Allah : 1, Dieu et Jéhovah : 0

Allah, Dieu le Père et Jéhovah sont nos trois Dieux réunis en un seul. Ou bien le même. Ou bien encore ils sont tous les trois reconnus à la fois par les chrétiens, les juifs et les musulmans. Pas de conflit, donc… Seulement voilà, pourquoi diable se battent-ils comme des chiffonniers ?

Pari stupide ou partie de cartes ?

Il est possible que tout ce ramdam vienne d’un pari plutôt idiot, un défi que se seraient lancé nos trois compères comme jadis dans l’Olympe Prométhée défiait Zeus qui se prétendait le Roi des Dieux. L’un d’eux a-t-il voulu se montrer plus fort que les deux autres ? Ont-ils engagé une compétition amicale pour savoir si Allah courait plus vite, si Jehovah gardait plus longtemps la tête sous l’eau sans respirer, ou si Dieu le Père crachait le plus loin ?

On ne le saura sans doute jamais… Mais à la suite de cet innocent bras de fer il est possible que l’affaire se soit réglée dans un défi au Poker. Et dans les Cieux, quand on joue, on joue ! A mille euros le point on fait attention quand on abat son jeu…

Full aux as avec 4 cartes-ricatures !

C’est Dieu le Père qui aurait gagné la première manche. Avec un ou deux films sur Jésus qui ont excité les intégristes comme La dernière tentation du Christ, puis une ou deux pubs à censurer, avec toujours le même acteur, son prophète de fils adoptif. Ce fut ensuite le tour de Jehovah d’abattre ses cartes. Pour essayer de faire mieux il a eu l’idée des balades dans des lieux sensibles, et hop, il a envoyé Sharon sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem ce qui a flanqué un sacré grabuge. Mais bon, à la suite de ces deux premières donnes il faut bien dire qu’au final aucun des deux compétiteurs n’a obtenu un audimat digne de ce nom.

C’est alors qu’Allah s’est montré beaucoup plus malin. Avec son Mahomet dans tous les journaux il a frappé un grand coup car tout le monde parle de son prophète à tort et à travers ! Encore que l’effet escompté ait mis pas mal de temps à se produire, un peu comme ces décrets d’application qui paraissent des années après qu’une loi ait été votée.

Mais bon, est-ce bien raisonnable ? Un prophète par ci, une charia par là, ces Dieux qui tiennent notre destin entre leurs mains se montrent vraiment trop gamins ! Vous me direz que du temps de l’Inquisition et des guerres de religions c’était encore pire mais depuis quelques siècles on espérait que nos Dieux avaient un peu plus de plomb dans la cervelle !

Ah, ces Dieux ! Il va falloir les surveiller d’un peu plus près si on ne veut pas qu’ils recommencent leurs éternelles bêtises…

Tiens, et si on leur en voyait GWB, ça ne serait pas une bonne idée ? Parce que question plomb dans la cervelle, il a l’air d’en connaître un bout…

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Le Dakar-Paris bientôt sur les Champs Elysées

Ils arrivent !

Les voilà enfin aux portes de la capitale, les premiers dromadaires du peloton de tête se hâtent vers la Place de l’Etoile où se jouera la finale de cette grande épopée, après deux mois de caravaning depuis Dakar. Deglet Nour, l’équipage favori, a pulvérisé les records bien qu’un soupçon de dopage à la banane plane une nouvelle fois sur les vedettes. Ceci dit l’impressionnante assistance (plus de 150 tentes kaïdales qui précèdent et suivent les caravanes) y est bien sûr pour beaucoup. Toute la vallée du Rhône a été paralysée pendant un long mois pour cette compétition organisée autour de 3 catégories : les caravanes de dromadaires, celles des mulets lourdement chargés, et celles des ânes.

