Grande victoire sur le trou dans la couche d’ozone

Une magnifique avancée !

Le Protocole de Montréal est considéré comme une réussite internationale pour avoir déjà permis d’évincer 95% des produits dont il prévoyait l’élimination d’ici à 2010 afin de protéger la couche d’ozone peut-on lire dans les journaux canadiens. Pour ceux qui s’inquiétaient donc à propos de la couche d’ozone qui nous protège des rayons nocifs du soleil, plus de souci, les CFC vont bientôt totalement disparaître. La société Dupont qui les fabriquait a heureusement trouvé la parade avec des produits plus chers et surtout protégés par un brevet alors que celui des CFC allait tomber dans le domaine public. Nous sommes sauvés !

Et pour les esprits chagrins qui aimeraient qu’on leur parle du trou plutôt que des CFC – comment il évolue, est-ce qu’il se réduit, etc. – bref, aimeraient des résultats à propos de l’ozone plutôt que des bénéfices de Dupont, ils sont invités à attendre 2030, ou mieux, 2050. Quand le nouveau brevet des produits alternatifs tombera à son tour dans le domaine public et qu’on se rendra compte que de nouveaux produits plus rentables – pardon, plus efficaces – nécessitent d’éliminer les produits utilisés jusque là.

Entretemps

Et entretemps ? Le trou se porte bien, merci. Il est sujet comme depuis des milliers d’années à des variations cycliques qui ne doivent rien aux CFC dont il se moque comme de sa première chemise. Pas d’inquiétude donc de ce côté là, en octobre il augmente mais ensuite se rétracte chaque année. Bonne nouvelle, n’est-ce pas ?

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A travers un procès qui sent le réchauffé, le CO2 sera peut-être reconnu innocent ?

Au procès du CO2, qui dure depuis des années il y a un plaignant, la température du globe, et un accusé, le CO2.
Et le CO2, on vous l’a soigneusement répété, ce n’est pas n’importe qui, c’est un terroriste. Homme invisible en même temps qu’insaisissable, il est plus fort que tout et soupçonné d’en vouloir rageusement à notre globe.

Ce dernier jusque là tranquille depuis des millions d’années verrait ainsi le niveau de ses mers augmenter, ses glaces fondre, la sécheresse s’installer partout… Les ouragans se feraient plus fréquents et plus violents, les canicules se multiplieraient, les déserts s’agrandiraient pendant que les terres seraient submergées, quant à la bio-diversité, déjà les ours blancs ne savent plus où donner de la patte faute de glace au pôle nord. Pour tout dire sa faute est grande, au CO2 : c’est un délit de faciès. Le CO2 est en effet un gaz à effet de serre.

Voyez là le pire des gros mots, la plus éhontée des insultes par les temps qui courent. Vous connaissiez la pollution, la sécheresse, la famine et les guerres, le SRAS et le Prion, oubliez ces minuscules menaces, ce ne sont que des pistolets en plastique devant la redoutable arme destructrice que constitue cette simple expression : « Gaz à effet de serre« . La prononcer c’est déjà se condamner, honte sur vous et vos descendants !
Car qui dit effet de serre dit température. Qui croît. Et tout, tout, tout vient de là. On va cuire recto-verso, tous les malheurs du monde vont s’abattre sur nous, comme jadis la peste, le choléra et les malheurs de l’inquisition.

Un procès à grand spectacle…

Dans le procès que fait la température globale au CO2, celui-ci n’en mène pas large. La partie civile fait peur, c’est le GIEC ou IPCC, un groupement créé tout exprès par l’ONU pour débusquer le malfaisant. Pensez, des milliers de chercheurs rémunérés par les gouvernements eux-mêmes, capables de vous prédire le temps en 2100 lorsque la météo doute des températures de la semaine prochaine, et qui ne veulent comme réponse à leurs rapports de milliers de pages qu’une seule réponse : Amen. Comme au temps où Galilée se permettait d’émettre ses idées nauséabondes devant le Pape.

Le GIEC ce n’est pas rien, il a tous les media derrière lui qui l’écoutent religieusement et en remettent une couche. Toute information catastrophiste est bonne à prendre, le moindre typhon détrône aussitôt Cecilia à la une de Paris Match et chaque toit arraché, chaque palmier secoué est paparazzé sur toutes les Une du globe. Et rapport après rapport, la VERITÉ est assénée : nous serons tous morts dans quarante jours et quarante nuits, et les milliards d’euros n’y pourront rien car les Gaz à effet de serre mettent des siècles à se dissiper. Aujourd’hui, mon bon monsieur, ça monte. On aimerait presque que la température grimpe un peu plus pour vous convaincre, car il y a péril en la Terre elle-même. Les hommes produisent du CO2, tout est là. Dans les siècles, les millénaires passés, le climat variait, certes, le CO2 aussi, bien sûr. Mais tout cela suivait son petit bonhomme de chemin, glaciation après réchauffement. Aujourd’hui le CO2 est plus élevé qu’il a jamais été depuis 650 000 ans, mon bon monsieur. Comme dirait Coluche « T’as qu’à voir dans quelle merde on est ! ».

Sauf que…

Sauf que toutes ces « belles » idées basées, qu’on le veuille ou non, sur le climat du passé en disent peut-être plus qu’on ne veut bien l’écouter. Car savoir si on court un danger dans un domaine aussi variable que le climat fait nécessairement appel aux vieux épisodes. Comment dire en effet qu’une situation est anormale, qu’une température est en hausse ou en baisse par rapport à la moyenne lorsque cette moyenne fluctue sans cesse ? Une glaciation ce n’est pas anormal en soi, les âges glaciaires sont bien connus de tout un chacun. De même que les épisodes plus cléments comme on en connaît de nos jours. Ou plus cléments encore comme l’optimum climatique des années 1000, où la vigne se cultivait en Angleterre, où un vaisseau chinois avait fait le tour du pôle nord dans des eaux libres, où Erik le Rouge et ses Vikings avaient découvert le Greenland et installé des colonies, aujourd’hui encore enfouies sous la glace (avait-il rencontré à l’époque des ours polaires dérivant sur leur glaçons ?…)

Et voici les témoins à décharge

« Votre honneur, permettez-moi de citer quelques milliards de témoins pour la défense du CO2, qui plaide non coupable » pourrait dire le tout petit, minuscule avocat de la défense.

 Et qui sont-ils, Maître ? dit le Procureur avec un regard foudroyant.

 Ce sont les petites bulles d’air emprisonnées dans la glace depuis maintenant 650 000 ans, dit le petit avocat.

 Et que disent-elles, maître, j’ai peur que vous ne nous serviez du « réchauffé » ? répond le Procureur en souriant (la salle éclate de rire).

 Elles disent que la température a continuellement varié, tantôt chaud, tantôt froid. Et le CO2 également.

 Cela tout le monde le sait maître, j’ai peur que vous ne perdiez notre temps. Le CO2 est un gaz à effet de serre (un murmure de crainte parcourt la salle).
Donc, lorsqu’il augmente, la température augmente, non ?

(Le GIEC qui joue le rôle du ministère public ricane sur son banc).

« Votre honneur assurément pas » répond le décidément insolent petit avocat. « Car ces petites bulles d’air ont été soigneusement analysées par des scientifiques ayant pignon sur rue. Et, Votre Honneur, ils concluent formellement tous que dans les siècles passés c’était le contraire : lorsque la température montait, le CO2 le faisait, mais plus tard. Puis lorsque la température redescendait, le CO2 également, toujours plus tard. Et le décalage entre température et taux de CO2 était d’environ 800 ans« .

