La mode ça rend gaie, non ?

Tous les magazines sont unanimes…

…Il faut tâcher d’être plus gais en ces temps de grisaille. Plus frais lorsque la température flambe, plus calmes quand les tsunami se font ennemis ou que le Pape coupe dans le céli-gras des prêtres. L’actu est triste à en mourir, puisqu’on vous le dit ! Jean-Marc Sylvestre nous le serine chaque matin sur France Inter : la France part en quenouille.

Alors en ces temps de chômage et de maïs transgénique, il faut tout faire pour se rendre la vie plus colorée.

La solution gaie

La solution c’est la Mode, qui nous rend plus pimpants, “dans le coup”, in et pas out. Avec la Mode on se sent mieux, on attend sur soi le regard envieux des autres, on arpente les rues au milieu des visages qui se détournent, on ne regrette pas un seul instant ses dollars.

Comme sorties d'un film d'horreur...

Mais la Mode n’a plus d’argent

Seul petit souci, il n’y a plus assez de sous dans les caisses pour payer les mannequins ! En effet, écoutant la parole divine de M. Sylvestre les industriels ont tout aligné sur les salaires chinois, depuis que toutes nos belles fanfreluches sont fabriquées à Shenzhen et à Shanghaï.

Hélas, les mannequins habitent Paris. Avec le prix du loyer, de l’iPod et du rouge à lèvres elles n’ont plus rien à se mettre sous l’adam. Voilà pourquoi nous avons depuis quelques années des porte-manteaux de la mode aux os qui se hérissent et aux estomacs vides.

Les magazines ont bien tenté de leur faire avaler la pilule en répétant que c’était avec celle-ci qu’il fallait se nourrir, et que ressembler à un cep de vigne était du dernier chic, mais ça n’a pas très bien marché. Résultat, nous voilà avec des défilés de gueules de six pieds de long.

D’ici à ce qu’on nous les remplace par des robots, il n’y a qu’un pas. On sera sans doute tristes de voir des squelettes remplacés par des biellettes, mais au moins les robots, ils ne nous feront pas la gueule…

Jocelyne Coincée, de Louis Féraud.

Melle Félatronche, vedette de Paco Rabane.

L'œil rivé sur le pâté de foie...

J'ai faim !

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Dieu et la cour des miracles

Devenir Saint, pas si simple…

Ne devient pas saint qui veut, malgré le calendrier qui décline chaque prénom tout au long de l’année. Et ce n’est pas parce qu’on est pape et qu’on se prénomme Jean-Paul qu’on sera officiellement Saint Jean-Paul. On dit bien sa Sainteté le Pape mais ça ne veut rien dire. Car être saint signifie avoir eu une vie exemplaire et ça, Dieu seul le sait (car Il a des Yeux partout et peut contrôler les pensées et actions cachées de tout un chacun). Problème, comment nous, pauvres humains pouvons-nous savoir que notre voisin de palier est réellement un saint ?

La question a été parfaitement résolue par les ecclésiastiques : pour que les humains à leur tour sachent la vérité sur la sainteté de l’un d’entre eux, Dieu leur fait un petit signe tangible qui identifie clairement le coupable, ou plutôt le saintable : un miracle.

Un miracle divin, c’est quoi au fait ?

Un miracle divin, c’est quelque chose qui n’aurait jamais dû se produire normalement. Mais ceci n’est pas systématique. Par exemple quand vous retrouvez vos clés de voiture avant de partir au bureau le lundi matin alors que tout le monde les a cherchées tout le WE, ou quand votre aîné vous ramène un 15 en maths alors que sa moyenne est normalement de 2, ce n’est pas un miracle qui fera de votre petit Kevin un saint. Pour qu’il y ait miracle il faut que ce soit pour le Bien de quelqu’un, et que ce soit à la gloire de Dieu.
Aussi devant tout miracle suspecté des vérificateurs habilités auront pour rôle de dire s’il s’agit bien d’un miracle. Quelquefois cette vérification n’aura pas lieu, ainsi pour Jeanne d’Arc régulièrement visitée par des anges qui lui demandaient d’aller bouter les anglais hors de France le miracle est qu’elle y soit parvenue.

