L’âge du fer ou le début de la fin ?

La civilisation de Hallstatt qui a émergé vers 1200 ans avant notre ère a été la première a initier les mauvaises pratiques du progrès. Le mot maudit a certainement été inventé à ce moment là, lorsque sont apparus les premiers forgerons capables de fabriquer des lances et des flèches à pointe de fer comme celles qu’on a découvert dans les tombes autrichiennes de nos ancêtres.

Déjà avec la taille des premiers silex…

Depuis l’âge de pierre l’homme n’a fait que rechercher bêtement plus de confort, plus de bien-être, et à se complaire dans le luxe. Il n’avait pas connu l’heureux exemple de l’âge des dinosaures qui ne connaissaient rien de tout cela et vivaient heureux, sans grotte, ni feu, ni hutte, uniquement avec leurs crocs, il y a plusieurs millions d’années. Avec l’homme apparu beaucoup plus tardivement tout ce bonheur de la vie sauvage a foutu le camp sans crier gare.

Déjà avec la taille des premiers silex qui se sont avérés trop coupants et trop appointés et leur cortège de blessures domestiques on aurait dû arrêter là les découvertes inutiles. Certes, la chasse au mammouth était plus efficace, et les tranches de cuisses de léopard des neiges taillées plus finement pouvaient être offertes au grand-père édenté qui en était privé jusque là mais était-ce vraiment un bienfait ? Les enfants qui piquaient la hache polie de papa pour s’amuser dans la cour (du village, pas de l’école qui heureusement n’existait pas) s’en servaient pour jouer aux cow-boys et plus d’un crâne a été égratigné par l’obsidienne paternelle.

Avant le fer, le cuivre puis le bronze avaient déjà sonné le glas des périodes heureuses

Ces premiers déboires de ce qu’on appellerait plus tard la “civilisation” allaient-ils servir de leçon aux descendants de ces époques heureuses ? Hélas non ! Car après le silex il y eut le cuivre. Puis le bronze. Puis Léonard de Vinci qui inventa l’hélicoptère et Einstein la relativité, après tout un tas d’inventions néfastes comme celle de l’électricité, qui bien entendu n’apporte que la dé-so-la-tion. On ne compte plus les Claude François électrocutés dans leur bain et les condamnés passés à la chaise électrique ce qui montre que l’électricité peut tuer, sans parler des brûlures des plaques de cuisson ou des ampoules qui grillent sans prévenir : qui ne s’est pris un coin de porte dans la figure en allant chercher les foutues bougies dont on ne sait plus où elles sont passées ? Aujourd’hui les centrales nucléaires nous claquent dans les doigts au moindre tremblement de terre accompagné d’un vulgaire tsunami. Que se serait-il passé si Tchernobyl avait été implanté près des côtes et provoqué ces gigantesques inondations ? On en frémit d’avance (et rétrospectivement). Car même lorsque, comme les nuages, les flots s’arrêtent aux frontières, comment passer en voiture à travers un mur d’eau de 10 mètres même muni d’un visa officiel pour l’Europe de l’Est ?

Faire halte à Hallstatt ?

A Hallstatt, à l’apparition des premiers instruments du nouveau métal qui allait remplacer le bronze, des inscriptions très parlantes témoignent de la levée de boucliers provoquée par cette nouvelle technologie. “Le fer, pourquoi faire ?” c’est clair. “L’alcool, oui. L’eau ferrugineuse, non  !”. Ou encore “A bas le tétanos !” et “Demain, plus personne ne saura couler un bronze !” ne sont que quelques slogans parmi d’autres de ce qui étaient déjà des manifestations écolo.

Plus tôt dans l’histoire le bronze et le cuivre qui commençaient à remplacer la pierre avaient eux-mêmes été vilipendés, comme en témoignent sur les parois de certaines grottes les ancêtres des slogans : “Dura lex, but silex” ou “Le silex c’est inoxydable” ou “Teint cuivreux plaît aux gueux”. C’étaient déjà les doutes des écolos de l’âge du fer, qu’hélas on ne sut pas prendre au sérieux.
Ah, le doux temps de la diligence et du crottin sur les routes… Vous en reprendrez bien un peu ?

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« Friter tue ». Il faut règlementer cette pratique dangereuse

Une enquête chez nos amis belges est en passe d’être rendue publique, et ses constatations font froid dans le dos. Chez nos voisins pour qui les frites sont un plat national on constate en effet un taux de mortalité important. Chaque année, de nombreuses personnes décèdent, et dans une proportion proche de 95% ces gens, de toutes conditions et de tous milieux, se nourrissent abondamment de frites tout au long de leur vie.

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Alertée par ces nouvelles Roseline Bachelot a décidé de prendre des mesures afin de lutter contre ce qui menace de devenir un véritable fléau.

Une campagne nationale

Comment faire baisser de manière importante la consommation de frites en France ?. Interdire la vente de pommes de terre semble une mesure inappropriée car on peut très bien en faire des gratins, des purées, voire des pommes au four qui n’ont jamais eu un impact aussi dramatique que la frite. Elever leur prix de manière substantielle par une taxe dite de solidarité qui serait reversée à l’assurance maladie se heurterait à l’action des nombreux lobbys tapis dans l’ombre à Bruxelles, appuyés par de nombreux think tank très actifs.

