A l’époque précolombienne, dans le Mexique dominé par les Aztèques, les transactions commerciales se faisaient au coucher du soleil. Cette habitude n’avait pas de rapport avec le culte solaire, mais était due à une astuce des commerçants. La plupart des marchandises vendues étaient emballées dans des fibres végétales telles que le maïs, le yucca ou le cizal qui avaient la propriété d’absorber la moindre humidité. En pesant les marchandises et leurs contenants à la tombée du jour, l’air jusque là très sec se chargeait de l’humidité du soir, aussitôt absorbée par les fibres, augmentant ainsi la tare des produits pesés. C’est l’origine de l’expression « l’aztèque tare tard ».
René Char
Pays riche d’un passé glorieux, le Mexique l’est aussi par ses nombreux artistes contemporains et les styles qu’il a exporté, influencé ou inspiré.
René Char était un poète surréaliste, ami d’André Breton, de Salvador Dali et du cinéaste Luis Buñuel. De retour d’un voyage au Mexique, pays du surréalisme, Breton et Buñuel offrirent à René Char une léporidé – de l’ordre des lagomorphes – de la sierra Tarahumara. Ils baptisèrent cette très jeune femelle lièvre Teck, du nom du bois précieux, faisant au passage un calembour surréaliste sur l’hase Teck. Malheureusement, la pauvre lièvre mourut bien vite, privée de ses aliments habituels que sont les pousses de maïs sauvage. Sous prétexte qu’elle était bébé, ils l’alimentèrent comme telle, nourrissant l’hase Teck de Char au lait.
L’Agave du crapaud ou l’agave de Pau
Civilisation précolombienne, siège d’un mouvement culturel intense de peintres et sculpteurs dès le XVIIIe, le Mexique est aussi le berceau de traditions multimillénaires en matière de boissons. Tequila, poch, rhum, pozol, charanda, mezcal, bacanora, à chaque État sa production type. Le pulque, encore plus que le tequila, est certainement un des produits traditionnels les plus emblématiques du Mexique. Son élaboration, de la récolte de l’agave jusqu’à la distillation, est un processus quasi religieux pour les amateurs. Tout a son importance, à commencer par l’âge de la plante qui fournit la matière première.
Pour faire un bon pulque, boisson particulièrement baveuse, il faut absolument utiliser une plante de la famille de l’agave et de l’espèce sapote, l’agave sapotera ou agave crapaudine, ainsi nommée car elle abrite souvent une variété de crapaud du désert. Et il faut récolter ladite agave avant qu’elle ne soit trop haute, c’est-à-dire ne doit pas dépasser 0,90cm à 1 mètre.
Un proverbe mexicain dit d’ailleurs : » l’agave du crapaud n’atteint pas la hanche de l’homme ».
Ils sont là, les deux hommes les plus rapides de la planète. Alain Bernard et Frédérick Bousquet, fièrement campés sur la couverture du numéro de « Harmonie » daté de mai 2009 (c’est dire si c’est frais !). C’est grâce à eux que la piscine d’Antigone entre dans l’histoire. Car une piscine qui entre dans l’histoire ce ne peut pas être pour avoir gagné la bataille de Trafalgar car elle se serait noyée, ni pour avoir bouté les anglais hors de France car elle aurait fini sur le bûcher et une piscine ça brûle assez mal, sinon pas du tout.
En page 6 de Harmonie, le magazine “d’informations” – c’est lui qui le dit – ce gros titre nous en flanque plein les mirettes. On remarque d’abord Alain Bernard, le mec au épaules si larges qu’il se cogne sans cesse aux lignes d’eau, qui est passé sous la barre mythique des 47 secondes, et si on vous dit qu’elle est mythique c’est qu’elle l’est. Pourquoi, je l’ignore, examinons ce premier point.
Une Pythie a eu pitié et nous a livré l’explication grâce à la numérologie, qui nous dit que 4 + 7 = 11, chiffre mythique car composé de deux « un ». Or les huns en rang par deux ont envahi la France en arrivant par Troyes au temps d’Attila, là où son cheval passait et où l’herbe ne repoussait plus. Si pour deux huns il faut deux Attila je n’en ai qu’un, et l’autre… ah, tu l’as ? Je pose deux huns et je ne retiens rien, ce qui donne le nombre d’Or comme la place qui est derrière la piscine. Et si avec un hun l’herbe ne repousse plus, avec deux huns c’est la guerre de Troie !
Là on y est, c’est mythique et c’est bon. Quarante sept secondes de bonheur.
Frédérick Bousquet, l’autre vedette qui a propulsé également la piscine dans le cœur de l’histoire a écrit une nouvelle page apprend-on. Pas une page de l’histoire de la piscine qui y est entrée (dans l’histoire), mais de la natation mondiale. Tout le monde est mondial à la piscine.