Aucun incident cette année

On se souvient des dramatiques problèmes survenus un an plus tôt lors de l’avant-dernière étape, lorsqu’un animal a laissé tomber l’intégralité de son chargement de dattes sur la table d’une spectatrice de 82 ans prenant son thé sur la terrasse du Fouquet’s, qui en a avalé son dentier et que l’on n’a pas pu ranimer. Regrettable incident qui a mis en émoi la noble famille de Glutzenbaum voyant ainsi disparaître leur aïeule en la personne de la Baronne. Chacun a aussi visionné toute une semaine les images éprouvantes de la télé montrant le galop soudain de ces dromadaires affolés par une sirène d’ambulance, entrés tout droit à grand fracas (quels chameaux !) dans la vitrine de chez Fauchon et qui ont fini leur course au milieu de cartons de chocolat violemment éventrés.

Rien de tout cela cette année grâce aux services de sécurité, même si le petit Ernest-Antoine, à l’étape de Sellières, s’est fait malencontreusement écraser deux orteils alors qu’il tentait de prendre d’un peu trop près une photo numérique d’un chamelier.

Cette année un volontaire apport didactique a contrebalancé l’âpreté de la compétition, les jeunes écoliers ayant mis à profit cet aimable spectacle d’un jour devant les fenêtres de leur village pour découvrir de visu la vie des habitants de l’Afrique et s’instruire des bienfaits de la colonisation, en découvrant par exemple l’usage des assiettes en carton chez les caravaniers.

Une arrivée haletante

Devant la tombe du soldat inconnu dont on avait ranimé la flamme les compétiteurs firent un salut cérémonieux, conscients que gisait sans doute là quelque tirailleur sénégalais tombé au champ d’honneur. La dernière spéciale fut tout particulièrement remarquée avec le galop effréné des mulets tout au long de l’avenue sous les applaudissement d’une foule en délire.

Après cette réussite il semble que la formule puisse être étendue l’an prochain grâce à un parcours revisité. On découvrirait ainsi les animaux à une bosse au sein de toute l’Union Européenne, de Berlin à Madrid en passant peut-être par Lausanne (mais ce dernier point est encore en discussion).

Tout un chacun cependant peut en être d’accord : Vive le Dakar-Paris, la compétition qui unit les peuples !

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Sharon, tu Nous fous la zone !!!

La Sainte Trinité dans le Flou le plus Total

Entre Dieu le Père des chrétiens, Moïse et son Jehovah pour les juifs et le prophète Mahomet qui en a remis une couche avec Allah, chaque croyant pouvait être satisfait. Sauf que cela faisait trois Dieux pour une seule humanité, c’était beaucoup pour un seul Homme. Alors après que chacun ait persécuté ses propres infidèles sans grand résultat les différentes obédiences se sont mises d’accord pour dire qu’au fond, tout bien considéré et à part quelques détails on pouvait se mettre d’accord sur l’essentiel : il y avait un seul Dieu, que les musulmans appelaient Allah, les juifs Yaveh et les chrétiens Dieu le Père. C’était une seule et même personne aujourd’hui c’est chose admise : pourvu que vous croyiez en un seul Dieu vous êtes un humain raisonnable et vous êtes protégé des guerres de religions.

Tout allait bien, oui, en théorie. Mais voilà que Sharon nous attrappe une attaque cérébrale et que tout est remis en question !

A quels saints Nous vouer ?

Depuis quelques jours c’est la zone dans le Ciel, alors que ça avait plutôt bien commencé. Moi qui suis à la fois l’un des trois Dieux, je pouvais comprendre en tant que Jehovah que les juifs se soient mis à Me prier : Mon Dieu, sauvez Sharon, accordez-lui un répit, ne le rappelez pas à Vous, on a encore besoin de lui. Normal, quoi, tout ce que le monde juif compte de croyants s’était assemblé comme un seul homme dans les synagogues pour prier avec ferveur. J’étais content, tout allait bien… Et voilà que ces foutus journalistes se mettent à poser les mauvaises questions, aux palestiniens entre autres : Sharon risque de mourir, qu’en pensez-vous ?

Evidemment, ceux-ci de répondre aussi sec : « Sharon ? Mais qu’Allah le rappelle à lui au plus vite ! Nous prions chaque jour pour qu’il rejoigne le paradis du Très Haut« .

Catastrophe !