Reste alors la solution éprouvée qui a si bien réussi dans le cas du tabagisme : la dissuasion par la peur.

Un projet calqué sur cette action a donc vu le jour au niveau ministériel. Une information de dangerosité serait appliquée de manière obligatoire sur l’emballage, et reprendrait les phrases d’alerte. Le premier projet qui a été présenté dans cette optique par une grande agence de communication nationale semble avoir fait l’unanimité.

Il va de soi que tout friteur, toute friteuse sera alertée par l’inscription, et hésitera à demander un double-frites en accompagnement de sa viande hachée. Mais pour expliciter de manière plus convaincante cet avertissement il serait bon de porter l’accent sur les dangers réels encourus par le friteur ou la friteuse. En voici un exemple au dos de l’emballage fritonnier :

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Les friteurs qui ont en général un fort penchant pour la bière seront certainement sensibles à la petite phrase de conclusion. Mais une petite étiquette pourrait également être imprimée sur le côté de l’emballage pour compléter l’information :

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Ainsi avertis, nos compatriotes diminueront probablement d’au moins un tiers leur consommation de frites affirme la ministre de la Santé.

L’aide aux friteurs impénitents

Une association d’aide aux intoxiqués friteurs sera également mise en place en parallèle, pour combattre la fritaddiction qui devient pour certains un véritable vice, qui s’avère au final être un vice de formes.

Reconnue d’utilité publique cette association s’étendra dans l’année et servira de base à un projet plus ambitieux, Friteurs sans frontières, une ONG qui pourra bénéficier de subventions importantes du ministère de la santé, principalement pour assurer le coût des appels et des assistances psychologiques par téléphone. Une étude technique spéciale sera demandée aux professionnels de la téléphonie pour les installations des centres d’appel. Il est hors de question en effet que lors des communications il y ait de la friture sur la ligne !

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Lutte contre les tremblements de terre : empêcher les relations sexuelles illicites

En Iran la science bénéficie d’un soutien supplémentaire par rapport aux autres pays : elle est efficacement secondée par la religion. Les imams et autres ayatollahs ont probablement une relation directe avec Allah, qui leur fait passer des manuscrits enluminés rédigés en Persan sur la mécanique quantique, le Big Bang ou la théorie des cordes, très utile sur la grand’place de Téhéran avec la dynamique des jets de pierre. Ainsi un imam en sait souvent autant que son collègue du labo proche, ils échangent ainsi sous la gandourah, en permanence, des infos de première main.

Dans le domaine des tremblements de terre on a pu ainsi profiter des analyses éclairées de l’ayatollah Kazem Sedighi qui va certainement publier rapidement le résultat de ses recherches dans la revue « Sciences ». Chance pour nous, il nous en a offert la primeur comme nous le révèle un article du Nouvel Observateur, pour lui « les catastrophes naturelles sont le résultat de notre propre comportement ».

Une analyse très intéressante

On sait grâce à la Bible, le traité de physique fondamentale divin transmis précieusement par des générations d’évêques, que Noé par exemple a pu sauver la création uniquement parce qu’il a construit l’Arche avant le déluge, lequel était provoqué par le comportement des hommes, une accumulation de « mauvaises manières » à Sodome, Gomorrhe et autres lieux. C’est vrai que si vous volez impunément votre prochain, si par exemple vous emportez dans vos bagages une tonne et demie d’or volée à un peuple en 23 ans de règne, Allah vous punit immédiatement en faisant trembler votre avion au décollage. C’est un événement incontestable à l’appui des dires de notre imam qui en a tiré ses leçons.

Partant de la constatation qu’en Iran « beaucoup de femmes mal habillées corrompent les jeunes » car, ne portant pas le niqab, elles excitent la concupiscence des jeunes iraniens qui n’arrivent pas à se maîtriser, la conclusion s’impose d’elle-même. En Iran en effet l’atmosphère est surchauffée et les jeunes gens se sentent de plus en plus corrompus. Ils séduisent alors ces femmes mal habillées, c’est-à-dire habillées comme en France, à Romorantin par exemple où l’atmosphère plus fraîche sans doute ne produit pas les mêmes effets sur les jeunes gens.

A Téhéran des femmes habillées comme à Romorantin se laissent donc séduire par ces jeunes iraniens en rut. Horrible ! Ou bien elles ne sont même pas mariées et ont quand même avec ces malheureux jeunes gens (souvent des étudiants sans emploi ou sans ressources) des relations sexuelles illicites. Voilà la cause dévoilée !

L’augmentation des relations sexuelles illicites est la cause de l’accroissement des tremblements de terre, estime l’ayatollah Kazem Sedighi, imam de la prière du vendredi de Téhéran, cité samedi 17 avril 2010 par le quotidien Aftab.
Les relations sexuelles hors mariage sont officiellement interdites en Iran (La loi de protection contre les tremblements de terre).

Le verdict est dont tombé comme un couperet, une pendaison sur la place publique ou une lapidation dans la rue : « Les catastrophes naturelles sont le résultat de notre propre comportement », a déclaré l’ayatollah, avant d’ajouter que « l’augmentation des relations sexuelles illicites fait accroître le nombre des tremblements de terre ». Il renchérit : « beaucoup de femmes mal habillées corrompent les jeunes », faisant référence à un non-respect de la tenue islamique.

A Romorantin les femmes sans niqab sont maintenant regardées d’un autre œil.