Donc Bousquet est flashé à 20″94 lors de la finale nous dit-on. On ne sait pas, par contre, combien il a perdu de points sur son permis de nager.
Plus haut dans la page on apprend que la piscine a fait le plein en cinq jours de compétition. Encore un record, c’est manifestement une très grande piscine s’il a fallu si longtemps pour la remplir. Je n’aurais pas aimé nager le premier jour, tout au fond, contre le revêtement de mosaïque, et d’ailleurs personne n’a gagné le premier jour sinon, paraît-il, le camion des dons du sang qui attendait devant la porte.
Il y avait une autre compétition, non historique celle là que nous montre le magazine d’information. C’est la course aux billets. Personne n’a été flashé dans la course aux billets et n’a perdu de points dans son permis d’entrer. On ne connaît que l’ordre d’arrivée où le premier a été le billet numéro 1, suivi du billet numéro 2, etc jusqu’au dernier billet qui est arrivé, lui, bon dernier. Une expression qui ne laisse pas de m’étonner car lorsque l’on est dernier, en général c’est que justement on n’est pas bon.
Enfin on voit, cerise sur le gars tôt, une photo de Yves Jarousse, publiquement félicité pour l’organisation. Yves Jarousse s’entraînait récemment à la Londonian Churchill’s Amical Sportiv, dont la devise était « No sport ».
Le scoop du rien
Nos reporters, fins limiers, n’en restèrent pas là et ont retourné l’info en tous sens. La piscine est entrée dans l’histoire, d’accord. Mais si on regarde bien les légendes, c’est le plot numéro 4 de la piscine du même nom qui est entré dans l’histoire.
Sauf que le plot numéro 4 a une histoire lui aussi. Pour entrer dans la Grande Histoire il a d’abord vécu sa petite histoire. Ce plot numéro 4, d’où vient-il ?
Lancés tels une meute haletante de loups de la steppe sur la piste du caribou sibérien un jour de disette nos grands reporters n’ont pas lésiné sur les moyens et les efforts pour en avoir le cœur net. Et le plot numéro 4, le fameux, le mythique, celui qui a fait entrer la piscine agglomérative dans l’Histoire a enfin livré son secret.
Histoire de plot.
Ce plot, nous le savons de Marcel notre collaborateur, a été patiemment et soigneusement construit par Mohamed Ali Ben Mohamed, maçon municipal de la mairie d’ici, non pas dans les Yvelines mais dans des circonstances très particulières.
D’abord ce brave maçon diplômé de l’école de maçonnerie d’Issy (les Moulineaux) n’a pas échoué là par hasard. Il avait un bac + 5 mais n’a pas trouvé d’emploi, jusqu’au jour où dans ce monde cruel on lui a présenté une truelle, avec mission de s’en servir. Très vite Mohamed a su s’imposer dans le dédale des truelles par son souci du détail et son perfectionnisme dans l’assemblage des parpaings. Et par une belle journée de printemps il a été désigné pour construire le plot numéro 4. Sauf que – et c’est là où l’implacable Destin joue habilement ses tours – Mohamed Ali Ben Mohamed devait construire le plot numéro 5.
Que se passa-t-il ? On l’ignore en partie, mais hasard ou nécessité, en rentrant chez lui où sa femme Lizza lui avait préparé une pizza il se laissa aller, l’espace d’un apéritif un peu arrosé. Les tomates étaient trop belles ! Trop mûres, trop éclatantes de beauté. Rentré à la piscine, par un manque de pot il se trompa de plot et construisit le numéro 4.
Certes, on aurait dû tout refaire, raser le plot, déploter le 4 et reploter le 5. Mais le chantier avait déjà trois mois de retard, les compétitions ne pouvaient attendre, et Mohamed Ali travaillait si bien !
C’est à lui aujourd’hui de récolter toute la fortune du plot. L’histoire s’arrête là car entré dans l’histoire par le petit plot, Mohamed aurait pu passer une retraite heureuse parmi les siens et Lizza (de Sienne), regardant s’élancer joyeusement les athlètes aux muscles ventrus vers leurs destinées d’hommes les plus rapides de la planète. Mais Mohamed le roi du plot partit pour Rhodes où l’attendait un travail colossal.
Nos reporters, durs à la tâche et âpres à l’enquête ont retrouvé ce témoignage émouvant : les tomates de la pizza qu’avait amoureusement confectionné Lizza. Voici, dans le Rien, les tomates qui ont fait entrer notre piscine dans l’histoire.
On pense tout de suite à une belle idée du Professore, notre Alain national, à la vue de la Résidence des Garages où nos belles routières vont finir leurs jours, choyées amoureusement par leur propriétaire.
A Grabels, amoureux de votre berline préférée, voilà une initiative qui va assurer votre bonheur, un amour de résidence réservé tout spécialement à votre véhicule bien-aimé. Donnant sur une courette au bitume douillet pour elles toutes seules, de superbes garages-chambrettes pour ces 4 roues qui ont roulé leur caisse durant de longues années seront un nid chaud et confortable où tout a été pensé pour le bonheur de nos compagnes.
