Chantons l’aurochs !

Des crustacés de tous acabits

De longs taons fossilisés sont d’ailleurs visibles sur certaines falaises calcaires comme au truc du Midi vers Langlade (48000), et des traces de dinosaures serpentent au-dessus de Saint Laurent de Trèves (48400). Bélemnites, ammonites, trilobites et autres crustacés des temps anciens parsèment les marnes bleues de Montialoux aux puechs des Bondons. L’association d’archéologie les «Oueds du Gévaudan» vient de mettre à jour de nombreux gisement de mégabites fossiles dans le lit asséché d’un ruisseau du Sauveterre.

Des concerts d’aurochs

Des mégabites aux mégalithes, nous franchissons allègrement quelques millions d’années pour arriver à l’époque qui nous intéresse. C’est à cet instant, autour de 6000 ans avant notre ère, avec une marge de 10 ans d’erreur, que quelques hères errent sur cette terre-mère, aire du futur Gévaudan où l’air est déjà si bon. Ils n’y sont pas seuls. Alors que les mammouths, les rhinocéros laineux et autres mastodontes à poils longs et aux dents longues sont déjà remontés vers des cieux plus frais, les aurochs eux sont restés. L’aurochs [[Aurochs est un nom invariable, il prend un «s» au pluriel comme au singulier.]], animal rude et solide comme un roc, parfaitement adapté au milieu naturel qui était alors dur et exigeant. Les sols calcaires sont pauvres, les sols granitiques ingrats, à tel point que l’aurochs va développer un squelette idéal, à l’ossature puissante pour survivre dans cet environnement hostile. La race, au fil des millénaires, se forge une grande résistance naturelle. L’animal vit en troupeau, et les hardes d’aurochs mugissantes enveloppent constamment la Lozère d’un concert vibrant de meuglements sourds. Alors que les femelles mugissent sur des rythmes effrénés, les mâles hurlent leurs cris sur des tessitures plus rauques. Afin de parer efficacement aux fortes amplitudes thermiques caractéristiques du lieu et de l’époque, le rustique bovin arbore des robes déclinant les teintes beiges, du clair l’été au roux sombre l’hiver. On peut voir au gré des saisons gambader dans la prairie lozérienne des aurochs café, bruns, fauves ou marrons. Et celui qui domine le troupeau, l’aurochs fort, passe le plus souvent à l’encolure une toison dorée, comme celle que cherchèrent bien plus tard Jason et Les Aurochnautes.

Prédateur et aurochs dateurs

Au temps de l’érection des menhirs, l’aurochs voisine avec l’homme. Celui-ci est un prédateur. Il s’est vite rendu compte que l’aurochs a une chair savoureuse, qu’il peut être domestiqué, donner du lait et de la peau dont il fera vêtements et cuirs. Le cuir est presque une seconde peau pour l’aurocheur. Pour des raisons nourricières, l’homme va donner la chasse à l’aurochs dont il apprécie la viande, en particulier celle des jeunes génisses, les aurochines. Pour de l’aurochine chair, le chasseur gabale du néolithique balancerait tout. Quant au lard d’aurochs, les enfants transforment cette couenne en instruments à corde, alors que les cornes servent d’instruments à vent. A travers les mélodies tirées de ces aurochestres, les musiciens et leurs instruments d’aurochs, enrôlent les fétards d’alors dans des sarabandes virevoltante qui donneront, bien plus tard, la bourrée et le rock du laboureur. Mais cette chasse au bœuf musclé n’est pas sans risque. C’est un exercice ou l’amulette a un grand rôle, elle doit capter l’attention de la bête, pendant que d’autres chasseurs tentent de piquer l’animal à la bosse du cou. Celui qui parvient à tuer la bête gagne parfois le droit de couper l’oreille et la queue.

Les bouts ronds d’Aubrac

On peut admirer quelques peintures rupestres de chasses à l’aurochs sur les parois de quelques grottes lozériennes. L’aurochs de Peyre est l’une des représentations les plus célèbres. Avec l’évolution, l’aurochs se modèlera avant de se fondre avec d’autres races. La race Aubrac est l’une des héritières de ces formidables animaux. La virilité des taureaux d’Aubrac, issu de la puissance de son ancêtre, est légendaire. A tel point que les attributs sexuels de l’animal sont des trésors recherchés pour leur leurs propriétés quasi-magiques. Les hommes apprécient la peau de la verge qu’on nomme aubracmart, au bout rond et vigoureux et qui est censée conférer raideur à la leur. De nos jours, la race d’Aubrac a gardé toute cette noblesse construite sur les millénaires. Il n’est pas rare qu’un mâle soit le gagnant toutes catégories du concours lors du salon de l’agriculture. Le prix de ces taureaux d’Aubrac se chiffrent en briques, même d’euros.