Une dénonciation éclairée des religieux conservateurs

Souhaitant à tout prix éviter de futurs tremblements de terre les religieux conservateurs, ces hommes éclairés soucieux de l’avenir de leurs ouailles (aïe-aïe) dénoncent régulièrement le non-respect du code vestimentaire islamique strict par une partie des jeunes iraniennes, en particulier à Téhéran et dans les grandes villes du pays.

La nouvelle mode à Romoratin

« Nous n’avons pas d’autre choix que de nous conformer aux règles de l’islam », a affirmé l’ayatollah Sedighi, en rappelant les récents propos du président Mahmoud Ahmadinejad qui avait mis en garde contre les risques de séisme à Téhéran.

Kazem Sedighi a également affirmé qu’il « fallait un effort collectif » pour régler les problèmes de la société provoqués par « l’augmentation de l’âge du mariage et du nombre de divorces ». Gageons qu’avec les recherches pointues de ces autorités et leurs discours sensés toute la population iranienne est de plus en plus soucieuse de suivre leurs recommandations.

La question annexe qui est à l’étude maintenant par les religieux d’Iran est « Y a-t-il eu une importation massive de viagra en Haïti vu la violence du séisme ? » Une enquête est en cours par les reporters islamistes iraniens. L’ayatollah Sedighi ne s’est en revanche pas prononcé sur l’interaction qui pourrait intervenir entre l’activité des volcans islandais et le port du string.

Appel à volontaires

On se souvient du rapport Kinsey sur la sexualité humaine, ou de braves docteurs ont demandé à des couples de faire l’amour en laboratoire (sur des paillasses ?) afin d’observer leurs comportements, leurs réactions, leur rythme cardiaque et leur tension sanguine avant et après l’effort.

Après la communication de l’ayatollah Kazem Sedighi un test va être réalisé pour quantifier le nombre de tremblements de terre consécutifs à des relations sexuelles licites et illicites. Des couples mariés et non mariés vont devoir faire l’amour de manière répétée sous contrôle médical et les secousses sismiques enregistrées pendant leurs ébats seront analysés pour comparer leur intensité suivant que les relations sexuelles sont licites ou illicites.

Si vous êtes volontaires, veuillez contacter le journal qui transmettra vos noms et adresse à l’ayatollah. De jeunes couples peuvent également faire l’objet de ces expérimentations, avant puis après leur mariage, pour obtenir des résultats exempts d’erreurs. A noter que les couples seront installés dans un bâtiment aux normes antisismiques, pour éviter tout désagrément et des frais de réparation du laboratoire ou de reconstruction qui grèveraient par trop le budget de l’expérience.

La science est bien une formidable source de progrès !

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Dérèglement du Climat : à Brisbane ça commence en 1841 !

Ouf, les eaux se retirent

A Brisbane on est partiellement soulagé aujourd’hui : le niveau des eaux commence à baisser.
Les habitants vont peut-être pouvoir rentrer chez eux, dans quelques jours. Pour faire bref, la ville entière est inondée et du point de vue de l’étendue des dégâts cela ressemble fort à Katrina, l’ouragan qui a dévasté la Nouvelle Orléans. Déjà dans cette ville des USA l’homme était clairement responsable, non pas du dérèglement du climat qui en fait est plutôt discret côté ouragans mais de l’entretien des digues.

Brisbane, 1893

Car si les ouragans, depuis 30 ans, ne sont ni plus fréquents, ni plus violents, il y en a toujours (s’il n’y en n’avait plus le climat serait sans doute vraiment déréglé!). Et un ouragan qui risque de revenir régulièrement, on s’en protège. A la Nouvelle Orléans le lac tout proche de la ville a été la source de l’envahissement par les eaux, lorsque l’ouragan a fait monter son niveau et que les digues mal entretenues ont cédé par endroits.

Bon, vont nous dire les sceptiques du réchauffement créé par l’homme, les digues ce n’est pas le réchauffement !

On peut leur répondre ceci, sans risque de se tromper : A Brisbane il y a eu des inondations ca-ta-stro-phi-ques, or à Brisbane il n’y a pas de digues mal entretenues. C’est seulement le dérèglement du climat provoqué par les hommes qui a provoqué ces inondations. C’est une inondation biblique ont affirmé les autorités !

Et le dérèglement du climat ça ne date pas d’hier puisque déjà en 1841 les eaux se sont élevées jusqu’à 8m43 au dessus du niveau normal nous explique Wikipedia. En 1893 les eaux ont monté jusqu’à 8m35. Et aujourd’hui la cote est un peu au dessous de ces maxima, mais à peine ! Bon en 1974, le niveau a été un peu moins haut, à peine 6m60, mais en 1974 on craignait une soudaine glaciation… CQFD

Des inondations à répétition

Voilà bien la preuve que le climat se dérègle à cause de l’homme. Avant la découverte de l’Australie on n’a pas de témoignage d’inondations aussi catastrophiques, et avant que Brisbane n’ait été construite, Brisbane n’a jamais été inondée. La succession implacable des inondations est claire : 1841, 1893, 1974, 2011 ! La faute à l’homme, c’est évident.

Il faut le croire puisque c’est le GIEC qui l’affirme. Et le GIEC c’est l’ONU. Et l’ONU c’est la parole divine !