 Et alors, que nous racontez-vous là, en quoi cela nous intéresse-t-il, Maître ?

 Alors Votre Honneur, comment voulez-vous que ce soit l’augmentation de CO2 qui produise une élévation de température ? C’est absurde !

La salle proteste bruyamment, Votre Honneur manipule nerveusement son marteau pour ramener un peu de silence.

 Expliquez-vous maître ?

 Votre Honneur, la variation du CO2 est dans le même sens que celle de la température. Mais elle se produit après. Longtemps après. (La salle hurle).

 Silence, ou je fais évacuer la salle !

 Donc, Votre Honneur, ce n’est pas le CO2 qui entraîne la hausse des températures. C’est la hausse de la température, due à d’autres causes, qui entraîne progressivement une hausse du CO2. Je vous le répète, mon client est innocent !

 Je n’arrive pas à croire à vos sornettes !

 Pourtant, Votre Honneur, lorsque le CO2 est proche de son maximum et donc encore en train de croître, la température a déjà amorcé sa descente. A d’autres moments le CO2 augmente tandis que la température est en train de décroître. Si mon client était coupable d’élévation, pourquoi la température diminuerait pendant que lui-même croît ? Voici un extrait de ces courbes, Votre Honneur, et elles sont toutes comme cela !

Depuis 400 000 ans, Température et CO2 se suivent et se ressemblent...

(Un remous gêné parcourt la salle).
Le Procureur reprend, après un moment de silence.

 Et d’où viennent ces étranges résultats dont personne ne parle, maître ?

 De l’ensemble des forages réalisés aux pôles. Celui-ci est de Vostock, dans l’Antarctique. Sachez que toutes les missions scientifiques qui ont effectué des forages amènent aux mêmes conclusions, sans exception.

Quand vous aurez le temps, Votre Honneur, examinez les courbes, elles sont sur ce site.

Oui mais alors ? On nous aurait menti à l’insu de notre plein gré ?

Après une suspension de séance provoquée par un mouvement de foule (où l’avocat de la défense manque de se faire écharper), la partie civile, nullement ébranlée par cette brillante démonstration reprend du poil de la bête (de l’ours polaire, sans doute) et revient à la charge.

 Votre Honneur, la Défense a tout de même oublié un tout petit détail…

 Oui, maître GIEC ?

 L’homme d’aujourd’hui dégage une quantité énorme de CO2 dans l’atmosphère.

 Oui, répond le Procureur. Dans les pièces du dossier elle est estimée à 29 Gigatonnes environ, soit 3% des échanges de CO2 de l’atmosphère ?

 Peut-être, mais ces 3 % vont certainement tout faire basculer. Même infime, cette petite quantité joue le rôle d’un formidable accélérateur, Votre Honneur !

 D’accélérateur de quoi ? proteste la Défense. Du réchauffement ? Accélérer quelque chose d’inexistant ? Mais pour accélérer une voiture en panne, encore faudrait-il qu’elle avance ? Le CO2 fait du sur-place, je viens à la seconde de vous le prouver !

 De le prouver, oui, mais seulement dans le passé, cher confrère ! Vous oubliez, cher Maître, que l’homme n’était pas à cette époque aussi actif. Il ne brûlait pas les réserves de la Planète ! Il ne roulait pas en 4×4 !

 Allons, rouler seul dans son 4×4 sur les champs Elysées est peut-être effectivement un égoïste et stupide gaspillage, mais en trimballant 15 ou 20 passagers sur une piste africaine le 4×4 se justifie parfaitement… Ne faites pas de tels raccourcis cher confrère !

 Excusez-moi, je viens d’ailleurs de le vendre hier et de plus je ne fréquente jamais les Champs Elysées… Ce que je voulais exprimer est que le CO2 est actuellement à des niveaux jamais égalés dans le passé ! Trois cent vingt parties par million, comme nous le montrent les courbes du GIEC ! Vous vous rendez compte ?

 Et alors ?

 Et alors ? Et alors ? Mais vous savez bien que le CO2 est un gaz à effet de serre ! (La lumière du tribunal vacille). Si dans le passé le CO2 n’avait qu’une action minime, aujourd’hui il est à des niveaux as-tro-no-miques ! Si petite que soit son action il va mettre le feu aux poudres !

 Votre Honneur, devant les errances de mon confrère GIEC je me dois de citer d’autres témoins à décharge, qui ne seront cette fois-ci, rassurez-vous, qu’environ 90 000… reprend la Défense

 Qu’est-ce à dire ? Encore vos petites bulles ? (Votre Honneur esquisse un sourire condescendant).

 Pas du tout Votre Honneur. Ce sont des mesures aériennes du taux de CO2 faites à la surface de la Terre par de nombreux scientifiques, depuis l’année 1800. Près de 90 000 mesures ont été réalisées, et malheureusement pour mon confrère elles montrent qu’en 1820 et en 1940 les taux de CO2 dépassaient largement les 320 ppm actuels puisqu’ils étaient à 440. L’homme n’y était pour rien à cette époque, on admet qu’il ne peut avoir eu d’action sur le climat que depuis 1970 environ. Et ces taux, plus élevés qu’aujourd’hui, ont ensuite diminué…

Le CO2 mesuré en direct depuis l'année 1800

Vous pourrez consulter sur ce site les courbes du CO2 réelles et les commentaires d’un scientifique sur les deux rapporteurs du GIEC qui ont fait de très grossières erreurs, Votre Honneur !

L’avocat du GIEC intervient.

 Bon, le CO2, peut-être… Il est dans la norme, dites-vous… Mais les températures hein ? Les températures, Maître ? Vous en dites quoi ? 1998, l’année la plus chaude du siècle ! Et les 10 plus chaudes années, parmi les plus récentes ? Ça ne vous dit rien ?

 Cher confrère, outre que cela ne met pas en cause l’innocence de mon client, je vous dirais en plus que vous retardez ! Depuis l’été 2007, ces classifications ont été rectifiées car elles contenaient de grossières erreurs. C’est 1934 qui est l’année la plus chaude du siècle. Mille neuf cent trente quatre ! Ça ne vous dit rien ? Et, Maître, pourquoi donc le GIEC, votre client, a présenté sa fameuse courbe en « crosse de hockey » en 2001 qui masquait tout simplement les importantes variations du dernier millénaire ? Pour être sûr de bien marquer les esprits, peut-être ?

Présentée en 1995 par le GIEC, la vraie courbe des températures.

La courbe de 2001, dite en

 Je ne sais pas Maître !

 Eh bien, je vais vous le dire. Voici une déclaration de Stephen Schneider, auteur-coordinateur principal du GIEC.

« Comme la majorité des gens, nous aimerons voir un monde meilleur, ce qui implique ici que nous travaillions à réduire les risques d’un changement climatique potentiellement catastrophique. Pour cela, nous devons avoir des soutiens importants afin de frapper l’imagination du public ce qui suppose bien sûr d’avoir un maximum de couverture médiatique. Pour cela, nous devons proposer des scénarios effrayants, faire des déclarations simples et dramatiques et éviter de mentionner le moindre doute que nous pourrions avoir. »

 Et où avez-vous trouvé ça ?

 Dans Wikipédia, cher maître…

 Maître, reprend le Procureur un peu calmé, si ce n’est pas le CO2 qui fait monter la température, alors c’est quoi ? Vous pouvez nous dire ?

