Tous les lapins du monde

Rien ne sert de pourrir, il faut partir à moins.

Ainsi, parti trop tôt

Il nous est revenu bientôt,

Après quelques ronds dans l’eau.

Il avait appareillé

Le 13 octobre s’était mouillé, aidé

Par les remorqueurs Lubéron et Esterel

Qui n’avaient pas de plomb dans l’aile

Et soudain, il a fait demi-tour.

Décidément ce n’était pas son jour.

« Zont pas voulu me désamianter ! » qu’il a dit, l’animal.

Et derechef, il est rentré au bercail.

Pas de désamiantage, messieurs les espagnols ? Pas encore ?

Eh bien, vous aviez tort.

Et vous le savez bien, le tort tue.

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14 réponses à Tous les lapins du monde

  1. Lozérix - Capitaine de la goelette Orchidée-de-Margeride dit :

    Achetez dés aujourd’hui votre lapin de Noel
    Ce matin, un lapin a vu un porte-avions

    C’était un lapin qui avait un peu bu

    Ce lapin a levé un lièvre, pris de boisson

    d’un apéritif aux effets méconnus.

    A t-on déja vu un lapin, terrestre rongeur

    s’aventurer dans le monde des poissons

    alors qu’il a peur d’une flaque sans profondeur.

    Ce lapin n’est qu’un fantôme de la forêt

    et son ame y hante les recoins ombragés.

    Il est temps d’apposer le sceau de la clémence

    sur les fanes de carottes du lapin en démence

    pauvre jeune victime d’une tumeur scélérate.

    Il faut sans tarder le petit lapin tater

    ce que bonne médecine commande d’appliquer

    car l’hypertrophie de lapereau se tate.

  2. Victor Hugot (Clapiers) dit :

    Poême à lapereaux
    O combien de lapins, l’hypertrophie certaine

    Partis au loin se faire retâter la bedaine !

  3. Victor Hugot (Clapiers) dit :

    Poême à lapereaux
    O combien de lapins, l’hypertrophie certaine

    Partis au loin se faire retâter la bedaine !

  4. Huctor Vigot dit :

    La légende espiègle
    O combien de lapins aux combien de bedaines

    Qui sont partis joyeux, hypertrophiés, amènes,

    Pour se faire tâter par une main amie,

    Ne sont point revenus, ou en demi-portions,

    Courant dans la garrigue sous les détonations

    Pour finir en civet en cocotte ennemie.

     

    Nul ne sait votre sort, pauvres bêtes perdues !

    Vous courez à travers les sombres étendues

    Mordant furieusement les mollets des chasseurs,

    Hélas, ceux-ci s’en gaussent comme la main de ma sœur

    Dont la culotte du zouave a noyé la candeur,

    Et le saucisson coule à flots jusqu’à point d’heure..

  5. La baleine, ça bas de soie ! dit :

    L’haleine sous l’évent
    O combien de bas en lin, combien de bas en laine

    Ont été filés dans des courses lointaines

    Par des jambes acérées frottant sur des écueils

    Comme le font d’une noisette les dents d’un écureuil

  6. Ernest Antoine Sellière - Lapinodrome de l'Aubrac dit :

    Aidez-moi, bon docteur Lozérix !
    Cher docteur Lozérix

    J’ai tâté mes lapereaux, ils ont l’air malades, surtout de lapines. Je pense
    qu’ils ont attrapé l’hypertrauphyx (Rien qu’à l’écrire, le nom de cette
    maladie me fait déjà peur). Pourriez-vous venir les tâter au plus tôt car je
    ne leur donne plus rien à manger et j’ai peur qu’ils meurent (Chaque fois
    que mon voisin vient les voir au clapier, il y en a un qui a disparu. Trois
    cette semaine).

    Vous pourriez venir avec votre ami Obélisc, celui qui habite place de la
    concorde, il y a des sangliers en pagaille par ici. En attendant j’ai été
    voir un reboulteux, il m’a dit que c’est grave parce qu’ils ont attrapé en
    plus la Metempsychose ! Mais je n’ai pas confiance, je préfère vous, vous
    avez un nom plus sérieux.

    Vite, Docteur Lozérix !

  7. Emile Glaboriaux - Gendarme à Palavas-les-flots dit :

    > Aidez-moi aussi, bon docteur Lozérix !
    Moi c’est le phyloxera.

    Je leur ai donné de la thalidomide, j’en ai trouvé au fond du garage, il me semble qu’on en a parlé il y a quelques années et que c’est bon pour tout.

    Mais ça ne leur a pas fait beaucoup d’effet.