Les écritures saintes regorgent d’exemples de cette sorte, et les saints ont tous fait leur petit miracle, dûment estampillé pour les siècles suivants.

Faux miracles et supercheries

Evidemment on ne manqua pas de gens mal intentionnés prêts à accomplir de faux miracles pour obtenir richesses ou reconnaissance de leurs contemporains. Jésus Christ eut la bonne idée d’en faire toute une kyrielle, changeant l’eau en vin par-ci, guérissant les paralytiques par-là, tantôt marchant sur l’eau, tantôt multipliant les pains. Jésus avait cependant un avantage : il était le fils de Dieu et les miracles n’étaient pour lui qu’une simple formalité. Et puis il avait tout son temps pour les accomplir puisqu’il ne travaillait pas et se contentait de prêcher la bonne parole. Mais en dehors du petit Jésus la vérification reste de mise, et Dieu dans sa grande mansuétude tâche de produire des miracles faciles à homologuer pour les vérificateurs.

Quel est le BON miracle ?

Tout simplement celui que l’on n’attend pas. Dans le cas de Jean-Paul II qui courait de par le monde dans sa papamobile et n’avait pas une seconde à lui, paparazzé par toutes les TV du monde et avec tous ces jeunes autour de lui comme à un concert de Rock, Dieu n’avait pas envie d’en faire trop. Hyperactif, ce pape réalisant un miracle un peu trop voyant aurait fait de l’ombre à son Patron. Imaginez qu’en se rendant en Afrique il ait guéri cinq cent mille malades du Sida ? Transformé le Sahara en terre arable ? Que se serait-il passé si le pape, lors de son voyage en Israël, avait réussi à réconcilier palestiniens et israëliens ? C’est simple : tous les religieux auraient été discrédités, avec leurs prières et leurs messes, bénédictions et lamentations. Il y aurait eu une vraie révolution ! Jean-Paul II aurait été plébiscité et aurait pris le pouvoir urbi et orbi, bref, le monde dirigé par un parkinsonien ça aurait provoqué une superbe pagaille !

Réflexion divine pour miracle divin

Après mûre réflexion, Dieu le père en conclut qu’il devait en faire le moins possible. En premier lieu, ne pas se presser, attendre l’usure puis le décès de l’impétrant (d’autant que c’était Lui qui le rappelait à Lui et qu’Il avait toute latitude d’attendre qu’il soit suffisamment décrépit). Ensuite choisir un petit miraclounet pas trop voyant, pas trop spectaculaire, en un mot le moins possible miraculeux. Ce pape en avait trop fait ici bas, il avait acquis une célébrité un peu trop voyante et donc pas question de lui attribuer un VRAI miracle. Dieu n’aime pas la concurrence, et encore moins faire des vagues.

Aussi a-t-il finalement choisi la guérison miraculeuse de Sœur Marie Simon-Pierre. Une religieuse de 46 ans atteinte de la maladie de Parkinson qui bénéficie d’une rémission, après tout ce n’est presque pas un miracle. Parkinson, ça va et ça vient, une religieuse ça ne fait pas de bruit, et qu’elle se mette brusquement à écrire ses prières de manière plus lisible ne risquait de faire de l’ombre à personne.

Finalement, les desseins de Dieu ne sont quelquefois pas si impénétrables…

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Le porc salue

Sursoir sur soi ?

Mais là n’est pas la question. Cette année du porc épique sonne comme un hic ad-hoc pour les musulmans qui ne trouvent pas ce signal éthique. Attendons-nous donc à ce que cette année commence en tire-bouchon. Il va falloir que l’un ou l’autre camp prenne sur soies et sursoie soit à ses festivités, soit à ses interdits. Personnellement, je trouve que dans le cochon tout est bon et par voie de conséquence je ne trouve pas de sens aux interdits. L’empire du Milieu se trouve plongé dans l’ennui de Chine par l’attitude peu câline des mahométans. Là bas, on regrette Mao mettant à bas toutes les religions. Surtout celles qui voient dans le porc un vil animal. Pensez vous qu’on le fit laid? Mignon au contraire je dirais.