 Votre Honneur, mais qui vous dit que la température monte, en ce moment ? Tous ceux qui prétendent que le CO2 est coupable ?


Quelques liens sur l’affaire du CO2 (français et anglais)

http://www.biokurs.de/eike/daten/berlin30507/fossile.htm

http://www.climatescience.org.nz/

http://www.john-daly.com/hockey/hockey.htm

http://virtedit.free.fr/article4.html

http://www.zetetique.org/rechauffement_climatique.html

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Météo France : une nouvelle politique de prévisions jusqu’en 2100

Un milliard d’opérations par seconde !

Lors de l’émission « Le téléphone sonne » sur France Inter, un ingénieur nous a parlé du futur de Météo France, qui avec ses super calculateurs (un milliard d’opérations par seconde nous a-t-on précisé) est capable de prévoir le temps de manière de plus en plus pointue… mais seulement à longue échéance. Ses ingénieurs sont d’ores et déjà monopolisés par le réchauffement climatique et connaissent parfaitement le temps qu’il fera vers 2100, en particulier les catastrophes sont parfaitement connues (niveau des océans ayant monté de 3,23 m inondant le Mont St Michel, zouave de l’Alma sous le niveau de l’eau – de l’eau sous les premiers poils de sa barbe – paludisme à Dunkerque sur la rive gauche, 354 palmiers envahissant l’oasis de Strasbourg, canicules hivernales – 32°6 à Nice sur la croisette le 12 janvier à 15h50 – et 12632 noix de coco dans le Massif Central…). Le temps pour 2200 est actuellement à l’étude (le niveau des océans est encore en estimation, entre + 5,63 et – 4,33 m), il sera dévoilé en janvier prochain en même temps que l’horoscope de Mme Teissier.

…et beaucoup de “coups de boule” en perspective.

Par contre les équipes concernées par le court terme ont en conséquence vu se réduire leurs crédits et elles ne possèdent plus pour calculer la vitesse du vent que quelques bouliers chinois (ce qui explique les fréquentes erreurs). Cet état de fait embarrassant a conduit à une importante décision : pour ne plus prêter le flanc à la critique les prévisionnistes (désormais appelés postvisionnistes)ne vous parleront plus que du temps qu’il a fait la saison précedente au lieu de celui que vous aurez demain. Ce seront des postvisions au lieu des bien connues prévisions.

Pour cet été, Météo France a ainsi constaté un été pourri et de nombreuses précipitations dans toute la France, principalement sur le Nord et la Bretagne où les températures ont été plus fraîches que la normale.

Pour la météo de cet automne, nous vous donnons donc rendez-vous le 21 janvier pour les dernières postvisions.

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2007, l’été le plus froid depuis ???

L’été le plus froid depuis ????

Cet été les températures sont au dessous des normales saisonnières mais j’ai beau écouter les infos personne ne nous dit depuis quand on n’a pas vu d’aussi bizarres températures en été. TF1 se tait, Antenne 2 idem, et sur France Inter pas l’ombre d’une alarme à propos du tourisme en berne en Bretagne. Pourtant les météorologues ne sont pas avares d’étonnements avec cette fraîcheur qui remplace ces canicules attendues par les prévisionnistes de tout poil. Que se passe-t-il, nom d’un flocon ?

« Le temps qu’il fait » ce n’est plus à la mode ?

Nous avons donc lancé les reporters du RIEN sur cette nouvelle enquête : le temps n’est-il plus d’actualité ? Et ils ont fait une très grande découverte : pour les températures terrestres, seules les hausses sont intéressantes. Pour utiliser une formule synthétique on pourrait dire que « Qu’il fasse plus froid, peu m’en chaut, mais qu’il fasse plus chaud, cela jette un froid. »

On pourrait penser que cette formule est idiote car le temps qu’il fait est toujours important. Pour les eskimos qui ont l’habitude de faire leur promenade digestive par -15°, lorsqu’il fait 0° c’est le début de la canicule. Mais pour les Yéménites qui par +45° trouvent que ce soir « il y a une petite brise fraîche », 20° signifie sans l’ombre d’un degré que la glaciation est en marche. Alors, qui croire ?

L’explication en est simple : depuis l’Inuit des temps (650 000 ans, le chiffre fétiche du GIEC ou Groupe d’Intérêt pour les Échauffements Caractérisés) seules les températures les plus élevées étaient relevées. Dans la grotte de Lascaux on a par exemple décrypté récemment les peintures pariétales : elles ne parlent, on en est certain aujourd’hui, que des anomalies positives de la température. Et l’équivalence est fort simple : un bison = tiède, deux bisons = très chaud, et trois bisons = le plus chaud depuis 1950 ans.

Et gla et gla

Car à l’époque de ces premiers relevés de température on était en période glaciaire et le froid était constant. L’eau gelait dans les puits, la banquise était au maxi ainsi que les ours polaires qui pullulaient jusqu’en Bretagne, et il ne servait à RIEN de noter les minima. Par contre, pour quelques degrés de plus on pouvait gagner des dollars. L’homo habilis qui au lieu de glace amenait de l’eau au moulin était béni des Dieux, on pouvait avoir du grain à moudre et du pain sur la planche. Quiconque entendait parler de hausse du thermomètre pouvait aller porter la bonne nouvelle alentour, il était sûr d’être écouté et caressé dans le sens du poêle.

De là vient cette habitude : qu’il fasse froid, tout le monde s’en fout, mais dès que la température se réchauffe un tant soit peu les rotatives sont chauffées à blanc, il suffit de lire Le Monde ou Libération pour s’en convaincre. Ce qui est à noter ce sont les maxima, et on oublie les descentes de listes !

Tout cela pour en arriver à la triste constatation d’aujourd’hui : finalement, on est incapable de dire quand il a fait plus froid, surtout un 15 août.

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La Chine va délocaliser en Europe

Un climatiseur Chinois, ça marche comment ?

Mon ami Pierre a acheté un climatiseur chinois garanti (c’est la fabrication en RPC qui est garantie, pas le climatiseur). Il a découvert alors comment fonctionnait cette grosse boîte pas chère achetée dans un hypermarché proche :

 Après avoir installé les tuyauteries et l’avoir branché je l’ai mis en marche… Il faisait 32° dans mon bureau, tu imagines le soulagement ?

 Et alors ?

 Alors cet engin fait bien le bruit d’un climatiseur il envoie bien de l’air sur la façade avant et par le tuyau posé sur la fenêtre, et il produit aussi de l’eau dans un récipient qui doit être vidé tous les soirs – sinon ça déborde et tu as une inondation.

 Et le froid ? Ça va mieux, il fait plus frais ?

 La première semaine c’était royal. Il y a eu une douce fraîcheur, accompagnée d’un silence presque parfait… C’est ensuite que ça s’est gâté…

 Ah ? Un petit souci ? C’est garanti quand même ?

 Eh bien oui, c’est garanti. Garanti de mauvais fonctionnement. Après 10 jours le climatiseur s’est mis à faire de plus en plus de bruit, et s’il consomme du courant, qu’il envoie de l’air et qu’il produit de l’eau exactement comme un climatiseur normal, le vrai souci c’est qu’il ne fait plus de froid.

 Tu l’as ramené ?

 Oui mais là aussi il y a un problème. Ils ont vendu 100 climatiseurs en 1 mois, et 60 sont revenus en SAV.