Le prix de la reconnaissance…
Taximan au long cours, commercial dur à la tâche ayant sillonné la France en tous sens ou livreur de chez Renault aux longues randonnées européennes vous allez offrir à votre dulcinée à boîte à vitesses un écrin paradisiaque. Au rez de chaussée elle aura son garage trois étoiles. Bien propret, bien net, ouvrant directement sur la belle cour grillagée qui jouxte la rue principale de Grabels. Aucun intrus ne viendra déranger ses bains de soleil, elle retrouvera juste quelques amies à 4 roues pour ronronner du carbu entre soi.
Ici tout est pensé pour les belles routières enfin rangées des voitures, profitant d’une retraite au calme. Pas d’arbre aux feuilles jamais bien fixées venant ternir à l’automne les brillantes carrosseries, pas d’herbe grasse où se salir les pneus, de pétales de fleurs voletant sous la brise et venant se poser sur un pare-brise, rien que du propre, du net, du beau…
Et côté jardin, heureux propriétaire, vous trouverez un espace convivial où vous pourrez ranger soigneusement arbres à cames et joints de culasse, bidons d’huile, de liquide de frein et bougies qui orneront le sapin. De votre fenestrou au premier où vous aurez votre chambre vous couverez à tout instant du regard les valisettes de clés à douille et à molette, au dessus de votre amour à 4 pneus. Le bonheur, enfin, sera à vous seul !
Voilà bien longtemps, une bergère venait promener ses moutons dans les Pyrénées lorsqu’elle vit apparaître dans une grotte de cet lieu – de cet endroit serait plus correct mais la petite bergère n’avait pas été à l’école – une belle dame qui lui dit un peu plus tard être la Vierge. C’était un miracle, créé par Dieu.
Les apparitions divines
En effet, Dieu qui a créé le monde a choisi de se manifester par divers artifices (pour certaines raisons que Lui seul connaît) aux gens d’ici bas (par opposition à ici haut où habite Dieu ordinairement). Tantôt il envoie la Vierge, tantôt il guérit un malade, tantôt il provoque un événement inattendu pour montrer qu’Il existe.
Par exemple ce pourrait bien être Lui qui envoie des OVNI, conduits par des anges, aux quatre coins de la planète ? Malheureusement le Pape n’en a jamais dit un traître mot donc on n’en sait pas plus à ce propos. Par ailleurs la Vierge n’est jamais descendue d’un OVNI, les passagers des OVNIS ne portent pas de chapelet et n’ont jamais parlé de Dieu, de la Vierge ou de St Janvier à personne, ce qui fait que le mystère reste entier.
La Vierge
La Vierge, dans son cas, heureusement on sait. D’abord elle est allée voir Jeanne d’Arc il y a bien longtemps avec une mission bien précise, puis la petite bergère de Lourdes à qui elle a confié des secrets, et aussi elle s’est montrée à des enfants à Fatima, au Portugal. Trois apparitions phares et des centaines d’autres de par le monde, jusqu’au Japon, rendez-vous compte ! Avec la Vierge, il n’y a pas photo.
Ordinairement la Vierge apparaît plusieurs fois à la même personne, à des intervalles de temps quelconques et quasiment toujours au même endroit. Elle donne alors une mission ou un message à l’humain qui l’écoute, puis disparaît. Mais pour ceux qui ignorent tout de la religion chrétienne, qui est la Vierge ?
L’immaculée conception
La Vierge est une personne de sexe féminin, née lors du siècle précédant le 1er. C’est la première mère porteuse de l’histoire de l’humanité à un moment où la technique d’insémination artificielle n’était connue que par l’ange Gabriel. Après l’intervention de celui-ci elle a d’ailleurs accouché d’un garçon, mais on se demande s’il n’y a pas eu une erreur thérapeutique car un peu plus tard elle est montée au Ciel, alors que c’était avant qu’elle aurait dû monter aux rideaux. On l’appelle la ceinte Vierge car elle porte toujours une ceinture bleue (chasteté ?). Son prénom est Marie. Elle est la mère de Dieu.
Evidemment c’est un peu difficile à comprendre mais je vais résumer.
Dieu le Père a créé le monde, c’est l’étape 1.
Ensuite aux alentours de l’an zéro il a décidé d’envoyer son fils Dieu sur la Terre en le faisant naître dans une étable. Il a donc choisi une humaine pour l’inséminer grâce à Gabriel – étape 2.
Dieu le fils est né, puis mort, puis resuscité, puis monté au ciel – étape 3
Sa mère, Marie, monte au ciel à son tour – étape 4.
Ces trois compèrent coulent des jours heureux au Paradis, et de temps à autre décident d’envoyer quelqu’un en délégation sur Terre pour dire des choses à des bergers. En général c’est Marie qui s’y colle.
