lozérix (rougissant) : oh! Votre plat préféré?

 La Souris : le clafoutis aux sourises.

 Lozérix : aimez vous l’art contemporain?

 La Souris (qui se pâme, se contorsionne, a des vapeurs, se love dans son fauteuil Emmanuelle, transpire, papillonne des cils, halète, soupire, se cambre, se déhanche, laisse négligemment tomber la bretelle de son caraco, passe et repasse sa main dans sa chevelure fouettant l’air de ses mèches sauvages, glisse sa langue d’une commissure à l’autre ce qui fait briller sa bouche charnue, s’abime dans des ondulations de plaisir, s’abandonne au flux de l’extase et prend une voix ouatée) : oui, assez, toutes proportions gardées je dirai même que c’est une passion.

 Lozérix : quelle différence y a t-il selon vous entre un chinois?

 La Souris (qui blêmit, s’albinose, devient livide, se raidit, se tendinise, se tétanise, se crispe, se cramponne aux accoudoirs de son fauteuil, remonte rageusement la bretelle de son caraco, avale nerveusement son toast au beurre salé, gonfle une bulle de bubble-gum qu’elle fait éclater bruyamment) : vous savez, ces gens ne sont pas très sérieux, leur échelle de notation va de 12 à 20. En matière de mode, on ne peut pas ainsi brider l’appréciation de chacun, c’est se moquer des enseignants. Mais je ne leur en veux pas, l’empire du milieu a beaucoup d’autres côtés intéressants.

 Lozérix : que pensez vous du RIEN ?

 La Souris : rien.

 Lozérix : donc, vous n’avez rien à voir avec l’association RIEN ?

 La Souris : bien au contraire.

 Lozérix : ah, là je ne vous suis pas!

 La Souris : j’espère bien, car là je vais aux toilettes me repoudrer le nez.

 Lozérix : je vous remercie.

 La Souris : je vous en prie.

 JMR : alors bon, maintenant on va se boire un Pommeau.

 RoB : para mi un tequila Don Porfidio con limon y sangrita, por favor!

Fin.

Les applaudissements déchirent l’atmosphère.
Le public stadingovationne.
Les acteurs saluent.
Le rideau se baisse.
Le silence retombe.
A l’horizon, le soleil se couche après un chaude journée de travail.
De l’autre coté, la lune se lève pour une sombre nuit de travail.
Dans le lointain, une cigale hurle à la mort pour empêcher la fourmi sa voisine de dormir.

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La vérité sur la pollution de l’eau de Quézac

Qui est réellement cette bactérie, peut-on lui faire triangulairement confiance, doit-on être rondement circonspect ou doit-on carrément la craindre? Pseudomonas aeruginosa est plus communément appelé le bacille pyocyanique. Cette bactérie vit à l’état saprophytique dans l’eau douce ou de mer, dans le sol humide et sur les végétaux. Elle résiste peu à la dessiccation, peut vivre en commensale dans le tube digestif de l’homme. C’est un agent pathogène opportuniste. Sa physiopathologie a des aspects redoutables. La pathologie engendrée est très polymorphe : infections locales de l’œil (fonte purulente) ou de l’oreille, infections des plaies et des brûlures, infections urinaires, méningites, infections pulmonaires, gastro-entérites aiguës, septicémies.

On voit que cette dame gagne à ne pas être connue, et que sa fréquentation peut entraîner des complications non anodines. Nos petits reporters locaux s’en tiennent à une minimisation de la situation, au total contrôle de celle-ci par les services sanitaires, à la responsabilité de Nestlé qui applique un principe de précaution. Au vu du CV de la bactérie, il semble que ce soit loin d’être superflu, et le ton badin employé par le méridional libéré semble quelque peu léger par rapport aux deux millions de bouteilles habitées par pseudomonas aeruginosa. Eau de là de ces considérations certes importantes sur la préservation des tubes digestifs des amateurs d’eau pétillante et lozérienne, on peut s’interroger sur la provenance de cette intruse.