  8. Lozérix - viet-riz mère (le plan père de tous le riz d'Asie) dit :

    Il est dépeint à demi, par le Docteur Schweitzix
    A Antoine et Emile :

    Tout d’abord réchauffez les lapins avec un appeau approprié. L’appeau de lapin tient chaud et un chaud lapin sera guéri plus vite. S’ils ont maigri, ils faut les remplumer (sens figuré, sauf si à la place des poils ils ont des lapennes). Donnez leur des carottes ayant poussé sur de la terre à rable. Communiquez avec eux dans leur langue, cela les rassurera. C’est facile, parlez en français en commencant par la fin. C’est du lapindrome, langue lapine. Quand vous les sortez, faites le rapidement. Utilisez pour cela des lapines renault et non des deux chevaux citroen.
    Quant aux boules, elles doivent descendre petit à petit pour battre les flancs de l’animal. Il suffit alors de couper ce qui dépasse. Quand la boule bat, t’arrase le reste.

  9. Dr Livingstone. dit :

    La méthode du Docteur Schweitzix
    Ah, tiens, je ne savais pas. Pourtant je croyais qu’il valait mieux le faire avec les boules en haut… Je me trompe, docteur Schweitzigrec ?

    Parce que normalement, pour araser, on met des gants, et on les enlève pour finir à main nues. A ce moment là on les laisse tomber et ils gisent devant la bête. C’est « l’arase boules haut », la méthode qui a toujours été préconisée par les anciens.

    Mais avec ce que vous dites je vois un petit problème, docteur Schweitzed. Quand t’arase boules bas, les gants gisent quand ?

  10. José Bové dit :

    Tous à Cancon avant d’être les civets !
    Oui, l’hypertrophie des lapereaux, c’est justement ce qu’on appelle le développement du râble !

  11. Lozérix - Capitaine de la goelette Orchidée-de-Margeride dit :

    Pourquoi tant d’OGM ?
    La légende des seigles

     

    O combien de moisson, combien de céréales mures

    Sont emporté au loin des champs et des cultures

    Vers des silos à grains ou des machines à moudre

    A fin que de la faim il ne faille en découdre

     

    Blé d’or, blé noir, son, orge, seigle sarrasin,

    Toutes ces graminées dont on fait si bon pain

    Menacées dans leur chair par un agent tueur

    A la solde de l’agroalimentaire affameur

     

    Des firmes nous menacent jusque dans nos assiettes

    De produits ogm dont on tait l’étiquette

    Des apprentis-sorciers œuvrent à leurs services

    Tristes scientifiques, pauvres agents de sévices

     

    Ils ont commencé par modifier le maïs

    Poursuivant l’action en transformant le soja

    Le pire est que tout cela se fait par malice

    Car si tout se savait on mettrait le haut-la.

     

    A quoi servent vraiment les produits transgéniques ?

    Si se n’est à enrichir de libérales pratiques

    Le naturel sera t-il englouti comme Ys ?

    Haro sur les coupables, haro sur leur bêtise.

     

    Haro sur ces baudets, ces ânes, ces jean-foutres

    Qui n’ont qu’or dans le cœur et dans l’œil une poutre

    Qui voudraient que nos corps soient le terrain propice

    des louches manigances des savants leurs complices

     

    O seigle de légende, o tendre farine

    O pain de tradition millénaire de blé digne

    Devrons nous tant souffrir et voir cette infamie

    que manger leur venin dans une infâme mie ?

     

    Lozérix – La mie des petits jeunes et des aînés.

  12. Milou dit :

    > Pourquoi tant d’OGM ?
    Ben parce que là où il y a de l’OGM, ya pas de plaisir !

  13. Tintin, je le dirais pas ! dit :

    > Prochains OGM ?
    Les fleurs seront les prochains OGM. Notamment les roses à Roger. Car

     

    Sa femme le délaisse

    Roger aime la rose !

    Je ne sais pas pourquoi

    Roger aime la rose et le lilas !

    Je ne sais pas pourquoi

    Roger aime la rose et le lilas

     

    Il va-t-en voir une autre,

    Roger aime la rose

    Qu’est plus riche que moi

    Roger aime la rose et le lilas

     

  14. Charles Martel dit :

    J’en fais du sirop des rables !
    Moi, j’ai arrété les rables à Poitiers, en 732, avec les conseils du Docteur Schweizdoublevé !
    C’est vrai que depuis ils se sont drolement hypertrophiés. Ils faut les tartiner de beurre salé mais pas trop, pour en faire des beurs demi-sel. On peut aussi les rançonner, pour avoir en plus l’argent du beur. Ou alors les menacer d’être traités comme des chevaux. Quand il a le mors aux trousse, le Maure retrousse ses pas.

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