Et Lourdes dans tout ça ?
Eh bien une fois que la Vierge est passée à un endroit, il se produit des miracles. Des paralytiques sont guéris, des traders ruinés gagnent au Loto, Jean-Claude Bourret voit des OVNIS… A Lourdes, tout un tas de choses miraculeuses se passent, en ce moment il n’y a même pas de crise financière. On vérifie par la suite que tous ces événements sont bien des miracles dûs à Dieu et non des tests clandestins de molécules illicites, des martingales basées sur des obligations pourries ou des arnaques à la Raël. Le Pape valide, et il va y faire un tour pour soutenir le commerce local.
Le seul problème est qu’on ne répond pas vraiment à la question : Pourquoi Lourdes ? Paris est mieux desservi côté transports, à Rome, ils ont déjà le Pape, aux US il ne manque pas de prédicateurs qui ne demanderaient qu’un petit coup de pouce pour rendre les affaires ecclésiastiques encore plus florissantes. Alors, pourquoi Lourdes ?
Et l’autre question qui se pose est le pseudo de Marie. D’où sort cette Immaculée Conception ? Au mot-à-mot on traduirait aujourd’hui par mariage blanc. Donc pas d’enfant, donc pas de petit Jésus.
Décidément les desseins de Dieu sont impénétrables…
Jacques Séguéla est le roi de la com, il se revendique fils de Pub c’est lui-même qui l’a dit : « Parce que je le veux bien ». C’est donc un champion toutes catégories de la bretelle, du clinquant, du bling bling et du vide, l’essence même de la publicité. Car la fonction de la publicité est bien de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, en transformant un gel douche en promesse d’orgasme et du canard WC en mer des Caca-raïbes. Ce qui est censé vous faire illico ouvrir votre porte-monnaie, ébloui par la promesse de bonheur. Jacques, œuvrant depuis des lustres au service du virtuel sait parfaitement ce qui fait moche. Il connaît les codes par cœur, c’est lui qui les concocte. Et ce qu’ils signifient dans le monde virtuel nous dévoile leur face cachée. Ce que nous dit Jacques n’est donc pas embêtant, c’est même en béton.
Il nous a donc expliqué sur France 2 à quoi sert sur votre montre, en dehors de sa fonction de nous donner l’heure ou de faire joli au poignet, le nom de sa marque. Et ce n’est pas insignifiant : selon le fabriquant de votre outil-bijou, vous avez l’air dans le coup, has been, riche ou besogneux. Qui plus est, on peut savoir sans ambigüité ce que vous avez fait de votre vie jusque là. A 50 ans on ne porte pas n’importe quelle marque. C’est Jacques qui vous le dit.
Mais qui a le budget Rolex ?
Certainement l’ami Jacques, vu la sacrée pub qu’il a fait à la marque en parlant d’elle si gentiment sur France 2 : la Rolex du Président Sarkozy. « A 50 ans tout le monde a une Rolex » nous assure Jacques, « sinon c’est qu’on a raté sa vie. »
C’est ça la pub, donner une nouvelle fonction aux choses les plus ordinaires. Un 4×4 par exemple n’est pas du tout un engin motorisé capable de faire face aux accidents du terrain. C’est, nous apprend la pub, la garantie que votre fils fera une rédaction lumineuse sur les termitières du Sénégal, alors que la voiture ne se gare chaque soir qu’à Arcueil, impasse des genêts. Car dans votre 4×4 sophistiqué il y a Internet, qui sait tout sur les termitières.
Il vous faut un 4×4, à Arcueil, rue des pinsons ou impasse des genêts. Et pour vous faire acheter un 4×4 à Arcueil alors que c’est cher, gourmand en pétrole et ne sert qu’à épater vos voisins, on vous a remplit ce vide avec de la frime et vous avez ouvert votre chéquier.
Un bonne pub vous fait toujours ouvrir votre chéquier…
50 ans : l’année de tous les dangers.
Revenons-en à la Rolex, qui prouve que notre président n’a pas raté sa vie (Ouf ! pense Angela Merkel). Tôt ou tard vous y arriverez, à cet âge fatidique. Alors préparez-vous tout de suite.
Pour les moins de 50, pas de panique, vous avez le temps de vous équiper : on trouve des Rolex à tous les coins de spam. Des fausses, donc moins chères, mais personne ne viendra contrôler votre poignet. Pour ceux dont la date fatidique approche, depêchez-vous quand même, depuis le 13 février après la pub de Jacques les stock dégringolent à toute vitesse, Rolex et les faussaires ont du mal à fournir tous les futurs 3e âge et vous risquez d’avoir à payer le prix fort. Sur eBay la cote a soudain fait un bond impressionnant.
Mais si vous avez plus de 50 balais, attention ! Si vous avez déjà votre gourmette en or avec votre prénom gravé et votre Rolex chinoise à 30 euros, tout va bien ! Mais si ces accessoires vous manquent faites attention qu’on ne vous prenne pas pour un raté.
