Un retour aux valeurs simples
Accroc à l’innovation Jean-paul Gaultier réussit toujours, collection après collection, à puiser une inspiration magistrale dans une actualité à ce point singulière que personne, hormis lui-même, ne la remarque. Dans la capitale iranienne ce dernier week-end il a encore donné une magistrale leçon de créativité avec sa collection au thème singulier, « Thé et rang ». Inspirés du strict cérémonial du thé dans l’académie iranienne où les policières disciplinées doivent s’aligner strictement devant leurs supérieurs masculins familiaux les modèles ont su traduire toutes les nuances de cette société riche de contrastes où les femmes semblent n’aimer qu’une seule couleur, le noir et un seul vêtement, le Tchador.
Chacune a droit à son identité
L’essentiel du discours de notre créateur est résumé dans cette formule lapidaire mais néanmoins pertinente. En Iran les subtilités identitaires s’expriment ordinairement grâce à un noir plus intense ou quelques centimètres de plus dans la longueur du Tchador, ou encore un noir moins dense et quelques centimètres de moins. A l’intérieur de ces limites que toutes les femmes semblent se donner autant de libertés sont permises, donnant un piquant inattendu à des subtilités qui dans d’autres pays seraient passées inaperçues. Au fond, à contempler les mannequins impassibles de notre Jean-Paul, on se prend à envier la sagesse de ces femmes qui se moquent comme de leur première chemise des formes et des couleurs. Dommage que les hommes occidentaux soient si exigeants sur l’apparence des femmes, sans laquelle nous pourrions faire avec la mode Thé et Rang de sérieuses économies, ne serait-ce que dans la chimie des couleurs.
Vive le noir !
Qu’elles sont belles ! Vite, qu’elles viennent me rejoindre au paradis d’Allah !
La Perse et ses polices !
Ces jeunes filles forment ce qu’il convient d’appeler un harem-glock-trotteur. Mouvement militaire qu’effectue une troupe numériquement peu importante lors d’une prise d’armes, inspiré des phalanges grecques, ou la femme remplace l’homme, ou le pistolet glock remplace le pilum et ou le charme féminin remplace la brutalité masculine. Sacrés femelles ! je me demande combien de temps il faut pour refroidir le fut de leur canon (de beauté ) ?
Pour mémoire :
Conçut en 1982 par l’ingénieur Autrichien Gaston Glock, ce pistolet se singularise par son aspect et les matériaux utilisés. La carcasse est en plastique résistant (Polymère), sa culasse et son canon sont en acier n’en déplaise à la légende du pistolet tout en plastique. Le glock fait appel à un mécanisme traditionnel, court recul du canon verrouillé par l’épaulement du tonnerre au niveau de la fenêtre d’éjection. Il ne possède ni de levier de sécurité ni de chien, sa détente comporte un insert mobile qui interdit tout départ s’il n’est pas enfoncé. Il existe plusieurs versions, compact (19), long (17L), rafalleur (18) et subcompact (26).
Vive la liberté !
Bravo JPG, tu nous montres la voie. Mon tchador, moi, j’t’adore. A l’abri des regards masculins je sais que mon mari ne craint plus rien.
Le tchador c’est la liberté !
Emulsion spéciale : on met de l’huile la où le Gard y guette et s’anime.
Encore plus terribles que les iraniennes sont les harpies de la préfecture du Gard. Il s’agit de bataillons composés de filles très moches qui harcèlent les males, provocant ainsi une altération descendante du membre reproducteur masculin. Cette spécialité qui leur est propre s’appelle la débandade des morues de Nîmes.