Oui, catastrophe Divine, la pire de toutes. Car Allah, c’est Moi aussi. Dites-moi ce que je dois faire, nom de Moi ! Car pour l’instant nul n’a interrogé les chrétiens et ceux-ci n’iront sans doute pas non plus tous dans le même sens : la moitié souhaitera que J’élève Sharon dans les Cieux pour le mettre à Ma Droite, et l’autre que Je lui donne encore quelques années de vie ici-bas (et je ne parle même pas de ceux qui veulent l’envoyer chez Satan 😉

Le problème est que tous ces braves gens Me prient tous sans se concerter. Chacun dans son église, son temple, sa synagogue ou sa mosquée s’adresse à Moi sans se rendre compte qu’en fait il demande exactement l’inverse de son voisin de palier. Dieu, Jehovah et Allah c’est Moi, et Je reçois des demandes incompatibles de la part de Mes fidèles fidèles. Comment faire pour ne pas perdre Ma divine Face ?

Le dilemme

Vous allez Me dire que Je suis Tout Puissant, et que Je peux donc décider tout Seul, en Mon âme et conscience, sans en référer à personne.

Certes. Mais dans ce cas précis, quoi que Je choisisse, Je suis sûr décevoir la moitié de Mes vénérants.

Que faire ?

Tirer à la courte paille ? Ça ne ferait pas très sérieux, avouez. Le Pape est bien foutu de me demander des comptes, certains Mollahs risquent de M’envoyer de nouveaux kamikazes (quelques-uns de plus…) et les rabbins vont courir dénoncer l’injustice sur le mur des lamentations. Exclu.

Choisir selon Mon cœur ? Ce serait favoriser les juifs ou bien les musulmans, je me mettrais la moitié de Mes ouailles à dos.

Reste le plus équitable (ce qui n’a jamais été dans Mes habitudes) : le comptage des voix, puis l’obligation de Me conformer à une espèce de démocratie (stupide invention des hommes)… indigne d’un Dieu ! Outre qu’il faudrait des votes à bulletins secrets, puis comptabiliser les blancs, les nuls, les abstentions… trop de travail, trop compliqué, trop long.

Merci les hommes !

Ben oui, merci de Me laisser tout Seul choisir la fichue « bonne » décision. Vous n’êtes pas sympas, bande d’humains ! Pourquoi ne réglez-vous pas vos problèmes tout seuls, sans avoir à chaque instant besoin de Moi ? C’est vrai quoi, Moi, le Triple Dieu, J’ai bossé six jours pour prendre Ma retraite le septième. Maintenant J’aimerais bien qu’on Me foute la paix. J’ai créé le monde, Adam, Eve, les animaux, les fruits défendus et le paradis terrestre. Vous n’en avez pas assez ?

Je ne peux même pas prier ! Ou attendre que Dieu dans Son infinie bonté résolve Mon problème : Dieu, c’est Moi.

Je crois tout simplement que Je vais bouder, pendant la prochaine éternité. Ça vous fera les pieds !

Pff, Je me demande ce qui M’a pris, le premier jour de la Création. Le Big Bang, Je vous le dis, ce n’était pas une bonne idée !

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Oh mon château-o-o-o !

« Avez-vous envie d’acheter un château, et si oui, pourquoi ? »

A cette question, posée aux lecteurs d’une revue immobilière, seuls deux lecteurs, « V. » et « O. » ont répondu « Pour son nom ».
Leur anonymat ayant été préservé aucun rapprochement ne peut être donc fait entre ce petit sondage et l’achat du château qui domine le village d’Estaing par Olivier et Valéry Giscard. Pardon, Valéry et Olivier Giscard d’Estaing (Les frères Edmond, inspecteur des finances, et René Giscard, conseiller d’Etat, ont obtenu grâce à un vote [Par une voix de majorité : devinez laquelle ?] du Conseil d’Etat de 1923 l’autorisation de rallonger leur nom en Giscard d’Estaing).

Pour 750 000 euros, à Estaing la vie de château !

Le château d'Estaing, village de l'Aveyron

Avouez qu’au bord du Lot, la construction est imposante, non ? Cet achat a de quoi satisfaire les 600 habitants et le maire d’Estaing qui ne pouvaient plus assurer l’entretien de l’énorme bâtisse.