Sainte trinité lozérienne

L’aurochs, lui, s’est éteint sous sa forme primitive. Certains [[A Arzenc de Randon (48170) par exemple.]] tentent de reconstituer des troupeaux, mais le résultat ne sera jamais à l’image de l’aurochs star de jadis, un de nos pères fondateurs. Car ces trois piliers, une région, un peuple, une vache, étaient l’avant-garde de notre civilisation gabalitaine.

Lozérix – Capitaine ad-hoc d’un haut brick à brac.

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Un os à Noël

Quand j’entends le mot culture, je sors mon cheese-burger

Etrange cadeau de Noël, car c’est en même temps une certaine idée de la Lozère qui désormais sent le sapin. Bien sûr, chacun est libre d’y aller ou de ne pas y aller. Je regrette quant à moi l’installation de cette enseigne qui symbolise la globalisation d’une manière de vivre profondément contestable. L’acculturation des masses est toujours regrettable, surtout en pays d’agriculture, surtout quand les cibles visées sont les jeunes.

Artères bouchée et bouchers à l’arène

Cette arrivée va provoquer une vague d’actions. Pour certains, aller s’y nourrir sera un acte militant pour contredire les vieux ou jeunes idéalistes rivés sur l’aligot saucisse made in Gévaudan. Militantisme nourricier qui sera un peu débilitant pour l’état de santé et pour la sécurité sociale, et qui en plus des artères, engraissera à court terme le portefeuille des médecins généralistes, endocrinologues et diététiciens. D’autres militeront en foulant aux pieds, justement en n’y mettant pas ceux-ci, cette surface food. Les partisans vont nous expliquer que le gérant servira des produits locaux, du bœuf d’Aubrac par exemple. Quelle tristesse pour un si noble animal de finir en steak haché, cachant tout ce qui fait le plaisir de savourer cette viande sacrée. A chacun son produit casher, et si on peut manger du pain azyme, je doute des qualités gustatives et salutaires des petits pains enzymes, opposés des nourritures terrestres et pourvoyeurs de cimetières des mangeurs qu’ils déciment.

Cocorico, caca ricain

Un mot sur la boisson qui coule en cascade dans ces établissements. Liquide emblématique d’un pays aujourd’hui largement peuplé de gros, victimes de l’american way of life et qui sont de l’obèse. Enormes et pas qu’un peu! Obèses, ah mais, mucho! Comme on dit là-bas où l’espagnol est devenu la première langue de plusieurs Etats. Alors que notre beau pays de France a hérité des gaulois, le roi de la basse-cour et le tricolore que le coq accolla comme symbole, les us des Usa sont souvent représentés par cette sirupeuse décoction sucrée à la couleur indéniablement diarrhéique et qui accompagne si bien la néfaste-food. ¿ Qués aco ? vont se demander les derniers patoisants plus habitués à l’eau de Quézac. Ça a la couleur de l’égout, ça a l’odeur de l’égout, et c’est dégoûtant.

Une arche dénuée de bonnes intentions

Le conseil municipal de Mende fanfaronne sur l’arrivée en fanfare de la double arche. Pourtant, l’arche on nous a déjà fait le coup et ça ne c’est pas vraiment bien terminé. Par le passé, un Dieu barbu habitant dans un nuage a déjà offert une arche d’alliance à un peuple élu de son cœur. Ils n’en ont pas fait grand chose de positif, ni ceux à qui ils l’ont prêté, à tel point qu’on la perdue et qu’il serait très aventureux de se mettre à sa recherche. Nettement plus moderne, la double arche de Mac Donald est elle une arche d’aliénation polythéiste, créant une accoutumance aux deux Dieux KK, à savoir Kapital et Kolestérol.

Espoirs à lavements

Mais ainsi va la vie. Les sbires du colosse de Rodez tenteront-ils un démontage? Cela pourrait lui faire plus de publicité qu’autre chose. Une crue du Lot serait plus radicale.C’est d’ailleurs ce que le Ronald semble le plus redouter, réclamant un engagement de la mairie sur des eaux-basses, encore des eaux-basses, toujours des eaux-basses, maxi leurre cynique d’un menton fuyant se prenant pour le maxillaire lyrique d’un Danton percutant. Moi, le Mac Donald je le préfère en guerrier à Stirling, Falkirk ou Culloden occupé à claymoriser des anglais, plutôt qu’en clown tragique et anglo-saxon occupé à sodamiser (remplir de soda) les descendants de Lafayette. Que faire ? Résister ! Comment ? En allant se restaurer dans des lieux dignes, se régaler de produits du terroir, se précipiter quitte à s’agglutiner là ou on mange bien et sain, dans le 32e département de France par exemple, réputé pour ses foies gras.

Si les gens bourrent Gers, nous obtiendrons par répercussion, des Macs si bêtes off.


Lozérix – Tartan taquin et Mac Artiste.