Urgence 50 : comment faire face
C’est simple : ne sortez plus de chez vous. Commandez vite sur Internet et attendez la livraison. En cas d’urgence pour prendre l’air usez des bonnes stratégies : en ce moment où il fait encore froid mettez des pulls à manches longues, et refusez de donner l’heure au quidam qui regarde d’un œil torve votre joli bouc poivre et sel : votre Rolex est chez le bijoutier, la pile a flanché au dernier changement d’heure. Soyez sûr de vous, parlez amoureusement de votre Rolex, comment vous la remettez dans son étui chaque soir sur votre table de nuit, la dernière rayure sur le verre qui vous a mis dans tous vos états, le bijoutier qui vous l’envie et veut vous la rachetez. N’hésitez pas, inventez ! En attendant le colissimo24 faites-la vivre comme si vous en aviez depuis l’âge de 10 ans, quand votre oncle d’Amérique vous a offert votre première Rolex pour votre Certificat d’Etudes. Frimez comme si vous l’aviez déjà !
Rolex : le mode d’emploi de ceux qui ont réussi.
Et même si vous avez réussi, ne vous privez pas, mais ne vous ruinez pas non plus. On a beau en trouver de pas chères, les Rolex ça date vraiment, ça fait vieux beau et c’est toujours trop cher pour ce que c’est. Trouvez-en plutôt une vieille en panne lors d’un vide-grenier et portez la ostensiblement. Pour donner le change si quelqu’un est proche de vous regardez le cadran et soupirez bruyamment : « Comment ça 2 h du matin ? Encore en panne ? Pff, les Rolex ce n’est plus ce que c’était ! » Ou si l’on vous demande l’heure, tendez votre poignet : « Excusez-moi mais ma vue baisse, pouvez-vous regarder vous-même sur ma Rolex ? »
Ainsi, même vieux, ringard et déprimé on vous admirera : vous avez une Rolex, vous avez réussi. Mais n’imitez pas notre Président : pas de Ray Ban, ce sont des « lunettes à deux balles ». C’est Jacques qui l’a dit.
Un Président de la République, bien qu’élu de tous et même de ceux qui n’ont pas voté pour lui peut se laisser à dire du haut de sa superbe et de son mépris : « Casse-toi pov’ con ! », formule fleurie destinée à être entendue par toute la communauté, nombreuse, de ceux qui n’ont pas lu La Princesse de Clèves.
Par contre un Président de Région, élu presque local, a besoin des mêmes pour être sur de pouvoir déposer son auguste postérieur sur le trône régional. Alors il le dit : « … quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents. Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 %, il y en a 3 % avec moi et 3 % contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse. Les cons, avec ma bonne tête, je raconte des histoires de cul, etc. ça a un succès fou. Ils disent, merde, il est marrant, c’est un intellectuel mais il est comme nous… ».
Sur les berges du Lez, le con plait (veston) alors complaisamment on le drague. Sous les ors de l’Elysée, le con, pauvre de surcroît et donc con sans gain, encombre.
Conséquemment, que faudra t-il faire aux prochaines élections ? Consacrer un nain congru que les cons vexent et qui n’accorde qu’aux banques l’aumône que les cons quêtent ? Ou rassoir un con voyeur qui lorgne avec concupiscence sur tout ce qui peut être électeur ? A moins que les cons, vaincus par tant de cynisme, prennent à contre-pied les futures consultations électorales pour s’en tenir à une salutaire continence du vote envers ces élus contondants.
Car quand il est pris pour un imbécile, légitimement, le con fait tilt. Et l’épaisseur des billevesées, gaffes, bévues, boulettes et noms d’oiseaux que leurs dédient régulièrement les politiques est telle que les cons gèrent de plus en plus mal cette maculée conception de la politique. Le con, s’il y a bulle à son encontre, éclate parfois. Concomitamment, il conspue alors avec ferveur ceux qu’il avait mis en place pour commettre régicide, présenticide et autre crime de lèse-majesté. La rancœur des cons, dite aussi déconfiture, est souvent douloureuse pour les corps constitués. Le con, ce type dont on se gausse, peut lui aussi péter plus haut qu’un inculte et rompre violemment le contrat, quinquennal ou sexennal qui le lie aux pouvoirs, régional ou présidentiel. On n’aime que les intellectuels, le con chie la culture, il n’est pas du même moule, mais n’oubliez pas messieurs, qu’au final, celui que les cons portent, ils savent bien souvent le congédier.
Fini les vacances au bord du lagon, à l’eau d’un si monotone turquoise, les surfs sur les spots des plages hawaïennes vus et revus dans tous les Géo, les randonnées surfaites dans les vallées du Népal au cœur de l’himalaya. A Montpellier nous sommes en avance d’une mode, nous vous offrons aujourd’hui ce que vous adorerez demain.