Douche froide

Pauvre Pierre ! Il a payé 60 euros un engin qui en vaut ordinairement 300 mais il a 5 fois moins de résultat. C’est assez normal, puisque les ouvriers chinois sont payés 5 fois moins également… Je pensais à lui ce matin en prenant ma douche lorsque le robinet m’est resté dans la main sur la position ouvert. Imaginez, j’ai du sortir de la douche pour aller chercher un tournevis, j’ai mis de l’eau dans toute la maison. Heureusement j’avais acheté un tournevis Bosch de marque allemande. Le précédent de marque inconnue avait un métal si mou qu’il a rendu l’âme après trois dizaines de vis. A Casto il m’ont expliqué ça :

 Oui, on sait que ces tournevis sont un peu faibles. Mais vous ne l’avez payé pas cher, non ?

 Oui mais un tournevis pas cher qui ne marche pas ça sert à quoi ? C’est comme vos perceuses, elles sont imbattables en prix, mais aussi imbattables en pannes.

 Et vous avez acheté quoi comme marque ?

 Mac Allister

 Ah ? Pourtant de nos deux fabricants chinois c’est le meilleur… Remarquez ça dépend, quelquefois on a plus ou moins de chance…

C’est là que ça s’est éclairé, tout-à-coup. La chance ! Le matériel chinois vendu en France c’est comme le Loto : on gagne rarement, et jamais le gros lot.

Voilà pourquoi les entrepreneurs chinois songent à délocaliser en France. Ils se sont dit : « Là-bas, tous ces ouvriers au chômage dont les usines ont été fermées seront prêts à accepter un salaire moindre, et à fabriquer du Mac Allister plus fiable, quoiqu’un peu plus cher, bien sûr. Et il y aura marqué Made In France sur l’emballage ».

Chinois taditionnel contre chinois simplifié

Ça me rappelle le four à micro-ondes que j’avais lorsque j’ai habité une année en Chine. Comme je n’arrivais pas à trouver dans mon dictionnaire chinois un caractère imprimé j’ai questionné un ami, qui m’a expliqué :

 C’est un caractère de l’alphabet traditionnel, et ton dico est en chinois simplifié. A Taïwan on utilise le traditionnel, et les fabricants utilisent de préférence cet alphabet… pour faire croire que le matériel vient de là-bas…

 Et pourquoi ?

 Parce qu’aucun chinois du continent n’a confiance dans le matériel fabriqué chez lui !

J’ai tout compris. Cette expérience date de 1999. Il a fallu combien de temps au japonais pour fabriquer autre chose que de la camelote ? Une dizaine d’années ?

Moi j’ai compris, je choisis maintenant des marques françaises, allemandes… du Bosch, du Metabo, et quand il y a made in RPC je repose l’objet dans le rayon. C’est vrai, ça vaut moins cher. Mais les perceuses qui forent des trous pour s’arrêter bêtement au premier caillou, ça sert à quoi ?

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Al Gore reçoit le Tres Grand Prix (TGP) du RIEN

Comment créer du RIEN ?

Il n’est pas donné à tout le monde de créer du RIEN, et encore moins de le répandre et de le diffuser aussi magistralement que le fait Al Gore. Persuadé d’avoir raison il en a même fait un film à grand spectacle, qui effraie les foules autant que Mars Attacks et qui est aussi (in)vraisemblable que ce dernier.

Car après tout, des martiens pourraient très bien attaquer la Terre, non ? Sauf que l’existence des martiens n’est qu’une hypothèse, qui s’écroule dès qu’on regarde des photos de la surface de Mars.
Aidé par les rapports du GIEC, Al Gore s’en sort mieux et parvient à faire peur avec plus de panache, mais comme pour les martiens, son CO2 n’est qu’une hypothèse, qui s’écroule dès qu’on regarde la vérité des faits. Le réchauffement par le CO2 n’existe pas.

« Pfff ! Le scénario de Mars Attacks ne peut pas se produire puisqu’il n’y a pas de martiens. Par contre, sur Terre, il y a bien du CO2, et ça vous ne pouvez pas le nier ! » nous dirait sans doute Al Gore.

Ce qu’oublie malheureusement de nous dire Al Gore c’est que le C02 ne représente que 0,038% de l’air et que le C02 n’a jamais réchauffé la Terre.

On peut affirmer que c’est même l’inverse qui arrive : quand le climat se réchauffe, le CO2 augmente car il est vraisemblablement libéré par les océans (qui sont les plus grands réservoirs de C02).

Comment créer à partir de RIEN

Après nous avoir dit que l’atmosphère contient du CO2, Al Gore nous explique que le CO2 est un gaz dit « à effet de serre ». C’est la seule partie de son discours qui est vraie, tout le reste est FAUX.

 1 La proportion de CO2 dans l’air (320 ppm) est plus élevée que jamais dans l’histoire de la Terre : c’est FAUX

 2 Le CO2 lorsqu’il augmente en proportion dans l’atmosphère provoque un réchauffement par effet de serre : c’est FAUX

 3 Si on ne diminue pas nos rejets de CO2 dans l’atmosphère il va se produire une catastrophe majeure dans 10 ans : c’est FAUX

 4 Si on diminue drastiquement nos émissions de CO2 on peut éviter un réchauffement du climat : c’est FAUX

 5 Si la température de la Terre s’élève de 4° il va se produire des catastrophes permanentes : c’est FAUX

Les curieux et/ou les sceptiques pourront parcourir le rapport scientifique de Georg Beck, où toutes les données sur le CO2 réel pendant 180 années de mesures sont présentées (en anglais) en cliquant sur ces liens : Rapport et Présentation du 30 mai 2007 à Berlin

Une magnifique non-démonstration

Car Al Gore a beau prétendre s’appuyer sur des données scientifiques, plus de 17000 scientifiques reconnus ont signé une pétition pour dénoncer les conclusions du GIEC sur le réchauffement climatique : cliquez ICI

Mais de cela, Al Gore ne parle pas, son film perdrait toute crédibilité !

Ce qu’oublie de dire Al Gore, le prophète de l’apocalypse.

Le CO2 dont fait état la courbe présentée par le GIEC se base sur les prélèvements de glace des forages du pôle sud où l’air a été emprisonné dans des micro-bulles. On ne sait rien de la manière dont ces bulles d’air « vieillissent », et il semble que ce soit assez mal. Des mesures précises de la concentration de l’air en C02 ont été faites depuis 1812, le rapport est lisible ici. On y apprend que le CO2 a atteint vers 1820 et 1940 des valeurs de 440 ppm (parties par millions) et de 320 aujourd’hui. A noter que le CO2 entre pour 0,038 % dans la composition de l’air, qui comprend 78 % d’azote, 21 % d’oxygène, et 1 % de gaz rares.

Concernant la température, puisque réchauffement il y a, il est établi qu’au Moyen âge où la température était de 5° au dessus de la température actuelle il n’y avait ni cataclysmes ni inondations, on cultivait la vigne jusqu’en Angleterre et la production agricole était tout à fait correcte.

L’apocalypse est reportée à une date ultérieure

Après ces nouvelles rassurantes nous souhaitons bonne chance à l’ami Al Gore qui pourra faire état désormais de son Très Grand Oie-Loue, bien mérité. Souhaitons lui également que cette vérité « qui dérange » ne présage pas trop de son avenir mental. Al Gore a encore de belles années devant lui !