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Sommières est à la rue

Ce sont les grands hommes qui font les cités

Attirés par son célèbre marché saturnal [[Samedi dans la tradition païenne est dédié à Saturne]] nous sommes hier à Sommières, une ville du Languedoc où le niveau de l’eau monte souvent un peu trop, ce qui explique l’attrait des habitants pour les grands hommes. Ici ils sont honorés à chaque carrefour, immortalisés sur les plaques de rues soigneusement entretenues par la municipalité.

Voici par exemple une plaque tout récemment rénovée, mais on a pris soin de préserver l’ancien nom de la voie pour qu’il ne tombe pas dans l’oubli.

L'impasse Paradis

Une histoire émouvante

L’impasse du paradis où les bourgeois du début du siècle côtoyaient sans vergogne leurs ouvriers des magnaneries dut son nom aux plaisirs que les hommes allaient cueillir dans ces maisons que l’on appelait « closes », où certains mannequins peu farouches exhibaient les soieries tissées dans les usines proches qui faisaient la richesse de la région. Après les inondations catastrophiques de 2002 la référence au paradis de la Genèse laissa place à la célébration d’une chanteuse locale prénommée Vanessa mais qui par superstition préféra que l’on omette son prénom pour nommer une impasse.

L'abbé Fabre est l'immémorial félibrige du Sommiérois

L’Abbé Fabre, lui, est plus connu pour les nombreux vers que Lagarde et Michard érigèrent en référence pour des générations d’écoliers. Qui d’entre nous n’a ânonné sur les bancs de sa classe les si célèbres vers de la poésie de l’Abbé « A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles… » magnifique poême dédié à sa maîtresse d’école qui réussit enfin à lui apprendre à lire à l’âge de 12 ans grâce à des crayons de couleur.

 » O temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices
Suspendez votre cours ! » cet autre poême qui nous plonge dans la terrible angoisse du temps qui passe fut écrit la veille de l’épreuve du brevet lorsqu’il le présenta pour la 14e fois.

Dans nos cœurs saignent aussi ces terribles vers de terre perdue « Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat… » expression des amers sentiments qu’éprouva l’Abbé lors de sa prise de fonctions à l’église de Pignan, après avoir été écarté de la paroisse Sommiéroise pour d’injustes soupçons de détournement de troncs.

Une mystérieuse identité

Et voici le plus extraordinaire, ce citoyen de Sommières à la personnalité secrète : le Colonel Viala, Voila, ou Villa… [[ou encore Virdela d’après les historiens]]. Habilement masquée par un tuyau de descente, la plaque de rue fait honneur à l’un des espions que l’on dit les plus célèbres du 19e siècle. Lui qui le premier mata Arri (ce qui donna plus tard son nom de code à l’espionne à qui il apprit les rudiments de l’amorçage des bombes), initia Beria (qui lui apprit le biélorusse pour le remercier), et rencontra même Trotsky à qui il prêta une hache qu’il ne lui rendit jamais.

Un étrange Colonel, extraordinaire espion au service de l'Etat

Après une vie bien remplie à traquer l’opium caché dans des boîtes de crabe il finit ses jours comme gouverneur de la Dalmatie, ou de la Croatie qui lui fut attribuée par le célèbre général Tapioca en remerciement de ses services. Il découvrit le Temple du Soleil où une éclipse fort providentielle le sauva in extremis de ses bourreaux. Il mourut écrasé par un lama.

C’est pour lui que l’Abbé Fabre écrivit d’ailleurs sa plus belle pièce « Ô combien de marins, combien de capitaines… » bien que Vitlevla ne soit à jamais resté que colonel.

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Alerte au delà du cercle polaire

Le taux de mortalité normalisé [[Le taux de mortalité normalisé ou TMN correspond aux nombre de décès réels d’une population échantillonnée ramené à l’écart-type pondéré de la différence entre les décès accidentels et le taux de décès par maladie non soignée en fonction des moyens nominaux hospitaliers dans un rayon de 50 km autour du domicile]] des régions en deçà et au delà du cercle polaire montre une dispersion anormale, inexplicable jusqu’à une période récente malgré les nombreuses investigations menées par l’OMS. Dans des pays comme la Suède, la Laponie, la Sibérie ou la Ouigourie septentrionale ou encore chez les populations d’Inuit l’espérance de vie est de 59 ans si l’on habite au delà du cercle polaire, et de 79,615 ans en deçà. Ainsi en Laponie un habitant de Kemi [[Un Kemisard]] au sud aura une espérance de vie 1,237 fois plus importante que son propre frère habitant Sodankylä [[Un Sodankylöis]], à moins de 200 km au nord. Qui plus est cela concerne uniquement les nouveaux arrivants, ceux qui sont venus s’installer après être nés et avoir vécu beaucoup plus au sud. Tout se passe comme s’il y avait un défaut d’adaptation pour certains d’entre nous à la rude vie du grand nord.