L’ancien Président de la République compte bien sûr y aménager un simple pied-à-terre, y installer un petit musée et en faire un site culturel. A quoi la municipalité a applaudi des deux mains. Surtout que Valéry, en tant qu’ancien Président de la Convention sur l’avenir de l’Europe a perçu de quoi assurer côté revenus et organiser quelques fêtes, cocktails et feux d’artifice…

Souhaitons-lui de bons séjours dans sa nouvelle maison de campagne !

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Les entreprises des WC : merci à l’année 2006 !

Quand les entreprises s’occupent de nous…

Ces dernières semaines j’ai été rassuré par les pubs que j’ai vues ou entendues : apparemment les Entreprises de l’eau gèrent au mieux les ressources de la planète, « Merci à l’eau du robinet ! » et les Entreprises du médicament ne s’intéressent qu’à ma bonne santé et pas à celle de leurs actionnaires !

A Noël ce seront donc probablement les Entreprises des cadeaux qui vont remplacer le Père Noël et à qui les bambins enverront grâce aux Entreprises du Courrier leurs lettres ornées de traîneaux tirés par des rennes : « Cher Entreprise des cados, cette année j’été très janti et je voudré un trin electrik et un nabidezoro… ».

A l’association RIEN nous avons beaucoup apprécié ce rassurant langage, et pour aider les publicitaires dans leur délicieux discours nous avons planché à notre tour. Le sujet est riche : ainsi en 2006 nous espérons fermement aller acheter nos tomates dans les Entreprises des légumes (« Merci aux poireaux-pommes de terre »), notre essence dans les Entreprises du carburant (« Merci au 98 sans plomb ») et nos rouleaux de papier hygiénique dans les Entreprises des WC (« Merci au papier toilette ! »).

Bien sûr, nous espérons ne plus aller dans les Entreprises de l’Amiante (« Merci au cancer du poumon »), ou dans les Entreprises du chômage (« Merci à la délocalisation »), mais nous élirons encore nos dirigeants dans les Entreprises du discours politique (« Merci à la langue de bois »).

Quelle belle année en perspective !

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Où sont passés les 13 canaris contaminés ?

Scotland Yard débordé

Cinquante trois canaris sont morts hier de la grippe aviaire en Angleterre nous informent les autorités de ce pays. Le problème est qu’ils étaient en quarantaine. La question est : où sont passés les treize autres ?

A Scotland Yard on y perd son latin (ce qui n’est pas très étonnant de la part d’un policier anglo-saxon, mais inquiète la sécurité). Il faut dire que l’info publiée le 15 novembre ressemble fortement à un message codé où d’aucuns n’hésitent pas à identifier la main d’un groupe parallèle et inconnu.

Regardons-y de plus près :

Les 53 canaris victimes de la grippe aviaire dans les locaux de la société Pegasus Birds appartenaient tous à une seule espèce, celle des mesias. Ils faisaient partie d’un lot de 186 oiseaux arrivés de Taiwan le 28 septembre comptant 101 mesias et 85 mainates et grives de Chine. 148 perroquets arrivés dans les hangars de Pegasus Birds le 16 septembre ont également cohabité avec le lot arrivé de Taiwan 12 jours plus tard.

Manifestement ce message chiffré, que l’on pourrait résumer ainsi : 53 – 186 – 28 – 101 – 85 – 148 – 16 – 12 peut cacher une information dissimulée qui resterait ainsi incompréhensible, d’autant que le chiffre 40 a bel et bien disparu.

Dan Brown, l’auteur du Da Vinci Code expressément consulté affirme que cette séquence pourrait se traduire ainsi : « Apporte-moi (53) de l’essence (186) pour (28) ma (101) mob (85). Signé (148) Mollah (16) Omar (12) » ce qui reste totalement incompréhensible à Londres où l’essence n’a jamais été rationnée malgré la hausse du baril et où on ne connait aucun Mollah qui s’appelle Omar.

Cependant, poussant l’analyse plus loin, Dan Brown nous fait remarquer que si l’on inverse 40 fois les nombres (40 serait alors une simple clé de décryptage) on obtient un tout autre message : « Apporte-moi un nouveau Karcher. Signé Sarko« .