L’année du cochon

Pourtant, l’année du cochon, ça aurait du être le pied. Enfin on sortait des truismes zoologiques exotiques pour entrer dans la basse-cour culturelle indo-européenne. Enfin un animal chinois bien de chez nous. En plus février c’est encore le mois où dans nos campagnes on tue rituellement le goret. Ah que j’aime le son du porc le soir au fond des bois ! Alors bien malin qui peut dire aujourd’hui de quoi demain sera fait : soit on taille le bout de gras, soit on étaye les burkas. L’homme est-il à ce point conflictuel qu’il lui faille chercher noise à une innocente créature totémique et emblématique, d’abord de la domestication animale puis de la mastication induite par son élevage nourricier. Contraire à la religion! Ah, la critique est balèze et rend le lard difficile. Une autre année porcine fut 1431, pendant laquelle on vit une pucelle de Don Rémy subir l’ire de l’Anglais et de l’église. A l’évêque qui lui proposait la vie contre les aveux, elle répondit: Cauchon qui s’en dédit. Comme quoi le pauvre animal est bien malmené par les turpitudes religieuses humaines depuis que l’immonde est monde, depuis que des farfelus singuliers ont sans fard élu le sanglier comme bouc émissaire de leurs misères psychologiques et comme réceptacle de leur obscurantisme. Quel triste spectacle que de voir des porcs tout gais ensablés dans le désert de la pensée auquel des religions se livrent.

La vie est belle !

Pourtant, qu’elle pourrait être belle la vie, couché dans le groin avec le soleil pour témoin. Et bien non! Ces sots-ci sont secs de joie et d’allégresse. Des saints doux ils ne veulent rien savoir, fustigeant le boudin aux pommes par le dédain opprobe de leurs prophètes. Mais la roue tourne et comme dit le proverbe chinois : ne fait pas aux truies ce que tu ne voudrais pas qu’on te fit. Alors, la sagesse l’emportera t-elle ou ne nous restera t-il que lisier pour pleurer? Il faut que hurlent les sirènes de l’ouverture d’esprit, que des trompettes conquérantes se fassent des porcs l’appeau et soient le tocsin contre l’aveuglement qu’on voudrait nous imposer, ce qui nous obligerait à marcher avec une couenne blanche!

La grande muraille résistera t-elle à ceux qui s’échinent au confinement de l’année du cochon? Souhaitons au contraire que le porc taille une issue et sorte par la grande porte de cette avanie. Quoi qu’il se passe, qui vivra verrat.

Lozérix – Pores scellés et coupe-jarret

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Le mystère de l’automne 1950

L’énigme de 1950

Le chapeau de cet article est tiré d’une info trouvée sur le Web qui ne manque pas d’intriguer tous les observateurs. En effet, aujourd’hui tout le monde est soumis à la Vérité médiatique qui explique que le réchauffement climatique est dû à l’activité humaine, tout ce CO2 que nous dégageons, en surplus dans l’atmosphère. La question qui se pose alors est la suivante : pourquoi en 1950 a-t-il fait aussi chaud ? Sans ce damné CO2 ?

Enquête sur l’automne 1950

Dans les journaux de 1950 on n’en trouve nulle trace : aucun article des quotidiens ne présente la température de l’automne comme anormale. Pas un journaliste ou météorologue ne fait référence à la température, 50 ans plus tôt, de l’automne 1900, ni même à celle de l’été 1830 où il avait fait 35° à Paris. Le mystère reste entier. Il faut dire qu’en 1950 c’était le climat médiatique qui était plus « frais ». Au sortir de la guerre on espérait de la chaleur humaine en premier lieu, et de la chaleur tout court eût été la bienvenue. S’il faisait si chaud en 1950 c’était sans doute normal, un reliquat des échauffements des armes, des incendies de villes et des bombardements divers. Nul doute qu’une analyse fine des événements aurait montré qu’en 1920 il faisait sans doute aussi chaud après la première guerre mondiale, et chacun trouvait normal d’aller prendre l’apéro sur les Champs en ce mois de décembre.