Quoi ? Vous ne croyez pas en Dieu ? Alors vous n’êtes que des Mé-cré-ants !

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Quand les bretons faisaient trop de grillades…

Au Musée Breton de Quimper une borne interactive nous parle du passé, et l’on découvre que nos ennuis avec le climat ne datent pas d’hier. Du Néolithique à l’époque romaine, la rivière de l’Odet qui traverse la ville formait un petit lac, le niveau des océans s’élevant à plusieurs mètres au dessus du niveau actuel.

Quimper aux temps romains…

Bien entendu les chercheurs ont été intrigués par cette découverte. Au GIEC une cellule de crise s’est penchée sur les données de l’époque pour comprendre comment un tel événement avait pu survenir. Evidemment, on le sait aujourd’hui grâce à leurs travaux, tout événement climatique ne peut survenir qu’à la suite d’une seule et unique cause : le réchauffement climatique créé par un excès de CO2 dû aux activités humaines. Les media nous le rabâchent à longueur de désinformation : s’il fait chaud, c’est le réchauffement, et s’il fait froid c’est à cause du réchauffement. Le Climat ne sait plus où il en est.

Le problème est d’expliquer cette hausse des océans au Néolithique. Aucun 4×4 n’avait été construit, les centrales à charbon n’étaient même pas en projet et le pétrole ne brûlait que dans les lampes des artistes de Lascaux, une consommation estimée à moins de quelques marmites par an.

« Quel est donc ce mystère ? » se demandait-on dans les cénacles de la recherche climatique. D’où pouvait venir ce CO2, en excès au point d’avoir des conséquences aussi dramatiques ?

Appétit d’ogre et CO2 en excès

On ne connaît – grâce au consensus médiatique – qu’un seul ennemi de la Terre et de son fragile équilibre : l’homme. Posez la question à Denis Cheissoux ou Al Gore, même s’il fait froid le climat se réchauffe puisque le CO2 grimpe. Ces braves gens nous apprennent qu’un animal de compagnie a une plus forte « empreinte écologique » (en charabia dans le texte) qu’un 4×4, d’après ce qu’ont calculé de sympathiques grenoblois dans le magazine « Ça m’intéresse, même si souvent ça me pollue les neurones ».

Au Néolithique le fonctionnement du climat étaient le même, et s’il n’existait cependant pas de media pour expliquer ce que nous devons penser sans réfléchir, les mêmes causes produisaient néanmoins les mêmes effets. Ainsi le service des fouilles du Musée de l’homme a communiqué au GIEC l’état des recherches archéologiques. Il s’avère qu’au Néolithique, dans la ria de l’Odet, les habitants adoraient les grillades, (comme on le voit, plus tard, dans Astérix). A l’époque il n’y avait pas encore de sanglier mais probablement mangeaient-ils du mammouth.

Déforestation néolithique

Il faut se rendre à l’évidence, nos néolithiques congénères n’étaient pas plus raisonnables que nous-mêmes. Pour embrocher un mammouth il faut un tronc d’arbre, et pour le faire cuire un bosquet tout entier. Très conviviaux nos ancêtres faisaient la fête en toute occasion, anniversaires, mariages, enterrements, célébration des boissons, etc. Le CO2 avait donc certainement dépassé les fatidiques 450 ppm et le climat était à la catastrophe.

Heureusement, la disparition des mammouths trop consommés mit fin à ce cycle infernal, et cette grave atteinte à la biodiversité eut une conséquence bénéfique : bien qu’ayant atteint le point de non retour le climat se rétablit doucement au cours des millénaires suivants.

Vers l’an 1200 il advint une seconde baisse du niveau des océans, probablement dûe au jeûne pascal, (non pas le parieur de Dieu mais l’incitation des chrétiens à faire pénitence) qui a de nouveau réduit les grillades inopportunes.

Le Musée de Quimper, pour on ne sait quelle obscure raison, n’en tire pas de leçons. Alors que l’étude du passé nous montre bien que la religion et la repentance peuvent avoir un effet bénéfique sur le climat…

Reste à espérer que le pape, toujours de bon conseil, nous ponde une bulle « Urbi et Orbi » pour nous donner la bonne méthode salvatrice du climat. Est-il possible qu’il soit déjà en pourparlers avec le GIEC, Dieu et Al Gore ? Ou Nicolas Hulot ?

Dieu seul le sait !

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Ryanair inaugure le « Service à Personne »

Travailler moins pour gagner plus, la recette Ryanair

Nicolas Sarkozy en est resté coi : « Travailler plus pour gagner plus », c’était sa pub, son idée géniale destinée à remettre les français au travail. « Vous avez besoin d’argent ? Restez plus longtemps au bureau et vous aurez plus d’euros en fin de mois » disait-il en substance à ses concitoyens. Ryanair a aussitôt pris le train en marche, ou plutôt l’avion au décollage, mais dans l’autre sens. Son raisonnement est simple : tout ce que les gens considèrent comme allant de soi, donc gratuit, il suffit de le faire payer. Ainsi, en travaillant moins Ryanair gagne beaucoup plus. L’idée s’est avérée très rentable.