Une enquête longue et difficile

C’est donc à une enquête longue et difficile qui s’est avérée d’abord longue, et ensuite difficile que se sont attelés les experts de l’OMS pour tenter de résoudre l’énigme. Dans un premier temps toutes les pistes ont été suivies, sans grand résultat. Jusqu’à ce qu’une analyse plus fine permette, à la lumière des compilations croisées avec l’enquête parallèle d’un consortium pharmaceutique, de se rendre à l’évidence : il y avait un problème certain.

Bien entendu, convaincus d’une problématique émergente les experts n’en sont pas restés là. Poussant l’analyse des statistiques grâce aux plus puissants ordinateurs des centres de contrôles, il ont fini par mettre au jour la vérité : la consommation de médicaments dans deux villes séparées seulement de quelques centaines de kilomètres passait du simple au… cent-cinquante uple. Autrement dit lorsque M. Dupont [[le nom a volontairement été masqué dans un souci de préservation de l’anonymat]] sujet à de fréquentes migraines prenait 15 comprimés d’Aspirine Usine du Rhône, M. Durand [[le nom a volontairement été masqué dans un souci de préservation de l’anonymat]] sujet à de non moins fréquentes migraines mais habitant plus au nord en avalait seulement 0,1. Résultat : il souffrait de 150 fois plus de migraines que son corréligionaire.

L’analyse fine des ordonnances

C’est lors d’une analyse délicate des posologies de l’aspirine que le pot aux roses a été découvert. Personne ne s’était rendu compte qu’à 200 km près la journée durait dans un cas 24 h et dans l’autre six mois à cause de la nuit polaire. Si cela n’avait pas d’influence particulière sur certains domaines comme le travail au bureau (Les lapons du nord travaillent 6 mois d’affilée puis se reposent les six mois suivants) cela s’avérait dramatique pour les nouveaux arrivants lors des consultations de la médecine du travail.

Imaginons que le fonctionnaire vous ait délivré une ordonnance avec trois aspirines par jour matin midi et soir pendant 5 jours : en Laponie du Sud vous prendrez donc vos aspirines à raison de 3 par 24 h et en 5 jours le problème sera réglé. En Laponie du Nord, avec une journée de 6 mois vous prendrez un premier comprimé le matin du 21 juin au lever du soleil, un second le 21 septembre pour votre repas du midi, et enfin le dernier avant de vous coucher pour 6 mois le 21 décembre, et ceci pendant 5 ans. Problème : le médicament au bout d’un an aura dépassé sa date de péremption et n’aura plus aucun effet ! Désespérés, les patients finissaient par se suicider.

Les nouvelles posologies : enfin un espoir au bout du tunnel !

Après avoir demandé aux laboratoires de créer des médicaments qui conservent plus longtemps leur pouvoir thérapeutique [[Sans grand résultat, les médicaments coûtaient seulement 5 fois plus cher]], les autorités sanitaires ont entrepris de former spécifiquement les thérapeutes à de nouvelles posologies. Désormais, au lieu de vous prescrire du Voltarène en trois prises quotidiennes au moment des repas, le praticien porte sur l’ordonnance : à prendre 180 fois par jour mais seulement pendant les premières 72 h de la journée.

Après une période de tâtonnements il semble que les résultats soient au rendez-vous, hormis quelques empoisonnements des autochtones qui dans la plupart des cas ont été efficacement combattus par des lavages d’estomac.

Parions que bientôt les Inuit vont sortir de leur nuit.

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Laguiole dans la brume ou Le Cou tôt tiré.

Un cou irréfutable ?

On parle du cou, sans preuve irréfutable qu’il s’agisse bien de lui. Avant de le tirer ou de le couper, il faut attendre plus de données. Si d’aventure il s’agissait du Cœur de libération de la Lozère ou même du Cul de libération de la Lozère, nos vaillants pandores départementaux n’agiraient pas de la même façon. Pour que le Cœur arrête de se battre, on peut avec un peu de veine le mettre par terre. Quant à l’arrêt du Cul, il suffit qu’après avoir été sur ses talons, la police se mette sur ses fesses et le trousse. Si comme il est probable il s’agit bien du Cou, il faut le tordre. Des plaies sûres entraîneront sa mort dans l’âme. Si ces plaies sûres sont volontaires, il y a cou franc.

La bonne éducation et les règles prévalant dans notre civilisation alti-terrienne, même si par chez nous la préciosité de langage n’a pas cours, permettent d’affirmer que s’il peut s’agir du séant de libération de la Lozère, il semble fort improbable que céans, on puisse penser à des Couilles de libération de la Lozère. Si c’était le cas, il faudrait séance tenante ramener sur une berge moins dure, ces soldats perdus de l’anatomie. A moins que ce ne soit un missile à tête chercheuse agissant pour le compte d’une puissance étrangère, des partisans Périnéens ou des Slaves ayant franchi leurs montagnes et leurs cols de luttes russes sous un déguisement anodin. Même si l’habit ne fait pas le moine, ce serait la curée.