Ensuite, durant les années succédant à 1950, pendant que la reconstruction et l’industrialisation battait son plein, alors que les centrales à charbon poussaient comme des champignons et envoyaient tout ce gaz en l’air, la température redescendit. Jusqu’en 1977, lorsqu’enfin les media se réveillèrent et publièrent des articles alarmants sur la probabilité d’une prochaine glaciation. « The big Freeze » titrait Time cette année là.

Glaciation prévue !

Mais ils ne comparèrent pas la température avec celle des années 1927, 50 ans auparavant pour se demander s’il faisait aussi froid.
Aujourd’hui les media en ont tiré les leçons. Ils sont plus vigilants.

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Comment l’astro-logique est devenue l’astrologie

Quelques astres autour de la terre

Il y avait le Soleil, la Lune, les étoiles. Les uns parcouraient le ciel, les autres restaient fixes sur un fond immuable. Alors on s’est mis à comprendre qu’en fonction des saisons le Soleil était plus haut ou plus bas sur l’horizon, et tournait à peu près de concert avec l’arrière-plan du ciel. Où l’on a cru voir des arrangements, des esquisses de dessins d’un animal ou d’un dieu de l’Olympe… Le tour était joué !

Car manifestement l’été c’était en août, avec les moissons, la chaleur, et ce dessin ébauché d’un lion à la crinière rayonnante. L’hiver c’était en janvier, avec le froid, la graine qui dort, l’insecte logé au fond du bois. Ensuite se sont ajoutées à mesure des observations Vénus, Mars, Mercure, Jupiter, Uranus, Neptune… les planètes qui formaient le système solaire. On a fini par s’apercevoir cependant que si dans le ciel elles semblaient tourner autour de la Terre ce n’était pas le cas là-haut. La Terre était elle aussi une simple planète condamnée à tourner autour du Soleil comme ses congénères. C’est là que l’astro-logique a perdu sa queue, sa « que ».

Une logique sans queue… ni tête

On le sait bien, se débarrasser des vieilles traditions, des anciennes croyances transmises par nos aînés (ceux qui « savent ») est des plus difficiles. Aussi, même avec une description du sytème solaire en totale contradiction avec l’astro-logique, on a continué à y croire, ou à faire semblant. D’abord en y ajoutant des planètes à mesure de leur découverte par les astronomes : Uranus (1781), Neptune (1846), Pluton (découverte en 1930 mais qui n’est plus une planète depuis 2006). Puis en faisant siennes les découvertes de la psychanalyse avec la description des caractères. Car les événements futurs étant impossibles à prédire dans une large mesure, il convenait de trouver d’autres domaines à quoi appliquer l’astrologie, moins faciles à vérifier qu’un tremblement de terre, une guerre ou une révolution.

Mille milliards d’objets célestes

Que diriez-vous si l’on vous apprenait que les quelques planètes du système solaire nous « influencent ». Moi je dirais « Certainement ! »

Ces planètes pourraient déterminer notre caractère, nous créer des opportunités à saisir ou des dangers à éviter tout au long de notre vie. Moi je dirais « Pourquoi pas ? »

A ces planètes on rajouterait la Lune. Parce que, trop proche, trop visible, trop présente elle pourrait nous influencer… Moi je dirais encore « Pourquoi pas ? »

Oui mais on ne tiendrait aucun compte des satellites des planètes…

 Il y en a combien ?

 Oh, pas plus d’une centaine…

 Ah, quand même ! Mais ils sont tout petits ?

 Euh, quatre sont plus gros que la Lune, et deux plus gros que Mercure.

 Ah, et vous ne pouvez pas les inclure dans votre astro-machin ?

 Euh, c’est-à-dire, plus d’une centaine ce serait difficile… Les Chaldéens qui ont inventé l’astro-logique il y a 4000 ans, les savants du Moyen Age qui y croyaient ne nous ont rien dit de tout cela…

 Oui mais Uranus, Neptune, Pluton, vous les avez bien ajoutées ?

 Les astronomes les avaient découvertes, il fallait bien !

 Mais en 2006 les astronomes ont dit que Pluton était trop petite pour être appelée planète, vous ne l’avez pas enlevée ?

 Euh… non !

 Continuez, pour voir ?