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Les plus belles expressions françaises

La Loire se coule dans son lit…

Très vite il m’a semblé que la réponse était évidente : la Loire est un fleuve, elle est donc toujours dans son lit. Ça paraît un truisme (ne devrait-on pas dire plutôt une truisme puisque la truie est une femelle ?) mais cela n’en est pas un(e). La Loire, comme tous les fleuves du monde (sauf ceux qui se livrent par trop à des débordements) se coule dans son lit soixante minutes sur soixante, vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept, douze mois sur douze, cent ans sur cent et mille ans sur mille. De là à penser qu’elle se la coule douce, se la coule cool, il n’y a qu’un pas. Car que fait-on ordinairement dans un lit ? On y dort, lorsqu’on n’y fait pas l’amour. Et la Loire peut-elle faire l’amour si dans son lit il n’y a pas de Loir (?). A la rigueur, la Loire pourrait, si elle est homosexuelle, faire l’amour avec la Seine, mais la Seine n’est pas dans le lit de la Loire mais dans la sienne, de couche. Qui nullement ne traverse la belle ville de Sienne, trop loin, là-bas, en Italie, mais où elle se couche également tout le temps.

Quand la Loire aimerait bien aimer au lieu de toujours dormir

Si elle fait donc – faute de couche commune – des infidélités à la Seine, la Loire peut-elle tenter l’hétérosexualité et essayer de séduire le Rhône ? Belle question ! Malheureusement le Rhône lui aussi garde le lit et ce n’est pas bon signe : en ce moment il n’est pas dans son assiette. Il a peut-être une indigestion, ou bien il a trop bu, qu’en sait-on ? Toujours est-il que question amour, il est aux abonnés absents, contrairement à son ami russe le fleuve Amour qui parade infiniment et se compare au dieu Eros.

Pauvre Loire, condamnée à dormir ! A oublier la belle prestance de son ami le Rhône… ce qui est triste mais vaut mieux pour elle car si la Seine apprenait qu’il y a idylle sous roche, elle serait bien capable de faire une scène, à son amie la Loire…

« Gare au Rhône » a prévenu la Garonne, qui elle aussi en pince pour l’Hérault, qu’elle prend pour son héros mais dont elle n’arrive pas à faire sortir le moindre aveu de sa gorge. « La Seine ne te le pardonnerait pas ».

Voilà pourquoi la Loire est restée dans son lit, et ne le quitte plus. Est-ce que la vie est une vallée de larmes se demande-t-elle. Alors dans son lit elle lit, de belles histoires d’amour. Et se mettant à rêver, tranquillement, elle s’endort. Rêvant au Rhône et à son amie la Seine, elle s’endort comme un loir.

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La musique du RIEN en téléchargement libre : Rien est libre, vive le RIEN !

En 2005 nous faisions état ici même de la naissance du groupe Rien que nous saluions des deux mains et applaudissions d’un fier coup de chapeau avec son titre phare « Requiem pour les baroqueux ». Deux ans plus tard Rien récidive et nous annonce sans barguinier un nouveau CD qu’il est tout prêt à nous céder presque pour rien.

Voici donc en substance (mais pas pour sa subsistance puisque le simple téléchargement ne coûte rien) le mail que RIEN a envoyé hier au Président du RIEN :


L’Amicale Underground est plutôt contente de vous faire part de la sortie du deuxième disque de RIEN intitulé « Il ne peut y avoir de Prédiction sans avenir »

En ces temps pas faciles-faciles pour la musique dite indépendante, il est de plus en plus compliqué pour des groupes comme RIEN de trouver « shoe à leur foot » : label, distributeur, tourneur…. Suivant le conseil de Frank Z. « Shut up and play your guitar » le groupe RIEN a donc préféré passer du temps à faire de la musique plutôt qu’à démarcher en vain d’éventuels diffuseurs.
Souhaitant cependant que sa musique soit accessible à tous, RIEN a décidé de la mettre en libre téléchargement sur le site de l’Amicale Underground : www.amicale-underground.org et privilégie ainsi le bouche à oreille plutôt que la force de vente…
(Vous pouvez avoir un aperçu musical du nouveau disque sur myspace.com)

Bien entendu, si le son que vous entendez vous plaît vous pourrez toujours soutenir notre action :

1/ en faisant circuler l’adresse de notre site Internet

2/ en commandant notre disque 🙂 13€ paypal avec une très belle pochette pyramidale réalisée par 2ni

3/ en faisant un don sur notre site Internet pour le(s) téléchargement(s) effectué(s)
Cet argent nous sert à produire des disques, à les enregistrer dans de bonnes conditions et à faire de belles pochettes pour ceux qui comme nous accordent autant d’importance à l’objet qu’à la musique.

Quel que soit votre choix, il sera bon !

Autres infos :
RIEN cherche à monter une petite tournée allant du 26/10/2007 au 07/11/2007. Si vous programmez des concerts ou si vous avez des amis qui programment des concerts ou si vous connaissez des amis d’amis qui programment…. et bien nous sommes preneurs !

Enfin, RIEN sera en concert en première partie d’Herman Düne le 24 juillet au Cabaret frappé à Grenoble ! Et on est très content !
(plus d’infos sur la programmation ici)

Merci pour votre attention chers lecteurs auditeurs !

des bisous

yugo solo pour l’Amicale Underground

4 rue Béranger

38 000 Grenoble

T > 00 33 (0)6 14 08 02 30

S > www.amicale-underground.org


Allez Zou ! Téléchargez la musique de Rien et envoyez-leur quelques sous. Pas rien du tout, mais peut-être deux fois rien, trois fois rien… ça leur fera toujours plaisir !
A noter que cette publicité du RIEN pour Rien ne nous rapporte absolument rien, ce qui somme toute est logique. Si-si ! Réfléchissez bien et vous comprendrez !!

Le Président de RIENJM Le Tallec

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La défense du sang lié

I

Otto Rahn au rendez-vous

On sait que l’Allemagne nazie avait organisé plusieurs expéditions à but scientifique dans des lieux aussi divers que l’Egypte et d’hiver que le Tibet. On sait aussi qu’Otto Rahn, nostalgique des âges farouches, avait, à titre personnel puis en tant qu’officier SS, mené plusieurs recherches en Ariège et dans l’Aude, pour étudier le catharisme et rechercher le Graal. Pour lui, c’était un objet païen dont l’existence remontait bien avant la légende disant qu’il s’agissait de la coupe ayant reçu le sang du Christ. Si les traces de Rahn à Montségur sont connues, celles qu’il a laissées à Vitrolles, commune de Rieutord de Randon (48700) ont failli être effacées. Le nom de Vitrolles vient de Vitrolhas, nom lui même issu de Bitrogos, appellation laissée par des Gaulois Bituriges qui étaient venus célébrer les noces d’une de leurs femmes avec un prince Gabale. Connus pour leur propension à s’adonner à la boisson, les Bituriges nous ont laissé le mot biture, ainsi que le douloureux concept matinal de casque en plomb, devenu avec l’avènement du prolétariat et des estaminets, la casquette de même métal. Dans son livre «Le bal de Lucifer», Otto Rahn ne cite pas Vitrolles. Il consacre seulement quelques lignes aux ruines moyenâgeuses perdues au pied du chaos granitique qui domine le village. Le reste relève de transmissions de paroles, les oraux sont arrivés.