La cervelle de Satan

Nonobstant ces supputations, l’érection d’un tel machiavélisme ne peut naître dans le sein d’une cervelle telle que Satan l’habite. Il serait alors urgent de circonscrire les coupables et de pratiquer l’exorcisme approprié, tel qu’Abraham le fit avec Isaac. Un Isaac de nœuds en quelque sorte, fait à la bougie par un membre majestueux de l’histoire. Un sire qu’on cire, parqué dans les lattes d’un rôle brillant. Mais où tous les cous ne sont pas permis.

Lozérix – Ambroise désemparé et chirurgien dans un jeu de béquilles.

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Une actualité pas pâle : la visite-éclair de G.W. Bush ce week-end place St Pierre

C’est à 12 h 30 GMT samedi dernier que le président G.W.Bush s’est posé à Rome à bord de Air Force One pour aller aussitôt soutenir le moral de ses troupes (deux G.I. armés jusqu’aux dents) faisant le siège du Vatican.

Lorsque j’entends le mot « Armes de destruction massive », je sors mon revolver

Tout le monde a observé l’an dernier la déconvenue du Président des Etats Unis lorsqu’il n’a pu trouver les armes tant recherchées en Irak. Ce dernier Week-end il s’est produit malheureusement encore un flop à ce propos pour l’homme le plus puissant du monde. G.W.Bush a eu beau devant les caméras vibrantes de Fox News tirer amicalement l’oreille d’un des Marines qui avait capturé tous les gardes suisses du Vatican il n’avait pas le moral, ayant appris de la bouche même de Sylvio Berlusconi que si Jean-Paul II allait être canonisé, cela n’avait rien à voir avec le terme « pulvérisé » utilisé dans la presse d’outre atlantique. Etre canonisé en langage vaticanesque c’était tout simplement devenir Saint, après validation par les autorités de la commission Saint-éthique [1].
Dépité, G.W. Bush a fait revenir de Gantanamo les gardes papaux et s’en est retourné, la queue basse, pour rejoindre son ranch. Il aura fort à faire devant le Congrès dès ce lundi pour justifier ce nouvel échec, dû semble-t-il à une malheureuse erreur de traduction…


[1] Les parieurs de totocalcio de la place vaticane les nomment amicalement dans leur argot les Huiles Saint-Ethiques

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Asnières, c’est dans le 22 ?

En effet, notre système est vétuste et archaïque – ce dont nous avons somme toute l’habitude – mais il est également incompréhensible pour la plupart des gens – ce à quoi nous sommes également habitués mais ce n’est pas une excuse. Petit exemple de ces dysfonctionnements : personne n’est capable de donner spontanément le nom du département 37 [[Indre et Loire]] sauf s’il y a personnellement habité ou s’il a des attaches dans l’un de ses voisins (36, 86, 49, 72). Qui plus est, ce système d’où découlent les codes postaux et les plaques d’immatriculation est absolument indigne du pays de Descartes : donner aux départements un numéro correspondant à la place de la première lettre de leur nom dans l’alphabet a quelque chose d’absurde. Surtout lorsque l’on découvre in fine que cet ordre n’est que théorique : l’Essonne porte le numéro 91 alors que sa place alphabétique entre l’Eure et Loire (28) et le Finistère (29) devrait être 28 et demi. La Corse dont les deux départements portent les numéros 2A et 2B devrait se situer entre la Corrèze (19) et la Côte d’Or (21), alors que le numéro 20 est libre sans aucune raison, et que c’est l’Aisne qui porte le numéro 2. Est-ce que le technocrate qui a pondu cet absurde sytème a au moins fait l’ENA ? Personnellement j’en doute.

Promenades françaises

Pour bien comprendre le cœur de ce débat, nous allons tenter de parcourir la France dans le sens croissant des numéros de départements. Ainsi le premier, numéro 1, est l’Ain. Constatons que géographiquement il est pourtant furieusement loin du 2, l’Aisne. Mais si on s’intéresse un tant soit peu à sa limitrophicité, l’Ain ne tient plus la route. Autour de lui on trouve la Haute Savoie (74), la Savoie (73), l’Isère (38), le Rhône (69), la Saône et Loire (71), et le Jura (39). Nous découvrons ainsi qu’en partant du département 1 et en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre on visite tour à tour le 74, 73, 38, 69, 71, 39, alors qu’en toute logique on s’attendrait à découvrir les 2, 3, 4, 5, 6, 7. Tout se passe comme si un malheureux facteur en faisant sa tournée habituelle devait déposer son courrier au numéro 1, à côté du 74, du 38 et du 71. Notre brave postier en perdrait son latin – qui est pourtant la langue originelle des PTT, Postus Télégraphus Téléphonus Est (ou Ouest selon le cas).