 Euh, à tout cela on ajouterait que les milliards de milliards d’objets célestes, les amas d’étoiles gigantesques, les milliards de galaxies n’ont aucune d’influence.

 Et encore ?

 Que les dix malheureuses planètes ont des actions différentes selon les individus, d’après leur date, leur heure, leur lieu de naissance.

 Continuez…

 Que la position des planètes le jour de votre naissance décidera si, vers la mi-juillet à l’âge de 22 ans vous avez une chance de rencontrer l’âme sœur.

 Et si je peux espérer faire de bonnes affaires en septembre ?

 Oui, c’est ça…

La conclusion

 Dites-moi, monsieur, avec votre astro-logique…

 Oui ?

 Vous me prenez pour un imbécile, n’est-ce pas ?

 Euh… Oui, pourquoi ?

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Transparence 2006 : c’est nouveau, ça vient de sortir !

Valtero, que c'est bô !

Les steack cachés…

Un steack dans une boîte en carton ça n’est pas terrible, on ne le voit pas, on ne peut pas constater de visu la belle couleur rose de la viande fraîchement hachée. Ça ne convenait donc pas à la grande marque Valtero qui voulait aider le consommateur dans ses choix difficiles. Alors ils ont eu une idée : montrer le steack dans un trou du carton. Voilà qui va cartonner se sont dit ces gens.

…et les cache steack.

Ainsi grâce à ce nouvel emballage on peut voir le steack, bien joli et tout rose, dans le trou du carton. Et on peut même découvrir la transparence derrière, avec le petit texte que vous voyez là. Oui, vive la transparence !

En toute transparence !

Sympathique le petit texte, à côté du steack d’un joli rose. Appétissant, convaincant, n’est-ce pas ?

Et voilà la surprise du steack…

Seul souci apparu lors des tests : la couleur de la viande. Valtero sait que sa viande est bonne quelle que soit sa couleur, mais le consommateur ? Sait-il que Valtero a toujours de la bonne viande ? Que la couleur n’est pas un critère de choix valable ? Non ! Le consommateur a besoin d’être guidé dans ses choix, et la transparence toute crue ne conviendra pas…

Alors Valtero a inventé la nouvelle transparence, la transparence qui va vous faire voir la vie en rose… Valtero, ah oui, Bravo !

Soulevez un coin du voile...

A ce stade le seul souci est de ne pas se tromper. Tout ce qui est rose n’est pas bon à manger, ne vous mettez pas à griller le plastique. Le plastique, ça ne se mange pas, qu’il soit blanc et beurrrrk ou rose et appétissant !


Un tout nouveau concept

La transparence chez Valtero, c’est nouveau, ça vient de sortir. C’est coloré pour vous faire saliver, pour que vous soyiez mis en appétit. C’est un concept révolutionnaire destiné à améliorer votre univers et à vous en faire voir de toutes les couleurs.

Questionné, le service consommateur nous l’a bien expliqué : « Concernant le film recouvrant la barquette celui-ci est transparent, il laisse passer la lumière et permet de visualiser le produit. »

Ben, oui, si on vous le dit !

Simple comme un coup de soleil...

Des applications illimitées

Imaginez toutes les applications de cette merveilleuse invention… Vous aller au marché et les tomates ne sont pas rouges, les salades un peu pâlottes, les bananes plutôt verdâtres ? Vous déprimez ? Fini tout ça ! Achetez les légumes Valtero. Grâcé à leur merveilleuse invention, vous aurez toujours les légumes les plus colorés. Fraises, poivrons (selon le plastique ils peuvent être rouges, jaunes, verts), melons, bananes, l’imagination est sans limite. Valtero, que du Bô !

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Baptème religieux : Jehovah et Allah marquent un point.

La circoncision à l’honneur contre le virus du SIDA

L’OMS est formel, plusieurs études donnent à penser que le taux d’infection est moindre parmi les hommes circoncis. C’est particulièrement net dans certains pays d’Afrique où des groupes sont systématiquement circoncis – en raison, par exemple, de leur appartenance à la religion musulmane – tandis que d’autres ne le sont pas.