Est-elle venue de son plein gré en villégiature cévenole, ou y a-t-elle été poussée par des individus aux turpitudes lozérophobes ? Après enquête auprès des offices de tourisme, des hôteliers, des réseaux de gîtes et chambres d’hôtes, on ne trouve aucune trace de réservation de séjour au nom de Madame Pseudomonas Aeruginosa. Il y a donc tout lieu de penser qu’elle s’est introduite clandestinement en Lozère. Dés lors, une arrivée secrète ne peut cacher que des projets terroristes. Force est de constater que le seul nom porté par cette bactérie inspire déjà la méfiance la plus absolue. De quel improbable et étranger pays cette Mata Hari bacillaire est-elle originaire? D’Italie, qui depuis les romains tente vainement de réduire notre pays? De Cologne dont les eaux ne sentent plus aussi bon qu’avant?

Et si le coup venait de moins loin? Ne serait-ce point un ennemi plus proche, plus lâche, plus vicieux, héréditaire, qui arbore sur son visage l’intention criminelle née d’une haine et d’une jalousie profonde pour la chose gabale. L’Anti-Gévaudan, secte kukluxklanesque qui rêve de la partition de nos terres, association de malfaiteurs, réunion d’individus louches, cette cagoule de bandits, cette franc-maçonnerie d’envahisseur a-t-elle encore frappé? Car finalement à qui le crime profite-t-il ? La ruine de Quézac cela pourrait faire le succès de Vichy, eau qui s’est déjà livrée par le passé à des manœuvres d’une germanophilie écœurante. Ce pourrait être aussi le renouveau de Badoit qui était menacée de perdre son monopole d’eau minérale du restaurant.

Mais le sabotage de l’eau Quézacoise, aquatique source jouvencelle, locale fontainière de Barenton, n’est-ce pas à d’autres que cela profite ? Au Loch Lomond si prisé par le capitaine Bardock ? A l’Aguardiente du général Tapioca ? Ou bien à une eau qui rend fou, dont la consommation procure aux buveurs des délires psychédéliques où des requins se mêlent aux momies ? Une eau puisée au fond du Gard, berceau des doryphores, limon nourricier de créatures bipèdes vaguement humaines qui depuis toujours complotent à l’annexion du Gévaudan. Une glougloute qui est allée jusqu’à soutenir de manière souterraine une rave-party sauvage sur le causse Méjean où les Méjeantés ont vu quelques milliers de déjantés se dandiner, non régentés, pendant trois jours, rejetant dans l’atmosphère et dans les dolines leurs effluves aériennes ou liquides chargées de substances acides, nocives, corrosives et explosives, exclusives et sensitives, démonstratives et évolutives.

A ce stade la boucle se ferme et la ceinture de la logique révèle l’embonpoint de la vérité. Le rejet massif sur le calcaire du causse d’impuretés mal digérées par des organismes douteux qui peu à peu se sont infiltrées dans les fleurines, ont glissé dans les failles géologiques, stagné dans des lacs souterrains se mêlant sans vergogne à notre belle eau vive, rebondi de stalactites en stalagmites avant de perler à l’air libre, est le vecteur d’entrée en Gévaudan d’Aeruginosa. Celle-ci se déplace avec l’eau comme le Nosferatu se déplace avec sa bière de terre. Il est donc évident que cette eau souillée, viciée, corrompue, est aujourd’hui le havre de Madame Pseudomonas Aeruginosa, agent bactérien monté des plaines et dont les buts ultimes sont probablement de coller une cataclysmique et endémique épidémie de colique aux appareils intestinaux lozériens.

Alors, prenez garde! Faites bouillir votre Quézac ou buvez du vin d’Ispagnac, et tout à trac, évitez les flaques. Crac !

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Souscription pour la goélette « Orchidée-de-Margeride »

La Marine Gabale lance une souscription pour faire face aux coûteuses réparations de la goélette « Orchidée-de-Margeride », qui est en carène à Port-Charpal après avoir malencontreusement heurté la pierre runique, écueil qui émerge dangereusement du ruisseau de Runes quelques mètres avant la cascade.

Ce triste incident fait suite à une rencontre avec l’ablette du Gévaudan qui fréquente les mêmes eaux et qui envoya déjà récemment notre embarcation en bassin de radoub.