Je pose donc ici solennellement la question : Est-ce bien raisonnable ? N’y a-t-il pas là une des causes principales de la déprime des Français et du Non à la Constitution Européenne, nos concitoyens ayant quelque part honte de leurs départements ?

Hiérarchie préfectorale : le scandale des numéros

L’histoire ne s’arrête hélas pas là, car tout étranger qui arrive en France se trouve confronté au même désynchronisme départemental. Débarquant à l’aéroport Charles de Gaulle, premier homme d’état français monsieur Smith se précipite naturellement vers la place de l’Etoile, en plein cœur de Paris, première capitale de l’Europe. Et quelle n’est alors pas sa stupeur de découvrir qu’il arpente tout bêtement le 75, si loin derrière la Creuse, l’Eure, ou même l’Orne ? Evidemment, Monsieur Smith demande un remboursement immédiat de son billet et il a raison. La prestigieuse Paris devrait porter le numéro 1 !

Si nous oublions malgré tout ces états d’âmes touristesques qui ne nous concernent pas au premier chef, il convient quand même de se poser la question entre Français : en quoi le préfet de Paris, capitale de la France, mérite-t-il de se retrouver à la 75e place dans la tablée annuelle des préfets du jour de l’an ? Prenons un exemple au hasard : pourquoi l’Allier est-il le 3e département français, alors que Sarkosy n’y a jamais mis les pieds, qu’aucun artiste de la StarAc n’y a sa résidence secondaire, que pas un ministre n’est né à St Pourçain sur Sioule, et que surtout aucun Musée d’Art contemporain ne sera bâti à Montluçon pour exposer la collection privée de vilebrequins d’Ernest-Antoine Sellières ? Il y a là tout bonnement comme un certain parfum de scandale !

Des solutions existent, qu’attend-on pour les appliquer ?

La commission de Coordination Organisée des Numérotations vient de proposer un certain nombre de mesures applicables immédiatement pour que nos départements ne fassent plus pâle figure auprès des fédérations suisses, des états américains ou des Lander allemands. Il ne faut plus avoir honte de nos départements dès lors qu’il portent des noms de bon aloi et des numéros sains et sans reproche. Ainsi lorsqu’on s’aperçoit que l’Ain et l’Un ne font qu’un, pourquoi ne pas appeler Un le premier département ? De même qu’il existe Troyes, qui serait rebaptisée Trois comme son département. Evidemment cette hypothèse ne serait pas réellement satisfaisante, mais convenons qu’elle offre une intéressante piste à exploiter…

Justement, revenons-en à Paris et à son département. Bien évidemment dans la nouvelle numérotation attributive Paris serait l’Un. Autour de lui le Deux remplacerait avantageusement le 92 (Hauts de Seine), le Trois le 93 (Seine St Denis), et le Quatre le 94 (Val de Marne) – remarquons en passant que ces trois noms n’ont absolument aucune signification intéressante. Nous en profiterons pour noter que si les habitants de l’Hérault sont bien des héraultais et ceux de la Lozère des lozériens, il reste difficile de savoir si ceux de l’Ain sont des ainois, des anais, ou plutôt des aînés ? Dans les Hautes Alpes vivent des hauts-alpins, des hauts-alpinois, ou alpinais ? Et dans l’Aube des aubois, dans la Creuse des creusais, dans les Alpes Maritimes des alpes-maritimiens ? Et pourquoi pas de martiens tant qu’on y est ?

En réalité tout cela ne tient pas le choc une seule seconde et réclame une réforme immédiate, pour ne pas dire tout de suite. Pendant que les Coordonateurs en Organisation Numérique Spécialisés se mettent au travail, nous allons proposer, à l’Association RIEN un nouveau découpage administratif qui rendra la France digne d’entrer enfin dans le nouveau millénaire et l’Europe réunis.

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Terminologie corporelle

Question : pourquoi parle t-on toujours du Front de libération de la Lozère ? Le Front, quand il est national par exemple, est le siège de la bêtise à front de taureau, comme disait Berthold Brecht. Pourquoi pas le MLL, menton pour la libération de la Lozère ? Après tout, le menton est le siège de la parole, puisque la bouche et le palais sont assis sur lui. Et la parole à front de taureau, ça n’existe pas. Certes, il y a des paroles lourdes de sens, ou des paroles à la légèreté blâmable et encore des paroles en l’air. Pour pallier ces dernières, il suffit de crier fort, les paroles s’envolent mais les cris restent. MLL, je crie ton nom. Idée lumineuse n’est-il pas ? MLL je krypton nom, et là il nous éclaire le chemin. MLL je crypte ton nom, idéal pour la clandestinité et le repos des guerriers dans des caves religieuses.