Maintenant, si l’on inverse 04 fois ces mêmes nombres on obtient : « Apporte moi des armes de destruction massives. Signé G.W. Bush »

Toute une gamme de messages peuvent être ainsi découverts en fonction de la clé de cryptage comme nous le montre Dan Brown. Citons ainsi :
« Apporte-moi de nouvelles idées. Signé François Hollande » (avec cosinus 40) – « Apporte-moi une nouvelle valise de billets. Signé J. C. » (avec log 40) – « Livre-moi 250 jerricans en banlieue. Signé PDG Renault » (avec racine carrée de 40)

Dan Brown étudie de nombreuses autres combinaisons encore (avec 40 voleurs, 40 $, 40 pois-chiches, etc.) mais sa conclusion est sans appel : derrière le H5N1 se cache une organisation parallèle aux intentions peu avouables. Lesquelles, tout le problème est là !

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Oie Loue 2005 cuvée Patrick Le Lay !

Depuis le début de l’année des milliers de lecteurs ont écrit à Riensavoir dans l’attente du Oie-Loue 2004. Hélas, rien ni personne n’ont mérité ce célèbre prix. Georges Bush, sujet méritant qui espérait une deuxième élection, l’avait en effet déjà eu conjointement avec Jacques Chirac mais il n’a pas réussi à convaincre le monde qu’à Grabels il y avait des armes de destruction passives. RIEN pour lui, donc… Heureusement, après une insoutenable attente les déçus des Oie-Loue seront comblés. Le Oie-Loue 2005 a été décerné à l’unamimité des membres du jury à Patrick Le Lay pour ses déclarations édifiantes.

À la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit

Ben oui, quoi, TF1 c’est de la télé et la télé c’est pour la pub. Monsieur Le Lay est resté un grand bébé, comme lorsqu’il mijotait dans ses langes et qu’il rêvait de têtées et de Blédina. Il n’a pas pu dépasser cette idée innocente, victime des étiquettes de son biberon. Du coup monsieur Le Lay fait aujourd’hui du zapping à l’envers : lorsque la pub s’arrête, il change de chaîne ! Comment pourrait-il s’apercevoir que sur TF1 il y a autre chose, des émissions, des films, des journalistes, des animateurs. Jean-Pierre Foucault, il ne connaît pas, Patrick Poivre d’Arvor non plus.

Ecoutons la pensée profonde de monsieur Le Lay :

« …pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (…).

Voilà, monsieur Le Lay a un cerveau disponible, tous les jours, tout le temps. Il ne rêve qu’à Coca Cola… et à ses bulles !

Heureux les pauvres d’esprit, le royaume des Oie-Loue leur est ouvert !

Bravo monsieur Le Lay pour ce magnifique grand prix du RIEN ! Cette année exceptionnellement au lieu d’un porte-clés virtuel il sera attribué une bouteille de Coca-Cola. Vide, bien évidemment, et qui vous attend sagement au siège de l’association RIEN.

Le Président.

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Les banlieues, ça brûle aussi les neurones

Une Citroën ou une Datsun ça brûle aussi bien l’une que l’autre, on l’a vu le mois dernier. Ce qu’ont néanmoins oublié de nous dire nos chers petits média c’est qu’il n’y a pas que le plastique et les pneus qui prennent facilement feu.

Quand l’académicienne décroche la palme

Madame Hélène Carrere d’Encausse est secrétaire perpétuelle de l’Académie Française. A priori donc un brillant esprit, qui possède ce nonobstant un doctorat d’histoire, de lettres et de… ? Sciences humaines, mais oui. Rien que du beau linge !

Sauf que de ce dernier diplôme elle a perdu tout souvenir comme on va le voir, car interviewée par la chaîne de télévision russe NTV la voilà qui explique doctement (A lire ICI) : « Ces gens, ils viennent directement de leurs villages africains. Or la ville de Paris et les autres villes d’Europe, ce ne sont pas des villages africains. Par exemple, tout le monde s’étonne : pourquoi les enfants africains sont dans la rue et pas à l’école ? Pourquoi leurs parents ne peuvent pas acheter un appartement ? C’est clair, pourquoi : beaucoup de ces Africains, je vous le dis, sont polygames. Dans un appartement, il y a trois ou quatre femmes et 25 enfants. Ils sont tellement bondés que ce ne sont plus des appartements, mais Dieu sait quoi ! On comprend pourquoi ces enfants courent dans les rues. »

Et « qui court dans les rues brûle le macadam » selon un proverbe Mormon (Les Mormons sont polygames au cas où vous l’auriez oublié). Le raisonnement est on ne peut plus clair : les africains polygames vivent dans des appartements bondés et leurs enfants errent dans les rues. D’où les incendies. Belle démonstration, n’est-ce pas ?