Quand Dubaï s’invite tout près de Palavas…
Les immenses chantiers des immeubles de Dubaï vous font rêver ? Les grandes étendues bétonnées des plages de la Costa del Sol nous font baver d’envie ? N’hésitez plus, délocalisez-vous. Venez à Montpellier !
Car pourquoi prendre l’avion pour aller si loin alors qu’on peut, ici même, s’emplir le regard du radieux avenir. Ici, à ses pieds, juste devant l’entrée de son immeuble ?
Forêts de grues à perte de vue…
La flamants roses et les hérons cendrés sont définitivement passés de mode. On en a tous soupé des photos de la Terre vue du ciel, des paysages immenses qui nous donnent le vertige, des étendues vertes, blanches, bleues, à perte de vue. Nous avons été surchargés d’images de paradis au point d’en avoir la nausée. Et si cette sensation de vertige et de mal-être devant les catalogues de voyages du club Med ne vous a pas encore pris à la gorge, ça ne saurait tarder.
Des spécialistes du comportement, psychologues, psychiatres et comportementalistes ont été embauchés il y a peu dans notre bonne ville, et ils ont tracé l’esquisse de nos envies masquées. Car au fond de chaque être humain le rêve ne s’exprime pas toujours clairement, on croit aimer et on se trompe souvent. Eux savent ce qui nous enchantera. Tours Eiffel de grues rougeâtres, pompes à béton, camions-toupies de granulats calibrés, voilà les fondations réelles de nos espoirs, qui nous dessinent notre radieux avenir.
A Montpellier, n’hésitez plus : à vous les randonnées de chantier, bottés de caoutchouc renforcé, de chaussures de sécurité, casqués de rouge fluo. A vous les sandwich-pizza au milieu des palettes de tuiles roses, des camions de rude sable anthracite, des montagnes de parpaings au gris tendre. A vous les effluves enivrantes du macadam fumant qu’on étale, les horizons zébrés de ces mâts de cocagne se découpant sur fond d’azur.
Ah, le rythme lancinant des marteaux-piqueurs, les mélopées psalmodiées de milliers de poitrines de maçons, de plombiers, de plâtriers, d’électriciens, tous rudes à la tâche !
Montpellier, vous y viendrez. Découvrez votre avenir radieux !
Les medias y tiennent, il y a réchauffement du climat. Les medias en sont sûrs, le responsable est le CO2. Les medias nous gratifient accessoirement d’alertes à propos de tout un tas de catastrophes prévisibles comme la disparition des neiges du Kilimandjaro, l’engloutissement des Marquises, des Tuvalu et du Bangla Desh, la disparition des ours blancs et un passage continu des cargos autour du pôle nord.
Et pourquoi le CO2 serait-il responsable de tout cela ?
Le media le savent : tout simplement parce que le CO2 est en augmentation régulière à cause de la combustion des énergies fossiles. Le raisonnement des media est simple : la température semble monter, la preuve : les moineaux volètent paraît-il plus au Nord que d’habitude et les stations de ski se plaignent du manque d’enneigement qui va les obliger à se reconvertir en Bahamas d’altitude en 2350 (l’année, et aussi les mètres) pour permettre l’évasion fiscale.
Donc, suivez bien le raisonnement : si on a une chose qui augmente en même temps qu’une autre, il y a relation de cause à effet. C’est ce qu’on appelle la science expliquée par les media.
Reste à trouver le moyen qu’utilise le CO2 pour nous réchauffer ? Puisque personne ne commercialise de poêle à CO2, comment ce diable de gaz fait-il pour fabriquer du chaud ?
Solution : vive l’effet de serre !
L’effet de serre c’est ce que fait un jardinier en mettant ses tomates dans une boîte transparente : ça fait mûrir les légumes plus vite. Le jardinier empêche l’air chaud de s’évader grâce à du verre, du plastique, ou n’importe quoi d’étanche à l’air qui laisse passer les rayons du soleil. Eurèka !
Suivez bien le raisonnement : supposons que le CO2 soit plus léger, qu’il veuille bien s’installer autour de la Terre, et qu’il empêche l’air de se refroidir au contact de l’espace. Plus on aura de CO2, plus il isolera la Terre et plus elle sera chaude. C’est bien connu : les jardiniers les plus malins fabriquent des serres avec des parois de plus en plus épaisses (mais pas trop car il ferait trop chaud pour les tomates).
Bon, le CO2 s’en fout de toutes ses suppositions. Il est plus lourd, il n’est pas isolant, il se mélange tranquillement à l’air ambiant, donc il est incapable de réchauffer quoi que ce soit par le moindre processus. Moralité il ne fait RIEN.
Sa célébrité médiatique lui permet donc de mériter amplement son Oie-loue ! Bravo le CO2 !