L’OLL, Oreille de Libération de la Lozère

Vous me direz, phonétiquement parlant, menton de libération de la Lozère, ça ne sonne pas bien. On ressent comme une dissimulation de la vérité, c’est indéniable. Alors OLL, oreille de libération de la Lozère, dont le chef se prénommerait Louis ? PLL, pied pour la libération de la Lozère irait bien pour le caractère dissimulé de l’entreprise. Quoi de plus secret qu’un pied occulte. MLL ou le M serait l’initiale de main ? Pas mal, en cas de fuite on aurait une main courante, mais en cas d’arrestation par la police, les fâcheux ironiseraient sur la main au panier à salade. DLL, dos pour la libération de la Lozère ? Bien des situations seraient adaptables à ce vocable. Le DLL doit se cacher, alors il fait le dos rond. On charge le DLL d’actes qui ne lui sont pas imputable, le DLL a bon dos mais aussi le dos large. Le DLL commet une fausse note sur son instrument à vent, c’est qu’il a perdu le do de sa clarinette. Si on lui reproche la même chose sur son instrument arrière, c’est qu’on ne lui fait pas de cadeau. Le DLL est démantelé et ses partisans jugés coupables de faits graves sont condamnés à être fusillés, le DLL a le dos au mur. Le DLL fait peur, il donne froid dans le dos.

On peut multiplier les possibilités à l’envi et on trouvera nombre de parties du corps qui évoqueraient plus héroïquement les desseins en questions. Le front est trop souvent plat, fuyant ou bombé, ce qui est le comble pour des terroristes dynamiteurs. Ne parlons pas des coups de boule qui sont souvent les affronts lamentables de personnes à court d’arguments. Qu’on les chasse, à courre s’il le faut. Ils ne feront pas long feu.

CLL, Cuisse de libération de la Lozère sonnerait bien aussi. Même s’il peut y avoir confusion avec la Cuisse de libération des Landes, du Lot, du Languedoc, de la Loire, de la Loire Atlantique, du Loir et Cher, du Loiret ou du Lot et Garonne. Qu’importe, il suffit de demander poliment aux cuissard(e)s concerné(e)s : L’l ou la cuisse ?

Lozérix – Bombe Anatomique des combes glacée.

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Les éleveurs de moutons noirs du Valais portent plainte contre le président Chirac

Lorsque des éleveurs s’estiment rabaissés

L’amicale des Eleveurs de Moutons Noirs du Valais va porter plainte devant la commission européenne. Motif : l’expression péjorative de mouton noir employée à tout bout de champ pour rabaisser quelqu’un et mise en exergue par le président Chirac est pour eux assimilable à du racisme pur et simple.

« Ce qui est noir est-il toujours mauvais ? » s’interrogent-ils. En ce cas le café noir, les crêpes de blé noir, le chocolat noir devraient être bannis de nos tables, alors que ce sont des mets particulièrement appréciés pour leur goût.

A Panurges, les moutons noirs paissent tranquillement dans les alpages du haut Valais.

Pour ces éleveurs c’est au contraire le blanc qui ne vaut rien . « Un fromage blanc est-ce un vrai fromage, le chocolat blanc du vrai chocolat ? » demandent-ils. « Non, ce ne sont que des erzats. Car le blanc c’est l’absence de couleur, c’est le navet, le lavabo, la face de carème et la pâleur de la peur. Montrer patte blanche c’est avouer son appartenance à la secte des béni oui-oui ou tenter de se faire passer pour ce que l’on n’est pas. « Le noir vous distingue des autres et vous donne un pimpant qui fait affreusement défaut à la foule moutonnante qui suit bêtement le troupeau. »

Une réthorique sans faille

Dans une colère noire, les éleveurs ont apporté des preuves flagrantes de ce qu’ils avancent, faisant remarquer que la plus belle des demeures est un manoir, l’invention la plus géniale l’entonnoir, le vêtement le plus agréable le peignoir ! « Comment pourrait-on se passer des urinoirs ? » plaident-ils. Et que dire de l’éteignoir prélude aux plus chaudes nuits, du burinoir, symbole de la main qui caresse et de l’outil qui va et vient, du pot-au-noir où se délassent les marins au long cours après leurs éprouvantes traversées ? Le pin noir ne fait-il pas les plus belles forêts, et les bas noirs les plus belles jambes féminines ?

Décidés à ne plus se laisser claquemurer dans un ghetto nauséabond les éleveurs du Valais ont menacé de se rendre à l’Elysée pour infliger à notre président le supplice des yeux au beurre noir. Ils ont décidé d’ores et déjà de venir défiler avec leurs troupeaux sur les Champs Elysées, avant d’inviter les gouvernants à l’auberge du Chat Noir pour une grande soirée de défense du noir. Gageons que là, il faudra certainement montrer patte noire !

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Pourquoi le 2 avril le pape a été licencié

Après ce funeste coup du sort JP II toujours aussi tenace est allé se présenter aux autres multinationales pour tenter une reconversion. Hélas ni Allah ni Bouddah n’ont voulu de lui. Le premier lui a reproché son inefficacité dans l’affaire de l’Irak et le second son manque d’intérêt pour le Tibet, outre qu’il était quand même satisfait du Dalai Lama. Et puis ce pape leur paraissait à tous deux un peu trop obsédé par le sexe. Du coup il a laissé tomber, le Jean-Paul, et il a faussé compagnie à tout le monde. Tout ça vous a fait un foin… du diable !