C’est clair, oui. De notre côté aussi : Madame Carrere d’Encausse a grillé un fusible, ça s’appelle un dégât collatéral. On dit que la France est en décrépitude… je n’en crois pas un mot mais pour continuer à faire bonne figure, de grâce, cachons nos académiciens ! Manifestement les palmes académiques ça ne protège pas vraiment du coup de soleil… africain ou pas !

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Nuit d’émeutes à Pelouse

Tout commence par la virée d’un groupe de 5 ramasseurs de champignons, venant en toute illégalité d’un département voisin que nous ne nommerons pas, montant en altitude pour récolter indûment les derniers grisets et canaris (Tricholoma Equestre). En quelques heures, le commando, aux membres bien armés de canifs aiguisés et organisés en tirailleurs alisièriens (position en ligne des ramasseurs à partir de la lisière d’un bois), parvient à récolter plusieurs kilos de pieds et chapeaux. Jusqu’au moment où l’un de ces pandores mycologiques tombe nez à lamelles avec un canari, sur le chapeau duquel est fiché un panonceau portant l’inscription : danger, grippe aviaire. Stupéfaction, inquiétude puis panique se succèdent dans l’esprit des ramasseurs. D’autant que pour pénétrer dans le bois, théâtre de leur rapine, ils avaient franchi d’une part une haie de barbelés, mais aussi un cordon sanitaire symbolisé d’une bande plastique jaune fluo, frappée d’un mystérieux et angoissant: «H5N1 zone infestée» et d’un visage stylisé encapuchonné d’un masque à gaz et d’une tenue NBC [[Nucléaire Bactériologique Chimique]] de la dernière mode.

Manque d’obole

N’écoutant que son courage dedans et sa peur dehors, le commando remballe immédiatement ses clics, ses clacs et numérote ses abattis, avant de se précipiter ventre à terre et boyaux au sol à la mairie du village, espérant y trouver réconfort, explications et surtout vaccination. Manque d’obole, l’administré pelousien étant rare et peu fortuné, il est difficile à la commune d’avoir une large période d’ouverture pour sa mairie, c’est un moment ou la préposée au secrétariat municipal n’est pas en service.

Parant au plus pressé, le commando décide de se rendre dans la pharmacie la plus proche, pour une administration de tamiflu qui dissipera le flou dans lequel il se trouve. Chez l’apothicaire, le chef de bande expose les faits de manière claire et éloquente comme seuls les chefs savent le faire. La face du pharmacien se décline alors, sur un mode expressif et coloré, de l’incrédulité la plus totale jusqu’à l’hilarité la plus explosive. Il explique alors aux naïfs chercheurs qu’ils ont été (qu’ils ont tété aussi soit-dit en passant, force flacons d’un beaujolais nouveau vieux de 3 ans) victimes d’une habile mesure de protection destinée à éloigner les prédateurs et les cents-paniers [[Les Cents-paniers sont les ramasseurs qui exagèrent éhontément en prélevant largement plus que les 5kg par personnes autorisés]].

Furieux, le commando n’entend ni les cris sourds du canari qu’on enchaîne – ni en rester là. Il veut sa vengeance. La troupe remonte alors dans ses véhicules et retourne à Pelouse. Le drame démarre à cet instant quand, arrivés sur la place du village, les malappris commencent à uriner contre le monument aux morts, décoré de drapeaux français reconnaissables à leurs trois couleurs primaires, qui porte les noms des enfants de la patrie gabale morts au cours des différentes guerres menées contre ou par la France. Devant ce crime de lèse-mémoire aussi lâche qu’odieux, Gustave Maurin dit «Gustou», alors occupé à prélever de son jardin quelques poireaux destinés à la réchauffante soupe vespérale, se précipite bêche en main, dans le but évident et glorieux de corriger les malotrus, exhibitionnistes de surcroît de leur vague excroissance pénienne.