Ainsi par exemple vos bagages de soute étaient jusqu’à présent gratuits : vous aller maintenant payer la moindre valise en plus du prix du billet. De même votre collation, votre verre d’eau, votre couverture de nuit, vos sacs à vomir, j’en passe et des meilleures…

Le 17 novembre un avion Ryanair en provenance du Maroc n’a pu se poser comme prévu à Beauvais à cause de son retard : aéroport fermé. L’équipage décide alors de larguer tout le monde par les hublots au dessus du terrain. Malheureusement cette solution doit être abandonnée : peu de passagers savent voler et il n’y a pas de parachutes à bord. Aussi l’avion se détourne-t-il vers Liège, à 450 km de là. Cas de force majeure…

Une compagnie de « Gros C…s » (traduction de Low Cost en Irlandais).

Dans ces circonstances n’importe quel passager penserait que la compagnie se doit de lui fournir une collation pour s’excuser, le loger dans un hôtel pour la nuit, et le rapatrier à Beauvais le lendemain… Mais tout cela coûte de l’argent, et Ryanair est une compagnie « Low Costs » (traduisez « Gros c…s« ), qui n’a pas les moyens de vivre – en dehors des royalties et autres subventions des municipalités des aéroports qui l’hébergent. L’équipage quitte donc le navire et s’en va, non sans emporter les boissons du bord et fermer à clé les toilettes (le PQ « aviation » coûte la peau des fesses).

Vous voilà donc bloqué dans un avion sans ailes (c’est-à-dire cloué au sol, moteurs arrêtés, pas de chauffage, WC bouclés, rien à boire ni à se mettre sous la dent), sur le parking de Liège (Belgique) au lieu de Beauvais (France). Ryanair permet pourtant d’habitude, moyennant supplément bien sûr, de s’offrir des à-côtés sonnants et trébuchants… Mais là, impossible, l’équipage est parti. La soirée risque d’être longue. Elle a duré jusqu’à 3 h 30 du matin.

C’est ce que l’on appelle le « Service à Personne » breveté par Ryanair

Quelques jours auparavant, la compagnie avait annoncé un bénéfice net de 424 millions d’euros au premier semestre (+ 13,5 %). Travailler moins pour gagner plus ? Ça marche !

Quand le papier toilettes sera-t-il payant ?

Voilà une bonne question, en effet. Pas si saugrenue que cela puisque Ryanair a déjà envisagé de faire payer l’accès aux toilettes durant le vol, sans préciser si le papier était prévu ou en option… Aussi en tant que spécialistes du RIEN nous avons gambergé pour aider Ryanair à glaner çà et là qualques suppléments bienvenus. Et découvert que le passager avait, sans bourse délier, tout un tas de choses gratuites. Quelle horreur !

Les toilettes et leur papier, les sièges passagers, l’air que l’on respire, réchauffé et filtré, l’accès aux coffres à bagages, les sac à vomir, les Life Vest, l’oxygène en cas de décompression, le personnel de bord, que sais-je encore, tout cela est compris dans le prix du billet ! Quel manque à gagner, n’est-ce pas ?

Faisons une petite incursion dans le futur. Bientôt chez Ryanair, après avoir imprimé votre billet chez vous (si vous n’avez pas d’imprimante cela vous coûtera 30 euros) vous allez payer le droit d’entrer dans l’avion, le sourire de l’équipage, le siège à bord, la ceinture de sécurité, la veste de sauvetage en cas d’amerrissage, le masque à oxygène (débit minimal : 1 euro le m3, 5 euros pour les asthmatiques), l’escalier de descente à l’arrivée (à Marseille on n’utilise pas les couloirs de débarquement mais on marche sur le tarmac, c’est moins cher pour la compagnie).

Les annonces en cas d’urgence seront donc modifiées :

« En cas de dépressurisation les masques à oxygène tomberont devant votre visage dès que vous aurez glissé 10 euros dans la fente au dessus de votre tête. Si vous n’avez pas de monnaie on accepte des billets d’un montant supérieur. Si vous n’avez pas d’argent vous devrez sauter dans le vide. En cas d’amerrissage forcé, les vestes qui sont sous votre siège pourront être débloquées après versement de 30 euros, en espèces uniquement. Les chèques ne sont pas acceptés. Les voyageurs ayant au moins 10 euros pourront nager jusqu’aux embarcations, ceux n’ayant pas de ressources devront aller jusqu’à la côte.

Nous vous remercions de votre attention. »

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Manifestations, où ça des manifestations ?

Succès complet pour les Rolex en solde dans les hyper

François Fillon et Nicolas Sarkozy interrogés sur les récentes grèves et manifestations contre la loi sur les retraites n’en revenaient pas.

 « Quelques passants qui traversaient une rue avec des pancartes ? A quel endroit ? » a demandé Nicolas à son premier ministre. « J’ai fait mon jogging dans les jardins de l’Elysée mardi matin, il y avait bien deux écureuils qui se couraient après mais ils n’avaient pas de pancarte, je l’aurais vue ! »

 Les syndicats parlaient de 3 millions de gens dans la rue !

 Pas 3 millions ! 3 gens. Je les ai vu, ceux-là.

 Ah bon ? Et c’était quoi ?

 Une bagarre de poivrots sur un boulevard, à trois heures du matin quand je rentrais avec Carla. Ils avaient dégommé une pancarte de sens interdit, c’était ça leur banderolle ! J’ai dit à un mec « Casse toi, pov’ con ! » Il a rien compris…

 Pourtant c’était clair ! Bravo !