De l’argent, vous en avez. Un peu. Et plutôt qu’il dorme bêtement dans une cassette et se déprécie au cours du temps vous l’avez mis au travail. A l’écureuil, ils l’ont aussitôt embauché, sans hésiter. Et depuis, du lundi au vendredi, pendant que vous mangez, que vous dormez, que vous regardez la télé ou que vous faites l’amour, et même pendant que vous travaillez, quasiment 24h/24, votre argent n’arrête pas de faire des petits. Il s’amplifie, grossit et grandit en âge et en sagesse et attend l’occasion d’une nouvelle maison, ou pourquoi pas, plus tard, quand vous vous arrêterez, d’ajouter du confort à votre retraite.
Las, depuis quelques mois ça ne marche plus. C’est la crise, le trou, la déconfiture, la cata annoncée. L’argent aurait-il pris des vacances ? Au lieu de faire des petits, maintenant il se serait mis à faire des trous, comme un enfant sur la plage de Palavas-les-flots? On peut se poser la question…
L’enfer des travaux forcés
Il faut dire qu’à ce rythme de galérien auquel on soumettait notre argent on peut le comprendre. Pas de week-ends, pas de vacances, pas de congé de paternité ni même de sécurité sociale (où il y a un trou). S’il est malade, aujourd’hui, notre pauvre argent n’a pas les moyens de se soigner. Voilà où le bât blesse.
Alors, monsieur l’Euro, ça ne va pas très fort, on dirait ?
M’en parlez pas ! Vous avez vu nos conditions de travail ? Le yoyo à la bourse, le blanchiment forcé, les dessous de table, les placements pourris… Vous croyez que c’est une vie de travailler pendant que nos patrons se la coulent douce et peaufinent leurs parachutes ?
Mais enfin, vous mettez en péril l’économie ! Vous ne travaillez plus ?
Non, on a été virés !
Virés ? Comment ça ?
Ben oui, on a fait grève. On a fondé un syndicat avec les dollars, les yuans, les pesos, les livres. Puis on a été voir les financiers : « Si vous n’améliorez pas nos conditions de travail, les 35 heures, la cantine, la pause café et les congés payés on se met en grève. Voilà le préavis. »
Et alors ?
Alors on nous a répondu : « Voilà votre préavis… de licenciement ». Puisque vous faites grève on vous met à la porte. On va vous remplacer les bonnes volontés ne manquent pas. On va trouver des francs, des lires, des marks… ou même des roupies, des roubles… On va délocaliser… Bref, tout l’argent a été viré !
Où ça ?
En Suisse, à Monaco, au Liechtenstein… dans tous les paradis fiscaux ! Il ne reste plus un Kopeck !
Et alors ?
Alors ? Tout s’est cassé la gueule. On est allés tous pointer au chômage. Et avec l’ANPE, on ne touche plus beaucoup.
Même là ?
Eh oui, à l’ANPE il nous ont dit de reprendre un emploi sinon on perdait nos indemnités… Seulement les seuls qui sont embauchés c’est les anciens francs, les écus, les roupies de sansonnet… Il y a même des boutons de culottes. Plus de place pour le vrai bon argent, le pro, qui connaît son boulot. Donc l’ANPE nous a virés aussi. De toutes façons, ils n’avaient que des boutons de culotte usagés…
Et qu’allez-vous faire ?
On va tenter de se redorer la pilule… Combien de temps ça va prendre, on n’en sait rien, mais bon.
Lorsqu’ils disent la messe, les curés effectuent-t-ils un travail ?
Les députés ont largement passé sous silence une conséquence importante de la loi en cours d’étude sur le travail dominical. En effet, monsieur le curé fait son office public ce jour là. Dans l’église proche de chez vous effectue-t-il ce jour là un travail ? Et dans ce cas risque-t-il de tomber sous le coup de la nouvelle loi ?
On sait que des amendes dissuasives sont prévues pour les commerces qui dérogeraient aux obligations légales, et malheureusement si les curés se mettent dans l’illégalité, ils devront payer pour dire la messe de dimanche. Les débats régulièrement reconduits à l’Assemblée Nationale risquent donc, s’ils aboutissent, de faire crier « ouille ! » aux ouailles au vu des ressources de l’Eglise qui ne pourrait payer ce nouvel impôt.
Car bien entendu fermer le dimanche est impensable, c’est le seul jour où les églises ouvrent leurs portes et elles risqueraient rapidement de sentir le moisi et de tomber en ruine, faute d’entretien. Par ailleurs le dimanche étant le seul jour où les catholiques pratiquants pratiquent, impossible d’y couper. Il faudrait donc que des amendes soient payées, coûte que coûte.
Au vu des ressources paroissiales de nos villages ce serait alors à l’autorité supérieure de s’acquitter en lieu et place de ses malheureux curés. Les évêques réclameraient alors des fonds – qui hélas ne seraient pas baptismaux – auprès des archevêques, lesquels seraitn obligés de s’adresser à leurs cardinaux. Ceux-ci en seraient réduits, après avoir cherché aux quatre coins cardinaux,à demander au Vatican in fine et sans finasser de faire un chèque papal au Trésor Public français.