Conquêtes lozériennes

Homosexuel notoire, Otto Rahn se lia avec un autochtone lors de son séjour en Lozère. Pour d’évidentes raisons, nous tairons le nom de cet être qui prit à l’envers tant la nature que l’époque. En 1934, il monta avec lui en une randonnée graalpestre vers les ruines du château féodal de Vitrolles et y trouva quelque chose. Il ramena en Allemagne ses deux conquêtes lozériennes, afin d’en pénétrer à loisir tous leurs secrets. La piste d’Otto Rahn se perd sur une autobahn entre Nuremberg et Berlin en 1939. Il est donné pour mort par certains, d’autres prétendent que, voulant échapper à l’emprise de l’ordre noir, il a organisé sa propre disparition en la dissimulant dans une sale histoire. Il avait auparavant transmis sa découverte de Vitrolles à son jouvenceau, lui faisant jurer de mener sa tache à terme. Ils mêlèrent leur sang comme deux Sioux pour sceller ce pacte d’élus. Abandonné, le jeune lozérien ne pouvait rentrer dans sa patrie où il aurait été couvert d’opprobre. Acculé par les évènements, il s’engagea dans les diverses formations mises sur pied par les SS pour enrôler des étrangers et se retrouva en avril 1945, parmi les derniers défenseurs de Berlin avec ses camarades français de la division Charlemagne. Le Reich millénaire ayant sombré au bout de 12 ans, il sauva sa peau en s’engageant dans la Légion étrangère et fut envoyé en Indochine. Parmi les centurions, la fraternité d’armes et la camaraderie de soldats firent que c’est sur les flans d’une Isabelle grasse et humide et dans les bras d’un légionnaire républicain espagnol qu’il laissa, au soir du 7 mai 1954, sa vie, un secret et sa dernière volonté. Le sergent José Riñon devint ce jour la un nouveau maillon de la chaine.

Une jolie veracruzana

En 1954, Franco le caudillo godillait toujours en Espagne, et les garrottages d’opposants n’étaient que de simples faits d’ibère. Lassé de marcher sur le pas lent du boudin, l’Espagnol choisit donc de partir au Mexique où depuis 1942 le Président-général Lazaro Cardenas accueillait à bras ouverts les résistants antifranquistes. Il débarqua à Veracruz, s’initia au danzon, passa une guyabera, et finalement épousa une jolie veracruzana qui passait par là. Il eut avec elle trois garçons, dont un ainé, un cadet et un benjamin. Au soir d’une retraite réussie, -à l’inverse de celle de Napoléon devant Moscou- dédiée aux combats de coqs, à l’absorption de pulque, aux ascensions de la pyramide d’El Tajin et à l’anniversaire de Camerone du 30 avril, il passa à son ainé le précieux secret. Il lui intima, lorsqu’il serait temps, de se livrer à une moderne ainéïde. Cette aventure ne serait pas une sinécure, mais il est vrai qu’il n’était pas lui-même un Virgile de supermarché. «Don Pepe Riñon» dit avec la déférence due aux parents le fils ainé, sachant que Pépé est le diminutif de José et don une marque de respect, «je saurais me montrer digne de ta confiance». Devant la hauteur de ces paroles, Pepe lui répondit : «je savais que quand tu serais grand, tu ne serais pas un gnome, mon fils!».

C’est le 29 décembre 1993 que Huitzilopochtli Riñon, né d’une mère pure nahuatl et d’un espagnol dans le sang duquel la Galice coulait jusqu’à la lie, se mit en route pour son destin, tel le Valery Giscard en 1974. Cet important avenir réfléchissant, gros destin tain et pas grêle, exigeait qu’il se rende dans un état voisin, un peu plus au sud, un peu plus montagneux, avec un peu plus de jungle et largement peuplé d’indiens, comme ceux mis en réserve en Lozère. Il prit un gros car pour aller de Veracruz à Tuxtla Guttierez. Puis un moyen car l’amena de Tuxtla Guttierez à Ocozocoautla, d’où il monta dans un petit car Volkswagen de 7 places dans lequel il se serra avec 10 autres personnes en plus du chauffeur pour se rendre à Amatenango par les chemins les moins courus. Enfin, le 31 décembre dans la soirée, il arriva à destination et pu remettre à un récipiendaire le mystérieux objet trouvé par Otto Rahn sur une montagne lozérienne dominant la Margeride quelques soixante années plus tôt.

II

De Zapata à Alberich

Le 1 janvier 1994 débutait depuis les hauteurs de l’état du Chiapas une rébellion contre le gouvernement fédéral mexicain. Inspiré par Emiliano Zapata, personnage aux moustaches aussi longues que le diamètre de son couvre-chef, ces révolutionnaires se baptisèrent les «sans-visage», chose rendue possible grâce à l’objet apporté par Huitzilopochtli Riñon. Il restait à ce dernier une ultime démarche à accomplir. Il devait rendre compte de sa mission au très vieux chaman du peuple Lacandon, ces descendants directs des mayas installés au cœur de la forêt qui porte leur nom et le long d’un fleuve qui s’appelle aussi Lacandon mais qui bien sur ne se déverse pas dans un lac andin. Dés son arrivée sur le territoire des Lacandons, Huitzilopochtli est mis en présence du vieux chaman. Ch’äm Kitam était son nom. Ch’äm Kitam remis solennellement à Huitzilopochtli un sac en don. Coutumier de ses pratiques, celui-ci offrit en retour au Lacandon un sac en daim. Ch’äm Kitam conta alors l’histoire de l’objet, histoire qui remonte au père du père du père et ainsi de suite jusqu’à environ l’âge de la pierre impolie. Cette période historique peu connue est concomitante à l’âge de la pierre taillée, et doit son nom aux jurons proférés à chaque coup porté maladroitement sur un doigt lors de la taille des silex. Dura lex silexae lex comme on disait alors, dure loi que la loi du silex.

En ces temps en la en Germanie, régnait sur la Rhénanie, ou plutôt sous la Rhénanie, le roi Alberich, souverain des Nibelungen. Ce peuple de nains était gardien d’un trésor qu’ils veillaient jalousement et férocement. L’épée Balmung, symbole de pouvoir faisait entre autres partie de ces richesses. Victor Hugo, dans sa pièce de théâtre «Rhenani» a dressé un portrait posthume d’Albérich, cet immense pygmée germanique :

Qu’il fut grand ! De son temps c’était encor plus beau.
Les rois, les empereurs, ce n’étaient que des hommes.
Pierre et métal, tous deux s’accouplèrent pour ce gnome
Fécondant l’une et l’autre en un mystique hymen,
Accouchèrent de cette âme, héros du genre nain.
Quoi donc! Avoir été prince, empereur et roi !
Avoir gardé l’épée et périr de sa loi,
Géant, pour piédestal avoir eu l’Allemagne !
Plus connu en son temps que le fut Charlemagne,
Avoir été plus grand qu’Annibal, qu’Attila,
Aussi grand que le monde mais pas plus haut que ça.
(Rhenani acte IV scène II)

Plus précieux que l’épée et procurant d’étonnants pouvoirs, une autre chose appartenait aux nains. Mais, défié et vaincu par Siegfried, Albérich dut le lui abandonner. Sur toute la ligne, Siegfried en fit bon usage, sauf à y pendre son linge. Il l’utilisa notamment pour séduire et réduire Brunhilde, reine d’Islande, à la merci du roi Gunther. Après quoi, il prêta la chose à Uther Pendragon qui cocufia le roi Gorlois, sema sa petite graine dans sa mie d’une nuit, Ygraine, épouse de Gorlois, future mère du roi Arthur. C’est à cette occasion que la mie Ygraine inventa cette temporaire indisposition pour le sexe due à de chimériques maux de tête. Peu après, embarqués eux aussi dans une sombre affaire de coucheries, Tristan, Yseult et le roi Marc’h ne durent leur dignité historique et leur postérité qu’au même objet savamment utilisé par Brangien, la servante d’Yseult. Sans cela, Tristan n’aurait eu que l’Yseult pour pleurer. Au lieu de quoi il mit enceinte cette éthérée d’Yseult.