Les chèques sont à établir à l’ordre de la « Charpenterie Maritime Gabale » et à envoyer à

Charpenterie Maritime Gabale
Quai de Recouvrance, Port-Charpal
48480 Plougastel-de-Randon

Merci d’avance

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Un LozéRIEN

Ce que dit l’Histoire

Mathieu Merle est né à Uzès en 1548. A 24 ans, il est intendant au château d’Astorg de Peyre (Gévaudan) lorsque celui ci est assassiné la nuit de la St Barthélémy. Sa veuve Marie de Crussols l’aide alors à recruter une troupe solide. Le vengeur du baron de Peyre va devenir le maître du Gévaudan et l’un des grands chefs protestants du Languedoc. Génial capitaine, il engagera une guerre cruelle et sans merci aux catholiques. Merle s’emparera de Mende dans la nuit de Noël en 1579, pillera la ville et détruira sa cathédrale. Merle ne fut pas un vulgaire aventurier. Il fit la guerre pour le parti huguenot, sous la direction de Henri de Navarre. Il la fit de manière efficace et ses cruautés s’expliquent, en partie, par les mœurs barbares de cette époque. A son départ, le Gévaudan semblait sortir d’un tremblement de terre : villes, forteresses, églises, cathédrale, tout était en ruines, plus RIEN n’était.

Ce que l’Histoire ne dit pas

Le Capitaine Mathieu Merle était un oiseau de mauvais augure. Tel un vautour des Cévennes, il est tombé toutes serres dehors sur les Lozériens qui baillaient aux corneilles. C’était le temps ou de noirs corbeaux gardaient noué sur les yeux des manants le noir bandeau de l’ignorance par l’usage du latin, langue barbare s’il en est, enfermant la population dans le culte du fils cloué du dieu d’Abraham. Déjà détournés des anciens dieux par la volaille qui fait l’opinion, nos braves gens d’alors furent pris entre les partisans des volaillers d’acajou abritant les Papes de Rome et des réformistes austères et sévères qui nichaient sous des cieux germaniques, personnages toujours aussi étrangers à la terre Gabale. La chair de poule faisait frissonner tout le Comté de Gévaudan.

Pris entre ces deux feux, les Lozériens furent les dindons de la farce, massacrés par les uns, génocidés par les autres, chacun leur volant dans les plumes avec la même fureur holocaustique. On ne fait pas d’omelette sans casser d’œuf, et nos soudards ne se privèrent pas de monter sur leurs ergots. Des familles entières, des villages entiers, des villes entières, Grèzes, Marvejols, Le Malzieu, Mende, la Terre de Peyre furent pillées, les populations abattues en plein vol, sans qu’aucune oie, du Capitole ou d’ailleurs, même dotée d’un regard d’aigle, ne pût jamais prévenir l’assaut de ces fanatiques, fous de dieu comme les albatros sont fous de Bassan. Le fil des épées tranchait rendant les gorges rouges. Les premières escopettes dont certaines à trois canons dites escopettes triple-buses, délivraient leurs toussives rafales de paon paon paon, maniées par des mercenaires en uniforme pied-de-poule, mettant du plomb dans l’aile aux cervelles campagnardes. En l’absence de maréchaussée due à la désorganisation du royaume, le bon peuple déjà éprouvé par une épidémie d’œil-de-perdrix, ne pouvait compter ni sur les gens d’armes ni sur les poulets.

Il faudra bien des cigognes et bien des livraisons de bébés gabales pour repeupler nos landes meurtries comme un sorbier après le passage d’un nuage d’étourneaux, et les martin-pécheurs se sont longtemps repu des cadavres putréfiés dérivant sur les eaux des rivières. Le flottage de corps fut tel que les mouettes et les goélands des bassins de l’atlantique et de la méditerranée s’en sont gavés jusqu’à avoir le foie gras comme celui d’un canard. Non seulement le coq gaulois ne lançait plus son triomphal cocorico sur le pays des sources, mais les habitants jusque la gais comme des pinsons se faisaient désormais hacher menu jusqu’à paraître pâté d’alouette après avoir été attirés par des miroirs aux volatiles précités. Les Gabales risquaient fort de faisander.