L’an dernier, le Dr Bertrand Auvert, de l’Inserm, et des collègues de l’OMS ont conclu que les hommes circoncis, en Afrique du Sud, avaient 65% moins de chances d’être infectés par le virus.


Le Pape va-t-il lancer une bulle préputiale ?

A Rome, le Vatican devrait rendre publique une prochaine bulle papale concernant le baptême des chrétiens. Après la circoncision, l’OMS étudie en effet la contamination par l’eau du bain lors du baptême concernant en particulier les maladies nosocomiales, et Benoît XVI redoute que les conclusions qui seront publiées n’incitent les catholiques à se convertir à l’islam ou au judaïsme.

Dans leur rapport, publié dans la revue Public Library of Science Medecine les chercheurs ajoutent : “Cette analyse montre que circoncire les hommes pourrait éviter près de six millions de nouvelles infections et sauver trois millions de vies en Afrique sub-saharienne au cours des 20 prochaines années.” Selon eux, la circoncision systématique permettrait de réduire d’environ 37% le taux d’infection.

Branle-bas (sic) de combat place St Pierre

Dans les milieux bien informés on assure que le pape aurait contacté en secret un rabbin. Serait-ce pour savoir si à son âge on pourrait le circoncire ? On imagine mal le pape se convertir au judaïsme… Exhiberait-il alors les preuves de sa future opération en public ? L’apparition sur le web du prépuce du Pape paraît peu envisageable et on se perd en conjectures sur cette rencontre secrète. Il paraît peu probable en effet que la religion juive renonce tout-à-coup à la circoncision, au regard par exemple de l’imposition des rabbins dont nous avions déjà parlé…
Alors, que nous réserve Benoît XVI ?

Une circoncision catholique ?

Cette solution inattendue aurait l’avantage d’apporter aux curés un surcroît de revenus prépuciatoire, certes, mais leur formation nécessaire préalable à la dé-prépucisiation de leurs ouailles « coûterait bonbon » comme le confiait un peu hâtivement un évêque. Voire ! Les rabbins pourraient sans doute s’en charger, et en contrepartie apprendraient à leur tour comment transformer l’eau en vin ou faire des pêches miraculeuses, tours de mains qui sont paraît-il soigneusement archivés dans les caves Vaticanes.

Affaire à suivre, donc. Tous les yeux sont maintenant tournés vers Rome où, on le sait, il y a malheureusement souvent de la fumée sans feu.

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La véritable origine des céréales du matin.

La Lozère est un terroir gourmand, la liste des mets que l’on peut y déguster est fort longue. Il y a néanmoins un produit oublié dont il est légitime de rappeler l’existence.

Pendant les noires années de l’occupation, même à la campagne on manquait de tout. Notamment de bon pain pour faire les tartines à tremper dans le café matinal. En 1940, les ersatz de farine et autres poudres de Berlin pain-pain ne convenaient à personne. Jusqu’au jour où un agriculteur non menuisier mais néanmoins établi dans la région de Vitrolles (commune de Rieutord-de-Randon), Mr Hauret Eric, eut l’idée de râper les cornes de ses vaches et de faire ensuite longuement bouillir les copeaux obtenus afin de les ramollir.

Il les laissa ensuite sécher, avant de les refaire gonfler ras-le-bol de lait matinal. De la pénurie de pain étaient nées les cornes flasques. Eric Hauret remplaçait ainsi la mie du petit déjeuner.

Lozérix – Croquant de Mende craquant les amandes.

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Les Gardois sont-ils nos égaux ?

Les Gardois, de rudes néanderthaliens ?

La communauté de frontières avec le département du Gard nous impose une proximité parfois difficile à accepter avec les êtres occupant le mauvais côté géographique des choses. Fort heureusement, l’ouverture d’esprit et la générosité d’idées des Gabalitains rendent le quotidien de cette lourde contigüité plus facile, car ils savent se montrer volontiers bons pères de famille envers les gard-nements, les entourant d’un salutaire et bienveillant paternalisme.

Quel est l’état des lieux? Les Lozériens ne détestent pas les Gardois, ceci est une exagération déplacée de la réalité. La plupart des Lozériens, les authentiques, ceux qui le sont depuis 40 générations, constatent simplement les importantes différences physiques, génétiques et comportementales qui les séparent de ces hominidés.