Quarante espiègles vous contemplent

Pendant quelques siècles, la trace de l’objet magique se perd dans les méandres de l’histoire. Et là, Rahn sort de sa boite comme un diable de farces et attrapes. Lors d’une campagne de fouilles à Monségur, l’ésotériste germain trouve au fond d’un puits un parchemin qui le déroute. Après une plongée épuisante, fatigué et las, Rahn essore le grimoire. Il apprend dés lors l’existence et la localisation en Gévaudan du bien cédé jadis par Albérich. Son sang ne fait qu’un tour. Délaissant les artères du pays cathare; il part vers les hautes terres gabales quêter son graal. Il arrive au pied du sommet où sont les restes du château de Vitrolles, au bord du lac de Charpal. L’Allemand va d’abord se purifier l’âme et le corps dans l’eau de la Colagne, lustrale comme l’eau de Cologne, mais si froide qu’il semble que, hélas, Rahn sort de la baltique. Vivifié par ce bain revigorant, Otto se met aussitôt à la recherche du trésor, suivant par monts et par vaux les sinueuses voies du parchemin pour y parvenir. Passé le pied du cap du promontoire de granit qui fend tel une péninsule l’océan de Margeride, il parvient haut. Céans, dans un champ de ruines ou poussent à peine les murs atrophiés de chaumières détruites, l’archéologue d’outre-Rhin s’éreinte quelques jours au bout desquels il met à jour sa découverte, engluée dans une gangue d’humus noir, grasse comme une motte de tourbe blonde. Quelques crasseux insectes et larves graisseuses quittèrent leur quiétude, écrasés sur leur routine par Otto. Certains agressifs firent mine de mordre. Le biologiste de l’expédition identifia quatre dizaines d’organismes menaçants. Se rappelant de la malédiction des pharaons, l’officier mit en garde ses sbires de l’ire des bacilles, microbes et virus facétieux présents dans la tombe de boue du trésor dont l’assise venait d’être levée. «Compagnons» dit-il, «du haut de ces pires amibes, quarante espiègles vous contemplent».

Il lui faut désormais percer le secret de l’objet mystère sorti de terre par ses soins. Posant ses fesses sur un siège en tissu cédé par une vieille en fichue, l’officier SS n’a de cesse d’immiscer ses doigts dans les replis ridés, cherchant comme un serpent la meilleure fente pour se glisser et écarter les lèvres serrées de la bouche de boue qui telle une sangsue renferme la trouvaille. En effet, la chose est sertie dans une poche de cuir scellée. Six sceaux y sont remarque Otto Rahn qui possède certaines notions de sigillographie. Il les cisaille au surin. Une émotion angoissante s’empare de ses sens. Un incendie sournois s’installe sous sa peau. Il sue une transpiration acide. Cette sueur s’insinue le long de ces cervicales et le glace jusqu’aux os. Si ses humeurs sont humides, ses soucis sont secs car il parvient sans peine et sans dégât à faite sauter les sceaux et séparer les segments protecteurs entourant la chose d’une protection si vile qu’il fallait bien un viril militaire pour en venir à bout. Un séisme de satisfaction le saisi à brûle pourpoint, réchauffant sa carcasse et séchant ses cheveux. Il tressaute d’aise devant la scène qui s’ouvre à lui. Il a à présent devant ses yeux le témoin d’un passé qui, s’il fut dur en terreur, avait été plus que parfait pour ceux qui en avaient suivi les impératifs. Otto Rahn était maintenant dépositaire d’une arme qui pouvait changer la face du monde. Encore fallait-il attaquer le monde sous le bon angle. Car se tromper pouvait l’effacer. Il ne devait risquer de faire à un monde rond, une tête au carré.

III

De la cape à dos au saint Suaire

Dans son entreprise d’excavation de l’énigmatique objet, prudente et méticuleuse comme le recommandent les règles de l’art archéologique et grâce aux pioches griffées made in Deutschland donnant des coups sains germains, l’Öbersturmfürher mis à jour la TarnKappe, le manteau magique qui rend invisible celui qui le porte. Elle avait beaucoup voyagé avant d’être cachée en Gévaudan. Elle avait surtout énormément servi quand est sorti du désert le fils clouté du dieu d’Abraham. Lorsque les farfelus évangiles de Jésus et de ses disciples ont commencé à se répandre, les romains, alors maitres d’un empire s’étendant de la Judée aux marches d’Ecosse, ont dans un premier temps jeté cette dangereuse propagande aux lions en faisant dévorer tout propagateur. Puis, insidieusement, les lignes malignes des futurs anciens et nouveaux testaments se sont diffusés chez les descendants de Romulus et Romus. Ont-ils été bêtes les fils de la louve ! En moins de trois siècles ils devinrent les principaux porteurs malsains des préceptes du crucifié. Mais à qui ont-ils cru se fier? Jusqu’à Charlemagne et plus tard encore, des légions de missionnaires par conviction et de mercenaires idéologiques vont traquer le païen jusqu’au plus profond des forêts d’Europe. INRI; Iesus Nazareen Rex Iudi, ne prêtait pas à rire chez les peuplades sylvestres. La conversion du héros à la religion des livres, qu’il soit Franc, Saxon, Celte ou autre, reposait sur un seul choix: embrasser la croix de bois, ou défaire la tête de l’irréductible sur le billot, le chef tranché par le glaive aveugle et sourd de l’intolérance monothéiste. Les peuples européens regardaient, amers et impuissants, la décapitation de leurs populations et de leurs panthéons. En plantant les sinistres bois de torture du fils de la vierge dans les forêts, inviolées elles, les prosélytes cannibales d’hosties et de vin déracinaient du même coup les arbres de vie des croyances d’Hyperborée. Les sapins décorés des celtes, Yggdrazil le chêne de la connaissance scandinave et Irminsul l’arbre du monde des hommes du nord ont été abattus, entrainant avec eux la rupture de l’équilibre des forces. Le déclin du monde ancien, de la vieille religion et du petit peuple débutait, le glas étant sonné par les sons stridents des trompettes victorieuses qui n’avaient pas eu de plus belles occasions à se mettre sous la dent, contre les lèvres et dans le pavillon depuis Jéricho.

La Kappe de Taranis

La TarnKappe tient son nom du Tarn, majestueuse rivière qui s’écoule des Cévennes vers l’Atlantique, traversant le Gévaudan qu’elle baigne de ses eaux intrépides. Taranis, le dieu gaulois et de la gaule qui a laissé son nom au fleuve gabale y péchait souvent à la mouche, laissant filer, dans un geste auguste de souplesse et de précision, l’appeau sur les eaux. Trempée dans le cours de l’onde grosse de pouvoirs surnaturels, la Kappe s’est chargée des propriétés atomiques de l’eau tarnaise qui trouvent leurs sources dans le sol si particulier des Bondons, riche d’uranium. Une race de géants avait déjà balisé de menhirs cette terre sacrée, point de passage entre le monde des hommes et les demeures des Dieux. Au même titre que la lance de Lug, les foudres de Zeus, le marteau de Thor ou le masque de Zorro, la Kappe de Taranis rejoignait la panoplie des accessoires de tout bon dieu qui se respecte. Cette eau du Tarn, en plus de conférer l’invisibilité à celui qui la Kappe endosse, possède d’autres vertus. La rivière avale un peu plus en aval les eaux de jouvence de la source de la Burle. Bien avant Sainte Enimie, les femelles vautours qui planent toujours au dessus des gorges du Tarn puisaient déjà cette eau pour fortifier les coquilles d’œufs renfermant leurs poussins. Les iles possibles sur lesquelles elles nichent sont entourées d’eaux où elles becquent des particules alimentaires. Il est vrai aussi qu’en ces temps reculés, les branchages nécessaires à la nidification de ces rapaces ne manquaient pas, et l’absence de prédateurs concourrait à l’extension du domaine de leurs huttes. Par la féérie de cette nature, humains et animaux marchaient main dans la main sur les pas des Dieux.