 3 millions ? Ils ont dû confondre avec samedi, dans les supermarchés, la promotion sur les Rolex. Il paraît que ça a fait un tabac !

 Sur les Rolex ? Merde, moi qui en voulais une !

 3 millions, rien que ça ! Les syndicats racontent n’importe quoi.

 C’est vrai. Et d’ailleurs la police les compte, les manifestants, non ?

 Tu parles que je le sais ! Quand j’étais ministre de l’intérieur, c’est moi qui les ai formés.

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Faisons des offrandes au Dieu Climat !

« Cette saison des pluies meurtrière, la plus violente jamais enregistrée au Mexique, met en évidence « l’urgence » d’un accord « mondial » à la prochaine conférence internationale sur le climat prévue pour fin novembre à Cancun dans le sud-est du pays. » a déclaré mercredi le président mexicain Felipe Calderon.

Felipe Calderon est plein de bon sens. Déjà au Moyen Âge, la peste noire envoyée par Dieu a ravagé l’Europe pour punir les hommes de leurs péchés. Heureusement de nombreuses auto-flagellations et autres combustions de sorcières ont permis d’en venir à bout par la grâce de Dieu.

Aujourd’hui les sorcières ne peuvent plus être brûlées car cela dégagerait beaucoup trop de CO2, surtout à cause du balai. Il est même une hypothèse sérieusement examinée c’est que toutes ces sorcières brûlées au moyen âge provoqueraient le réchauffement constaté aujourd’hui.

Les bûchers de sorcières du passé font grimper notre température

En effet, on a découvert dans les carottages des glaces des pôles que le CO2 suit la courbe des températures, 500 à 800 ans plus tard. La chasse aux sorcières et leur cuisson aux époques passées est donc fort probablement à l’origine de la catastrophe mondiale actuelle (pas plus tard que ce matin j’ai constaté devant ma porte à 8 h une température de 0,6° de plus que mon arrière grand’père il y a 100 ans. CQFD.

La Ferme des Flagellations : sur M6 ou sur TF1 ?

Les sorcières étant ignifugées par le GIEC, il ne nous reste plus qu’une solution : réaliser des auto-flagellations pour résoudre ce furieux problème. Je propose de commencer par Felipe Calderon, Jean-Louis Borloo et quelques journalistes comme Sylvestre Huet du journal Libération. Que TF1 nous les réunisse dans une Ferme des Flagellations et qu’on les observe en slip pendant une semaine avec des rougeurs sur le dos. Je parie que le matin chez moi à 8 heures devant ma porte la température va au moins remonter de 0,3° en quelques jours !

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QuePouic crée une nouvelle chaîne de restaurants Halaï

Chaque religion n’autorise qu’une seule nourriture.

On connaît la religion juive et les contraintes de la nourriture kasher : les animaux sont soumis à un abattage rituel, et ils doivent avoir été nourris exclusivement avec des produits végétaux.
Les seuls animaux autorisés pour l’alimentation humaine sont les mammifères ayant des sabots fendus. Les poissons doivent avoir nageoires et écailles, les seiches, langoustes, homards sont proscrits. Et il est interdit de mélanger du lait et de la viande, même avec beaucoup de poivre…

Les musulmans ont d’autres contraintes : l’abattage de la viande halal demande que la tête de l’animal soit tournée en direction de La Mecque, et il est interdit de consommer du porc.

Quick, la firme de nourrissage à base de sandwichs nécessiteux a ainsi créé plusieurs points de vente respectant la coutume halal.

Cependant les adeptes de la religion Halaï ont protesté, réclamant à leur tour un respect de leur foi. Il viennent d’être exaucés avec Que Pouic, un nouveau restaurant qui vient d’ouvrir dans un petit village de la Creuse.

Halaï, la nourriture qui fait du bien !

Exclusivement végétarienne, la nourriture Halaï respecte les préceptes d’une religion aussi vieille que le monde, donc de bon aloi. Rappelons-en quelques-unes des croyances.

Pour les Halaïtes, le Dieu Poirot aurait créé le monde en sept saisons, sept jours et sept km/h dans la ville de Sète, et il a interdit de consommer :

 tout ce qui est impur, c’est-à-dire les animaux, les rochers, les troncs d’arbres et les barreaux de prison.

 et tout ce qui est d’origine divine, c’est-à-dire le poireau et l’omelette aux cèpes (Le Dieu Poirot qui ne mesurait en effet que 50 cm était moqué par ses copains qui le traitaient « d’omelette », ou petit homme. Et il haïssait les cèpes à cause du velouté que sa maman l’obligeait à manger chaque soir lorsqu’il était enfant).

Dans le paradis originel le Dieu Poirot avait créé Rahan, le premier homme, à partir d’une feuille de choux. Et Rahanne, la première femme, à partir de pétales de roses. L’endroit était pourvu d’une nourriture abondante pour tous les êtres vivants, sous forme de fruits, de légumes, de beurre breton et de gisements inépuisables de pâte à pizza.

Les extraterrestres de la planète Aï

Hélas, le Dieu Poirot dans sa toute puissance avait oublié un détail : des OVNIS apparurent un beau matin dans le Paradis Sétois, d’où débarquèrent des extraterrestres velus, très laids, munis de quatre pattes et d’une queue et provenant de la planète Aï.

Aïe l'extraterrestre !