Quid du successeur ?

Voilà pourquoi la place est vacante à Castel Gandolfo où tout le monde se demande qui Va-t-y Quand ? Et où un brain trust est organisé en ce moment même au conseil d’administration pour désigner le successeur. Car le prochain pape va avoir du pain sur la planche pour faire remonter les ventes, c’est certain. La distribution d’amulettes de la Sainte Vierge ne marche plus à Lourdes qu’au 15 août et le Christ avec ses épines de travers et ses plaies sanguinolentes se vend de plus en plus mal. Au point qu’on envisage sérieusement de changer de symbole et de faire plancher des agences de pub pour renouveler tout ce vieux tralala. La question est d’actualité : l’église catholique est-elle trop en retard, c’est le moment de se poser la question ? Déjà Mahomet avait dévoilé des promesses beaucoup plus alléchantes avec son paradis rempli de jeunes vierges éternellement vierges, capables on l’a vu de décider tout un tas de jeunes têtes brûlées à s’envoyer en l’air. Et pendant ce temps là les cathos vous promettaient bêtement d’aller à la droite de Dieu, fricoter pour l’éternité avec des anges – tu parles d’un ad vitam aeternam en compagnie d’êtres dépourvus de sexe…

Côté menace non plus ça ne marche plus très fort. Il fut un temps où l’apocalypse faisait recette, où les Tsunamis étaient un bon plan pour ramener les agneaux dans le droit chemin. Mais depuis Galilée tout va de travers, la Terre n’est plus le centre du monde et la météo se gère sur ordinateur. Il ne reste plus que quelques malheureuses malédictions comme le réchauffement climatique, la couche d’ozone, le sida… et malgré les jérémiades des journalistes ça ne suffit plus à effrayer le bas peuple. Voilà que ces damnés scientifiques s’ingénient à découvrir qui le vaccin antirabique, qui la pénicilline, et même le cancer se mettrait à reculer tranquillement. Le monde n’est plus ce qu’il était, ma bonne dame ! Pour nous émerveiller aujourd’hui après l’homme sur la Lune et le Wi-Fi il faudrait qu’une bonne douzaine de saintes vierges apparaissent à Bernadette – Chirac, pas Soubirous dont tout le monde se fout – en string lamellé, se trémoussant et bêlant comme la StarAc, et encore faudrait-il qu’elles débarquent devant TF1 d’un vaisseau spatial à la vitesse de la lumière faute de quoi elles n’assureront pas un caramel – ni même un carmel.

Pour comble de malheur on dirait bien qu’on a perdu définitivement la recette des miracles. Plus de tempête calmée et de pêche miraculeuse, d’eau changée en vin, de paralytiques qui se mettent à galoper, d’aveugles qui recouvrent la vue. Ou plutôt si, tout cela existe mais ça se fait dans les laboratoires, les centres de recherche et les hôpitaux. Il n’y a plus de magie religieuse de nos jours, mon bon monsieur !

Alors, ce nouveau pape ?

Un seul candidat peut redorer le blason de l’église. Une seule personne a montré suffisamment de détermination dans la foi, de volonté de chasser le Mal et de faire le Bien dans le monde malgré ce refus infernal des gens de découvrir le bonheur. Voilà quelqu’un qui a découvert Dieu après de longues années d’errance dans l’alcool, de fénéantise, de filsàpapa-isme et qui a retrouvé le bon chemin. Qui plus est il est fortuné, bien pensant, et il a du pouvoir. Le nouveau pape qu’il nous faut, je vous le dis, c’est monsieur Bush. Le G.W. Ya pas photo !

Voyez ses recommandations aux adolescents de pratiquer l’abstention, sa lutte contre le Planning Familial US, les pleins pouvoirs donnés à son armée, la réduction des impôts pour les riches et la réduction des aides pour les pauvres. Voilà quelqu’un qui se demène dans la droite ligne de l’église du moyen âge, du temps où l’Inquisition savait ce qui était bon pour vous. Bush peut gérer intelligemment la multinationale vaticane en décrépitude. Il aime fusiller les mécréants, torturer les traîtres, porter la bonne parole démocratique. Voyez sa réussite en Irak, son soutien aux pétroliers, son refus du protocole de Kyoto ! Réclamons une élection démocratique du pape, les urnes sauront donner le bon choix au monde. Vive le pape ! Vive Bush ! Et par la même occasion les américains en seront débarrassés.

Finalement ce serait un très bon choix. Reste à convaincre les républicains d’arroser généreusement les cardinaux et autres béni oui-oui. Vous verrez, à peine un effort et l’affaire est dans le sac.

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