La horde sauvage

Le combat prend forme. Sans céder un pouce de terrain, le valeureux Gustave opère un recul stratégique vers les habitations pour y chercher du renfort. Alertés par le bruit des coups qui pleuvent, plusieurs personnes accourent et emmêlent de pains sceaux et salvateurs les corps mous et gras des assaillants profanateurs, marquant les arcades des sots d’une infamie tamponnée au poing levé. La victoire enchantant, ils ouvrent les barrières du pré communal et y poussent peu à peu la horde sauvage qu’ils espèrent enliser dans le lisier. Ne reculant devant aucune fourberie et au mépris de toutes les lois de la guerre, l’un des Huns de pacotille décroche son téléphone portable et demande du secours auprès des autorités en composant le 112. Dans la demi-heure qui suit, un imposant dispositif policier investit Pelouse.

La topographie des lieux impose aux forces de l’ordre le déploiement d’un dispositif lourd. Il faut en effet tenir le pont Gerber et la rue principale dont les deux issues s’ouvrent l’une vers la N88, l’autre vers des pistes peu praticables montant vers le lac de Charpal. La plus proche compagnie de CRS n’étant pas disponible, police et gendarmerie nationale coordonnent leurs efforts. Un véhicule Estafette Renault millésime 1978 est stationné en travers du pont, alors que l’extrémité supérieure de la rue principale et unique- est obstruée par une Méhari 4X4 Dangel. Se sentant cernés, les pugilistes, dont on ne discerne plus les bons des mauvais car tous uniformément couverts de boue, incendient alors un véhicule agricole abandonné, démuni de tout sauf des pneus arrières, provoquant un brasier qui lance au cœur de la nuit tombante des flammes pures et légères et une fumée épaisse et caoutchoutée. Le feu, concept volatil s’il en est, a la mauvaise idée de se propager à une grange toute proche remplie de foin, ce qui nécessité l’intervention de la brigade de sapeurs-pompiers de Châteauneuf-de-Randon. Pendant ce temps, la bataille se poursuit. Réfugiés dans un cellier, les rebelles villageois et les voyous allogènes toujours mélangés, bombardent les poulets de patates et de pommes reinettes, le tout agrémenté de quelques oignons pour la farce. Devant l’ampleur du conflit, c’est finalement le préfet qui ordonnera, après de longues heures d’échauffourées à l’issue incertaine, l’utilisation de lances à incendie contre les mutins. Le premier effet est de nettoyer considérablement les protagonistes et de permettre leur identification. Le second effet est de doucher les humeurs belliqueuses. Ainsi karchérisées, les mauvaises intentions vont pouvoir être mises au frais en cellule.

6 blessés légers

La Lozère se réveille avec des bleus à l’âme, et les uniformes bleus avec des coups partout. Le jour se lève sur un spectacle dantesque. Une épave de tracteur et la carcasse d’une grange fument encore. Les véhicules de la force publique ont été déformés par des milliers d’impacts végétaux. Les pompiers dénombrent environ 6 blessés légers pour un affrontement qui au plus fort des événements a réuni pas moins de 21 personnes.

« La banlieue de Mende a brûlé » titra le jour suivant le quotidien régional. Les sociologues pointèrent plus tard plusieurs causes. L’aménagement de voies de communications permettant aux riverains du département, notamment les pillards d’Outre-Cévennes, des incursions plus faciles, la provocation que constitue la commémoration par la France de l’utilisation des Lozériens comme chair à canons, l’absence de mixité syndicale à Pelouse où seule la FNSEA est représentée, les razzias périodiques menées contre le patrimoine sylvestre du Gévaudan, le passage à l’heure d’hiver ou la pleine lune … Mais surtout, surtout, ils pointèrent d’un doigt accusateur l’ignorance crasse et brute de ces ramasseurs de champignons, qui ne savaient pas que la grippe aviaire ne peut s’attraper que par l’ingestion de champignons avariés, d’où son nom, et en aucun cas par des champignons frais.