Extrêmement paresseux au point de dormir quasiment toute la journée sous les arbres, les Aï dont la devise était « Six sétois, c’est donc ton frère » avaient repéré la belle colline languedocienne et son abondance de ressources, d’autant que les deux seuls humains qui y habitaient leur promettaient une faible concurrence. Ignorant tout cependant du Dieu créateur, les horribles Aï avaient mangé des huîtres de l’étang de Thau et des Tielles bien chaudes, leurs deux plats préférés. Devant le Dieu Poirot ils avaient alors accusé les humains de ce forfait.

Poirot, courroucé, ne fit ni une, ni deux, ni sept et ne chercha pas à comprendre. Il condamna Rahan et Rahanne à désormais cultiver leurs champs eux-mêmes sans tracteur et à surveiller les devoirs de leurs marmots chaque soir après le boulot. Ils devraient en outre les envoyer à l’école jusqu’à leur majorité dès que Charlemagne serait apparu.

Le Rite Halaï, complexité et « strictitude »

Manger Halaï fait appel à des préceptes qui ne sont pas très simples, ce que les halaïtes appellent la « strictitude ». En premier lieu il faut impérativement de l’aïl dans tous les plats, et surtout dans les croûtons à l’aïl. Un croûton à l’aïl sans aïl est considéré comme une insulte fait à l’invité à qui on le présente.

Tous les croûtons à l’aïl doivent être oints d’huile d’olive vierge première pression à froid de Haute Provence, ou du Sichuan, ou du champ le plus proche. Les légumes frais doivent avoir été abattus dans la nuit pour qu’il ne souffrent pas, mais lors de la pleine lune on doit épargner leur souffrance en couvrant leurs yeux comme dans les avions longs courriers. Seules les blettes peuvent être arrachées, si elles sont déjà blettes. Et on psalmodie pendant la cérémonie : « Tout ça ne vaut pas un radis ».

« Celui qui a le plus de blé imposera sa loi » est-il précisé dans le livre sept (qui comporte deux pages de plus que le livre cinq). Il faut séparer le bon grain de l’ivraie et de la salsepareille, quant aux tournesols ils suivront le soleil cap au sud et pas seulement dans la direction de la Mecque, de Rome ou de Jérusalem.

Des coutumes traditionnelles complexes.

Plusieurs fois millénaire, la religion Halaï comporte de nombreuses règles dont certaines d’origine assez obscure. Ainsi les topinambours seront dégustés en même temps que les rutabagas, crus, lors de la fête des moissons, et distribués avec des tickets de rationnement. En mai les jupes voleront par dessus les moulins et à ce moment là seulement les carottes seront cuites. Elles pourront alors être troquées « une carotte pour un bâton », selon le rite Aïeaïeaïe.

Vers le mois de décembre se situera le Ramdam, ou la fin des haricots,. On devra alors faire pénitence en ne mangeant que les légumes fanés ou moisis, et il y aura interdiction de mettre des cerises sur un gâteau.

Enfin une fois l’an des Contractuelles (l’équivalent des prêtresses catholiques) distribueront des prunes et des châtaignes pour la purification. Des tomates seront lancées lors de représentations, qui réuniront tout le monde dans des paniers à salade.

Les dirigeants de Que Pouic ont assuré qu’ils allaient respecter strictement ces traditions séculaires. Souhaitons-leur une réussite importante et une couverture nationale rapide pour satisfaire tous les halaïtes, aux quatre coins de l’hexagone qui comme chacun sait en comporte six, et non pas sept.

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De la physique quantique appliquée à la coupe du monde de football

L’objet sphérique du football

D’autres éléments et similitudes entre l’univers et les planètes ont aidé le professeur Unapiedra dans ses calculs. Les astronomes mayas avaient déjà pu découvrir les mouvements des astres, et savaient qu’un nombre significatif de planètes du système solaire s’aligneraient le 21 12 2012. Le savant physicien a extrapolé ces théories stellaires pour analyser le déplacement de l’objet sphérique qui est au centre du jeu de football, en tenant compte de sa vitesse et des déformations qu’il subit lors des frappes. Il a pu en déduire des probabilités sur le nombre d’alignements qui se réaliseraient entre la sphère et les montants aux angles droits des cages de but.

Pipiltzintzintli

Il se trouve aussi que le propre frère du professeur Alberto Unapiedra est Fransisco Unapiedra. Ce singulier personnage a été frappé par la foudre au cours de sa 12eme année. Il s’est comparé à un Prométhée moderne, ayant été selon lui un intermédiaire entre les Dieux et les hommes pour le transfert du feu. Depuis, il prétend que son esprit peut s’ouvrir sur l’espace-temps et entrevoir l’avenir. Francisco Unapiedra vit aujourd’hui dans l’état de Oaxaca, au petit village de Tlazoaltepec où il a une solide réputation de chaman sous le nom de Pipiltzintzintli (à vos souhaits !).

Deux autres éléments troublants pouvant accréditer la véracité des prévisions d’Unapiedra sont à prendre en compte. Le premier est que le joueur portant le n°1 de la sélection mexicaine pour le mondial 2010 est Oscar Perez. Il vient du club de Tuxtla Gutierrez, Los jaguares de Chiapas et le Chiapas est l’un des états du Mexique où une grande partie de la population est d’origine maya. Le second est qu’en juin au Mexique, on célèbre el mes de Einstein, (le mois d’Einstein) père de la relativité et source de la physique quantique.