Pendent les heures sombres de l’expansion du dieu unique flanqué de son fils et d’un saint esprit auréolant le duo et formant le dernier membre de cette trinité, le manteau chrétien s’étend sur l’Europe tel un gigantesque aigle noir déployant ses ailes et ses serres acérées au dessus de sa proie. Isolés par leurs montagneuses frontières naturelles, il échoie au peuple celtes des Gabales de préserver et cacher la TarnKappe de la mise à sac des Olympes, Walhalla, Avallon et autres résidences des Dieux et des âmes. Ils choisirent de la déposer au pied de l’un des plus remarquables chaos granitique de leur territoire. Quelques druides seraient chargés de la transmission du secret aux générations futures, en attente de la survenance de temps meilleurs. Afin de mieux se fondre et perdurer dans ce nouvel environnement, certains de ses druides trouvent refuge au cœur même de la chrétienté, dans des monastères ou dans des abbayes, loin du fracas des hommes. Mais leur particularisme les a souvent poussés sous les ombrelles les plus hardies des paraboles christiques. Beaucoup y laissèrent leur vie, le froid de la mort raidissant leurs hérétiques cadavres sur les buchers de l’inquisition. Ainsi périt l’un d’entre eux, parmi les cathares de Montségur, non sans avoir pris soin de laisser une trace de la TarnKappe. Les siècles qui suivent voient l’Europe se couvrir de cathédrales, d’églises, de chapelles et plus aucune clairière, fontaine, forêt n’est à l’abri de celui qui désormais règne du plus haut des cieux. L’anneau de dieu s’est refermé sur le monde connu, ses voies pénétrant au plus profond des espaces. Alors que Dionysos entraînait les satyres, les silènes, Pan, les Faunes et les Bacchantes dans ses vendanges festives, qu’Héraklés ramassait les pommes d’or des Hespérides, les seuls vergers restants sont ceux ou poussent les péchés, arbres dangereux donnant des fruits sans pulpe et sans chair et dont on expie les noyaux en un lieu chaleureux nommé enfer. Mais ceci est une histoire connue.

Lozérix, Impair réaliste mais imper malléable.

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Alerte au refroidissement climatique

Ah, de mon temps !!!

C’est ce que n’arrête pas de me répéter mon grand’père. « De mon temps » m’affirme-t-il « le climat n’était pas le même. En général il pleuvait beaucoup plus, sauf les années sèches. Il faisait aussi moins chaud, sauf les années ensoleillées. Les hivers étaient plus froids, on n’avait pas peur de la neige et les stations de ski étaient pleines, à part la fois où on est allés au ski et où tout était déjà fermé en plein février. Les étés étaient moins chauds, je me souviens qu’on faisait les moissons beaucoup plus tard à part l’année où ça s’est fini en juin ! Mais aujourd’hui rien n’est plus comme avant. »

Voilà un témoignage particulièrement frappant. Que se passe-t-il donc de nos jours ?

L’hiver le plus doux depuis 1950

On l’a assez entendu sur les ondes, cet hiver a été le plus doux depuis 1950, ce qui veut dire que seule l’année 1950 a eu un hiver comparable. Seulement voilà, si en 1950 il a fait aussi chaud ou peut-être même plus chaud en hiver, la comparaison s’arrête là. Rappelons qu’en 1950 le dioxyde de carbone était dans les normes. Donc en 1950, même si l’hiver était plus doux, il n’y avait pas d’effet de serre. Tandis que maintenant oui. C’est ça qui est inquiétant !

C’est comme pour le moyen âge, pour prendre un autre exemple : vers les années 1100 il faisait encore plus chaud qu’aujourd’hui, on faisait même du vin en Angleterre. Mais à cette époque là personne n’avait la moindre idée de ce que pouvait bien être le dioxyde de carbone, hormis les sorciers ou les alchimistes. Qui tous deux finissaient au bûcher (d’où une légère augmentation du dioxyde de carbone, incapable cependant du moindre effet de serre).

Aujourd’hui on le sait : le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre, qui aurait les mêmes effets que la vapeur d’eau (responsable à 95 % de l’effet de serre qui maintient une douce température sur la Terre). Donc le dioxyde de carbone produit un réchauffement climatique qui produit tout ce qui va de travers (comme le fait remarquer mon grand père). Les ouragans par exemple : on sait qu’il va désormais s’en produire beaucoup plus que par le passé. Ce n’est pas parce qu’en 2006 il y en a eu moins que les ouragans seront moins nombreux par la suite.

Le mois de mai le plus froid depuis 1950 ?

Donc ne rigolez pas tout de suite : le réchauffement climatique fait baisser la température de notre mois de mai. On est à 2° au dessous des normales saisonnières, c’est caractéristique du réchauffement climatique : des dérèglements partout. Il faut s’inquiéter.

Ce n’est pas comme en 1950 où le climat était normal. Ou bien comme à la fin du moyen âge où la petite période glaciaire qui commençait alors était elle aussi normale : il n’y avait pas au moyen âge de gaz à effet de refroidissement, (le -2oxyde de carbone ou le fréon, présent dans nos frigos) pour refroidir la température. Donc tout allait bien.


Tiens à propos du Moyen âge, l’ONU a présenté en 2001 un graphique de la température moyenne qui faisait froid dans le dos (ou plutôt chaud aux oreilles) :

Aë, ça va chauffer !
Sauf que le GIEC avait bêtement oublié le moyen âge qui figurait sur le graphique de 1996, le vrai. C’est vrai qu’il montrait qu’il avait fait bien plus chaud vers l’an 1300, donc pas de quoi fouetter un chat ONUsien :

Zut, il a fait bien plus chaud au moyen âge...

Ces deux graphiques seraient dignes du RIEN s’il n’étaient pas, hélas, la vraie réalité. Ils viennent en particulier de cet article (en anglais) d’un scientifique dans le Telegraph


Mais probablement qu’au moyen âge ce n’était pas le dioxyde de carbone qui s’occupait du climat, c’était Dieu. Et à ce moment là Il était plus occupé par la peste qu’il allait nous envoyer pour punir les mécréants que par le dioxyde de carbone qu’Il trouvait bien moins efficace et surtout moins spectaculaire qu’une bonne brassée de cadavres…

D’ailleurs, tiens, pour en venir au présent : et si c’était Lui qui nous balançait l’effet de serre ? Dieu seul le sait ! Et pour parler de Dieu, Il sait bien que maintenant, grâce à l’Arbre de la Connaissance, les hommes sont capables de tout. Ils ont bien inventé des médicaments contre la peste…

Alors voilà, s’Il nous sortait une nouvelle idée de son chapeau : le dioxyde de carbone ? Car là, avec ce truc jamais vu, ces braves hommes sont comme une poule qui aurait trouvé un couteau.

Réfléchissez. Il n’est pas Dieu pour RIEN ! Il nous connaît comme s’il nous avait faits…

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