Il faudra attendre qu’Henri le Navarrais, pourvoyeur national de poule au pot, daigne descendre de son perchoir pour mettre un terme aux exactions de son vilain petit canard, par un édit qu’il signa de son porte-plume pélican. La légende raconte que sa nourrice l’a sevré trop tôt et passé au régime tonimalt dès six mois, et que ces carences lactées ont fait de lui un faucon malté. Mais le plus grand crime de ce rapace charognard fût de naître à Uzès, en pleine terre doryphore. Non content de ne pas être d’argile, ce pigeon était voyageur.

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Cinéma, musique, création artistique : plus loin vers le RIEN !

Et de quoi parlait ce monsieur Hatch ? Tout simplement d’une merveille de technologie High tech, des logiciels de « nettoyage » qui permettent, en un tournemain, de « traiter » un film, sur DVD ou disque dur, en éliminant les scènes qui tombent dans la catégorie « violence », « langage grossier » ou « sexe ». (Il n’est pas prévu de traiter la catégorie « connerie » NDLR)

A l’association RIEN, conscients de cette avancée fulgurante vers le Néant, nous applaudissons des deux mains et disons : « Bravo. Allons plus loin. Augmentons encore cette synergie. Atteignons enfin l’essence du Rien ! »
Car bien sûr, nous le savons tous, les films sont terriblement imparfaits. Les auteurs, les metteurs en scène, les producteurs font de leur mieux, mais il reste toujours, même après le montage le plus soigné, des scènes, des attitudes, des mots que la morale réprouve ou qui choquent les regards purs de nos chers enfants. Nous-mêmes, lorsque nous étions plus jeunes et donc plus innocents, combien de fois n’avons-nous pas été dérangés, choqués, voire même révoltés par des mots grossiers, des scènes de violence brutale, de lascives étreintes que le Seigneur nous interdit de connaître avant l’age de 21 ans et un jour ?

Âmes pures et innocentes, n’avons-nous pas été ainsi déformés par l’esprit du Malin ? Et n’est-ce pas à cause de cela qu’aujourd’hui nous n’hésitons plus à écraser un concurrent, à exploiter les travailleurs du tiers monde, à polluer sans vergogne l’atmosphère, à rejeter les acccords de Kyoto, à agresser l’Irak sous des prétextes totalement inventés ? Oui, sans doute. Nous plaidons tous non coupable.

Le progrès fait rage

Désormais, fini les insanités. Grâce à l’invention de monsieur Hache, nous resterons à jamais de petits anges, puisque, par un prodigieux saut de la technique, les « merde », les « con », les « putain » prononcés inconsidérément deviendront des « zut », des « flûte », des « ciel », qui caresseront délicatement les tympans de nos chers bambins. Des scènes de violence insoutenable comme les derniers discours de G.W. Bush se transformeront comme par magie en homélie ou en bénédiction Papale depuis la Place St Pierre, et les baisers langoureux sur Pont de Titanic en train de couler qui éveillent malencontreusement les sens encore impubères de nos fistons seront remplacés par des documentaires pédagogiques sur la fabrication des boulons de huit ou le mûrissement des bananes.

Une invention d’intérêt public

Comment cela sera-t-il possible ? Tout simplement grâce à une ingénieuse substitution de séquence réalisée automatiquement lors de la lecture d’un DVD. Sons, images et travelling complets sont remplacés « au vol » par leurs homologues corrects, la morale sera désormais sauve et l’intellect des futurs citoyens Etats-Uniens préservé.

L’association Rien, consciente de ce remarquable progrès de l’humanité, a décidé d’aller plus loin et de proposer une avancée décisive vers le Rien.

Au niveau des reportages télévisuels, par exemple, nous avons remarqué que beaucoup d’informations montrent des scènes choquantes. Qui ne s’est retrouvé ainsi, malgré lui, confronté à des images de miséreux, des photos de sites industriels pollués, de SDF dormant sur des cartons, voire d’animaux domestiques maltraités, exposés inconsidérément aux délires de Brigitte Bardot ? Ne sommes-nous pas, malgré nous, soumis quotidiennement à des images tombant dans la catégorie « incorrectes », « honteuses », « tristes », « laides », « vilaines », « pas bien », « caca » ? Certains reportages vont même plus loin dans l’horreur, jusqu’à filmer des scènes où l’on voit le président Bush s’exprimer et dire le fond de sa pensée.
Face à cette insoutenable dérive, à l’association Rien nous en sommes convaincus, il n’y a qu’une solution. Convenons-en, les Talibans avaient raison : il faut interdire tout !