La physique quantique, c’est l’influence que peut avoir une nouvelle dimension sur l’état de l’univers. Cette nouvelle dimension ne modifie pas les plans géométriques basés sur les trois dimensions déjà connues elle en change seulement la perception. Elle a aussi la particularité de ne pas être modélisable. Il en va ainsi par exemple des vagues scélérates, phénomène maritime pour lequel la seule physique fondamentale n’a pas toutes les explications. La physique quantique est particulièrement utile pour appréhender les phénomènes liés à l’immensité de l’espace, qu’il soit réel ou temporel. Les questions relevant des paradoxes spatio-temporels, les courbures de cet espace et les possibles portes s’ouvrant entre des univers se déroulant en des lieux et des époques différentes n’ont à ce jour que d’incomplets embryons de réponses à travers les recherches et travaux des quanticiens (à ne pas confondre avec les Cantichiens, odes chantés à la gloire du Dieu Maya Ouarf-tenochtitlan). Je donne ces quelques éléments de vulgarisation afin que les données soient claires pour tous, les profanes et les béotiens surtout. En résumé, on peut affirmer que la physique quantique permet la mise à plat des univers.

C’est ainsi que le déplacement des corps cosmiques et sidéraux va devenir proprement, et même salement sidérant. De rotation, révolution et autres évolutions concentriques suivant des schémas circumlinéaires, les planètes, une fois représentées à plat comme des galettes, vont avoir un déplacement de type discoplanique. Ce qui change tout à l’affaire.

Appliquée à la projection de la sphère footballistique impulsée par le choc produit par sa rencontre avec les appendices terminaux des membres antérieurs des joueurs, la trajectoire d’un ballon en physique quantique peut être comparé au déplacement aléatoire d’un frisbee voire d’une crêpe sautant à l’heure du chant (du coq) à la chandeleur. A ce jeu d’envoi de sphères plates dans l’espace, on pourrait croire que les grecs, inventeurs du discobole, ont un certain avantage. Que nenni ! Il ne s’agit plus de lancer le disque, il s’agit, à coup de pieds, de le propulser vers l’embut adverse. Or, dans le monde d’aujourd’hui, qui sont les spécialistes du maniement de ce type d’objets circulaires, ronds et de faible épaisseur ?

Les Tortiliens suprèmes

Les mexicains évidemment, qui cultivent la tradition de la tortilla depuis les Olmèques, et qui dès leur plus tendre enfance apprennent dans les familles puis à l’école à façonner ces galettes. Ce sont ces paramètres quantiques qui ont permis à Alberto Unapiedra d’avancer qu’en 2010, le Mexique sera vainqueur de la coupe du monde de football. A ce stade, l’ingénieux professeur a intégré quelques variables, car en physique quantique, les circonstances les plus anodines ont leur importance. Il a donc pensé que la dextérité italienne sur la pâte à pizza était une hypothèse à retenir. Mais le fait que cette pâte seule n’avait aucune utilité (il faut pour cela qu’elle soit garnie) tend à prouver que le comportement aérien de ladite pizza ne peut en rien être comparé à celui d’un ballon plat dépourvu lui de toute aspérité et donc de résistance à l’air. Au contraire des frottements qui se produiraient avec la garniture indissociable des pizzas.

Un autre paramètre qu’il ne fallait pas oublier était la propension coupable de certains joueurs à utiliser frauduleusement l’extrémité manuelle de leurs bras. Celle-ci, nimbée de cinq doigts, rend beaucoup plus aisé le contrôle du ballon, qu’il soit sphérique ou aplati. On a vu que le corps arbitral n’était pas toujours à même de sanctionner cette irrégularité. Cette inconnue comportementale a obligé Alberto Unapiedra à enrichir ses calculs de quelques probabilités. Il en a conclu que, comme cette attitude répréhensible avait déjà était utilisé par l’équipe de France contre l’équipe d’Irlande, les probabilités pour qu’elle soit à nouveau déterminantes tendaient vers zéro.

Enfin, il faut ajouter à cette brillante démonstration, d’autres facteurs qui corroborent cette prédiction inattendue. La rencontre entre différents espace-temps chargés d’évènements exceptionnels produit à son tour un nouvel évènement remarquable. C’est ce qui se passe au Mexique qui célèbre cette année les 200 ans de son indépendance et les 100 ans de sa révolution. Il est donc logique d’attendre en 2010 un nouvel épisode qui fera date dans leur histoire nationale.

El Tri, vainqueur annoncé

C’est pourquoi en vérité je vous le dis : la coupe du monde 2010 sera remportée par la sélection mexicaine aussi dénommée  » El Tri ». J’ajoute que comme les calculs savants du professeur Unapiedra sont fondés sur l’incontournabilité de la survenance évènementielle, donnée à la base de la physique quantique, il ne peut en aller autrement. C’est-à-dire, eu égard au fait que ces évènements ont pu être vu de façon certaine dans un autre espace-temps, c’est qu’ils se sont effectivement produits (parabole Lapalissienne induite par la physique quantique).

En conséquence de quoi, s’il advenait que le trophée échappe à l’équipe mexicaine, c’est qu’il y aurait eu tricherie.

Implacable ! (Contrairement au rugby où les placages sont autorisés)

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