Tout d’abord, tandis que les Lozériens sont issus de la branche Cro-Magnon des homos sapiens sapiens, les gardois descendent des derniers résidus néandertaliens qui sont restés coincés entre les ponts du Gard et du Vidourle, dans une nature hostile peuplée de vachettes, de chevaux et de moustiques, insectes philosophes se répartissant entre l’école d’Epictète et la secte d’Epicure, et que les quelques flamants roses, seule note bucolique du lieu, ont bien du mal à absorber puis digérer.

Physiquement, difficile de confondre l’éphèbe du Gévaudan avec l’avorton gardois. Alors que les Lozériens femelles et mâles portent beau, grand et fort un corps racé, sculpté et façonné, notre voisin traîne péniblement une carcasse homonculaire à l’équilibré précaire bien que bipédique. Fatalement, la mauvaise alimentation basée sur un régime composé d’amandes, d’olives, de brandade et de gardianne entraîne un large spectre de carences et la présence endémique du scorbut, du béribéri et du crétinisme aléso-camarguo-rhodanien à quoi s’est récemment ajouté le virus du Nil.

En matière d’us et coutumes, autant les Lozériens mènent une vie honnête, courageuse et exemplaire résolument tournée vers un bien-être quotidien à travers une culture épanouie, généreuse et variée, autant on peut qualifier de primaire voire de primitif le mode de vie du malgré tout anthropomorphe abominable-homme-des-garrigues. Ce n’est pourtant pas faute de tentatives lozériennes d’exporter, par des vagues successives d’émigration civilisatrice, un peu de progrès à ces peuplades sauvages. Las, elles restent sourdes et aveugles à notre main tendue, nous remerciant même très régulièrement par des razzias et des pillages menés contre nos productions emblématiques.

Aucune supériorité

Mais attention, les Lozériens ne tirent pour autant aucune supériorité de l’infériorité des Gardois. L’important fossé qui nous sépare de ce repoussant voisinage n’entraîne pas une attitude qui contiendrait une quelconque trace de condescendance ou de compassion qui serait pourtant bien légitime. Pas question d’écraser de notre superbe ce qui reste une création naturelle quoique protozoaire.

Par contre je m’élève avec la plus grande véhémence contre toute forme de racisme qui serait particulièrement éhonté et malvenu à l’égard de nos frères de race auvergnats, qu’ils soient Aveyronnais, Cantalous et Altiligériens. Je pense que l’on peut ranger les Ardéchois dans la même catégorie, du moins ceux du Vivarais et des monts du Mézenc.

Lozérix – Alter-ego sans égal

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L’inquiétude des rabbins

Les Rabbins dans le doute

JERUSALEM (AFP 16/03/05) – Le Procureur de l’Etat d’Israël, Menahem Mazuz, a recommandé aux autorités fiscales du pays de prélever des impôts sur les revenus des rabbins obtenus par la vente de bénédictions et d’amulettes.

Mais 18 mois plus tôt M. Mazuz avait déjà demandé au fisc de taxer les sommes octroyées aux rabbins pour célébrer des mariages ou des circoncisions. L’administration fiscale avait donc projeté de créer un nouvel emploi de préposé aux prépuces. Lequel ne serait certainement pas un peigne-zizi car ce marché représente des sommes considérables, évaluées par le fisc à plusieurs centaines de millions de shekels (un shekel vaut 0,23 dollar environ).

Des arguments pas très catholiques

Les prêtres français ont récemment réagi à cette information pour préciser que les deniers du culte ne pouvaient pas être imposés. Souvent affirment-ils les enfants de chœur substituent quelques boutons de culotte aux pièces qu’ils récoltent, quand ils n’empochent pas carrément une partie des dons des ouailles. Lesquels depuis l’apparition de l’Euro se défaussent souvent de pièces qui n’ont plus cours et sur lesquelles les quêteurs ferment les yeux.

Finalement cela rejoint en partie les soucis des rabbins cités plus haut. Le plus important n’est-ce pas finalement qui quête ?

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