Le Pape dans tous ses états
Le Pape qui ne l’entendait pas de cette oreille (ni tellement de l’autre, vu son grand âge) aurait cependant rétorqué à notre ex-Ministre de l’Intérieur qu’en réalité les prêtres ne travaillent pas le dimanche : ils officient. C’est officiel. Jamais à court d’arguments notre ex-ministre a alors fait remarquer que pendant l’office se produit la quête, et que si la quête de la vérité, de la sérénité, du pardon du Ciel ne regardent pas les impôts, la quête de quelque monnaie sonnante et trébuchante appelée Denier du Culte concerne l’Etat. Et la question qui se pose alors est de savoir si ce dernier denier assimilable à une vente doit être assujetti à la TVA ? Et dans ce cas, à quel taux ?
La TVA, rappelons-le, est une Taxe à la Valeur Ajoutée. Autrement dit, lorsque quelqu’un ajoute de la valeur par exemple à un morceau de bois en le transformant en meuble, une taxe sur la valeur de la vente du meuble est prélevée. Monsieur le Curé ne fait pas autrement, il ajoute de la valeur aux âmes de ses fidèles en prêchant la bonne parole. Comme le menuisier, il donne une forme plus élaborée à la foi de ses fidèles, lesquels paient ce service au moment de la quête. Il y a donc bel et bien valeur ajoutée.
Devant ce raisonnement le Pape n’en croyait toujours pas ses oreilles.
Taxe artisanale ou revenu professionnel ?
« Cependant », continua l’ancien locataire de Bercy, « il faut rappeler que pour les artisans la TVA est à 5%, alors qu’elle est de 19,6% pour les industriels, ce taux réduit étant destiné à favoriser l’artisanat et à faire vivre le tissu social.
Dans ces conditions et sous cet éclairage particulier on conçoit bien que monsieur le Curé puisse être assimilé à un artisan lorsqu’il officie dans sa petite église de quelques dizaines de paroissiens. Il devrait donc payer à l’état 5% de sa recette. »
Le Pape en était abasourdi. Nicolas poussa son avantage :
« Cependant examinons à présent le cas fort différent d’une cathédrale. A Chartres ou à Notre Dame l’officiant s’adresse à plusieurs centaines de croyants. Dès lors, a contrario d’un véritable artisan, il se comporte en véritable chef d’entreprise. Pour peu qu’il officie devant un parterre de polonais fort pieux, il serait amené lors de la communion à se munir d’une machine à hosties automatique sous peine de faire durer sa messe plusieurs heures. Il s’agit alors bien là d’une production industrielle et la TVA à 19,6% semble s’imposer. »
Nicolas continua derechef :
« On peut également remarquer que Notre Dame est riche, que la bâtisse est imposante et ressemble plus à un siège social d’établissement ayant pignon sur rue qu’à l’échoppe d’un plombier, fût-il polonais. La cathédrale ne devrait-elle pas, dès lors, figurer au registre des sociétés et soumettre sa comptabilité à un commissaire aux comptes ? »
La carte maîtresse de Nicolas Sarkozy
Tous ces points litigieux avaient mis le Pape, qui voyait fondre sa cassette à vue d’œil, dans tous ses états. La discussion menaça de s’éterniser et le ministre de l’intérieur se dit qu’il risquait de se voir refuser son prochain divorce et de rater bientôt son avion pour Paris…
Heureusement, en parfait stratège Nicolas avait tout prévu. Il présenta alors au Pape son ami Bigard qui l’accompagnait et proposa quelques minutes de détente avec le sketche de la chauve-souris enragée. Le pape rit beaucoup et tomba dans le panneau : il en redemanda. Bigard dérapa alors finement (si l’on peut dire…) sur des histoires beaucoup plus graveleuses comme il sait si bien le faire.
Le Pape qui en avait vu d’autres dans une vie antérieure aurait pu continuer à éclater de rire sans vergogne, n’eut été la nonciature qui assistait à l’entretien. Devant l’Opus Dei, plus question de rigoler aux détails salaces de J-MB sauf se faire excommunier sur le champ. Et un Pape excommunié ce serait le monde à l’envers…
Volens, nolens, il fut obligé de mettre illico tout le monde dehors. Grâce à cette astuce remarquable Nicolas et Jean-Marie furent expédiés par les gardes suisses vite fait sur le Tarmac où Bolloré battait la semelle.
Quelle stratégie exemplaire !
En ce moment où se discute à nouveau la loi sur le travail dominical Nicolas va-t-il retourner au Vatican ? Gageons que cette fois il n’emmènera pas Bigard dans ses valises. Il paraît qu’il a trouvé mieux pour séduire le pape.