L’avenir c’est le RIEN

Lessivons, nettoyons, limpidons, éliminons. Tout doit être propre. Tout doit être pur. Cinéma, télévision, même combat, même solution immaculée. Un écran uniformément blanc pour les blancs : d’une blancheur monacale, virginale, équilatérale. Un écran parfaitement noir pour les noirs, noir de jai, noir de charbon, noir comme un combat de nègres dans un tunnel (et économe en courant, pour les populations d’afrique les plus défavorisées).

L'ECOTV de Minix

Et pour les riches, toujours prêts à dépenser plus, un écran coloré.

TVMAX de Sotheby's

Et voilà la solution pour le monde de demain, à jamais pur, à jamais bleu, à jamais net et sans bavure. Que demande le peuple ? Du calme. Des bonnes manières. Du convenable. Du social. Que tout le monde reste à sa place. Pas de vagues. Pas de contestation. Pas de réalité. RIEN

Nous voilà sauvés. Vive Orrin Hatch et l’association RIEN !

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Montpellier bat l’Izgouchie Orientale en Earball de Ligue 1 de la CCCCPDASFPOMI (Coupe des Coupes des Clubs Champions de Première Division A du Stade de France en Pré-Open de Mundial Intercontinents)

L’EarBall est un sport qui tient ses promesses. Le premier match de ce nouveau sport avait lieu ce dimanche, opposant Montpellier à la très célèbre équipe d’Izgouchie Orientale. Les spectateurs n’ont pas été déçus, le score inattendu de 32 à 19 a aussitôt propulsé Montpellier sur la première marche du podium (qui en compte 32, rappelons-le).

Une atmosphère morose

C’est à 16 heures qu’a débuté la rencontre dans une atmosphère plutôt morose. En effet, lors du premier match d’un sport encore inconnu des spectateurs, rien ne permet de présager du résultat. Les scores à l’issue de la rencontre seraient-ils de 100 points à 80, de 1 but à 2 ou même de 1325 pénalités à 1122 ? Outre cette inconnue, l’incertitude était portée à son comble puisque les équipes ne s’étaient jamais rencontrées. On pourrait même dire qu’elles disputaient chacune leur premier match puisque ce sport n’existait même pas la semaine dernière.

Trente secondes d’hésitation

Reste que, passées les trentes premières secondes d’hésitation, l’enthousiasme des spectateurs n’a jamais faibli. On peut comprendre cela car les adversaires se sont battus avec panache, défendant leur titre avec un acharnement remarquable. Pas un instant la dynamique des joueurs n’a fait défaut, même lorsque l’arbitre, un tant soit peu contesté, il est vrai, a sifflé une faute dans des conditions plutôt singulières.

Un résultat qui a dépassé les espérances

Le résultat a cependant dépassé toutes les espérances, avec ce magnifique 32 à 19, une performance jamais vue de mémoire d’Earballeur. Ce score, le premier d’un longue lignée dans les futurs matchs à venir, restera sans précédent.

Avec cette performance Montpellier accède donc à la première place de la Coupe des Coupes des Clubs Champions de Première Division A du Stade de France en Pré-Open de Mundial Intercontinents dès sa première prestation, ce qui était totalement inespéré. C’est le plus beau score de toute l’histoire de l’EarBall, réalisé par Montpellier dès son premier match.

Un sans faute

C’est là un sans faute de la part des 844 joueurs, malgré leur handicap de départ (Rappelons que l’Earball se joue d’ordinaire à 845 joueurs contre 2, mais que le français Michaïlovitch Ervochinsky demi trois quart gauche au centre droit de mêlée remplaçant avait déclaré forfait la veille à cause d’une panne de sa Maserati de fonction.)

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Lorsque leurs pieds sont comptés, les vers s’y fient

Confontés à des pains sots, les vers nient, le plus souvent, tant que n’ont pas pu être contrôlés leur papiers de vers. Car comment distinguer d’emblée, en effet, les vers mi-lions des vers mi-sels ou des vers roux ? Impossible. Sauf si l’on a l’érudition du professeur Hugot Lorier, expert dans la versification qui nous dit tout dans son article vertigineux sur la cryptozoologie du Rien.

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