Le manque d’éducation, de connaissances et la misère intellectuelle sont les fléaux qui, avec la pauvreté d’esprit et un engouement coupable uniquement tourné vers la course camarguaise, TF1 et les apéritifs anisés, allument les barils de poudre de vesses-de-loup stockés dans nos campagnes.

Lozérix – Chant à pignon sur rue.

Note pour être exhaustif sur la réputation édifiante du canari (à ne pas confondre avec un édit-fiente de l’Amiral Canaris, chef des services d’espionnage de la Kriegsmarine lors de la IIeme guerre mondiale)

Arrêté du 16 juin 2004 portant suspension d’importation et de mise sur le marché du tricholome équestre et ordonnant son retrait

NOR: ECOC0400035A

Le ministre de la santé et de la protection sociale, le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales, le ministre délégué aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et à la consommation et le secrétaire d’Etat au budget et à la réforme budgétaire,

Vu le code de la consommation, notamment ses articles L. 221-5 et R. 223-1 Vu le code des douanes, notamment son article 38 ;
Vu l’avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments en date du 13 octobre 2003,
Considérant que :

 les données toxicologiques disponibles sur le tricholome équestre et ses apparentés sont à ce jour très fragmentaires ;

 les cas cliniques observés ont été clairement imputés à une consommation excessive de tricholome équestre sans qu’il ait pu être déterminé de dose toxique, cliniquement ou expérimentalement, après une prise unique ou répétée ;

 les données disponibles ne permettent pas de fixer de dose tolérable ;
Considérant que le champignon tricholome équestre a provoqué entre 1992 et 2000 douze cas de rhabdomyolise aiguë, dont trois cas mortels, et que ceux-ci résultent d’une consommation répétée et en grande quantité de ce champignon ;
Considérant que, sur le plan botanique, il n’existe pas actuellement de consensus pour déterminer si Tricholoma Auratum, Tricholoma Equestre et Tricholoma Flavovirens forment une seule et même espèce ou sont des variétés proches, connues sous le nom de tricholome équestre ;
Considérant l’avis de l’AFSSA du 13 octobre 2003 qui recommande que « des mesures soient envisagées pour que ce champignon ne puisse plus être proposé à la consommation sous quelque forme que ce soit » ;
Considérant que le tricholome équestre est présent sur le marché à l’état frais ou transformé ;
Considérant que le tricholome équestre ne présente pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre dans des conditions normales d’utilisation et qu’il en résulte un danger grave ou immédiat,
Arrêtent :

Article 1
L’importation, la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux du tricholome équestre (Tricholoma Auratum, Tricholoma Equestre et Tricholoma Flavovirens) à l’état frais ou réfrigéré, communément appelé « bidaou », « jaunet », « chevalier » ou « canari », sous quelque forme que ce soit, est suspendue pour une durée d’un an à compter de la publication du présent arrêté. A l’importation, les opérateurs concernés devront produire un document attestant l’absence de ce champignon.

Fait à Paris, le 16 juin 2004.

Les ministres concernés.

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Forumeur ou Forumiste ?

Cette question toujours en suspens, et non pas en suce Pan comme le disait Wendy à Peter et aux enfants perdus dans le pays imaginaire, est: doit-on dire forumeur ou forumiste? La différence est d’importance, autant que celle qui distingue les fumeurs des fumistes. Je me proposais d’en toucher avant tout un mot à ma sœur, éminent professeur de lettres classiques qui rédigea jadis un mémoire remarqué sur Maciste, le héros grec aux biscotos herculéens. N’en sachant rien, vexée par la révélation de son ignorance sur ce point, elle m’envoya dans les choux-fleur. L’ayant fâchée et mise de mauvaise humeur, elle me traita de facheur, ce qui est moins insupportable que fasciste. Je la remerciais malgré tout par un passage chez le fleuriste, celui qui vend des fleurs, pas l’épéiste adepte du fleuret.

Chemin faisant, mes pensées sur ce problème existentiel (existentiel mon mari! comme disait Simone de Beauvoir à Jean-Paul Sartre) étaient assaillies de toutes parts par les petits faits qui font notre quotidien, quotidien entendu par la vie de tous les jours, pas par les journaux faits par des journalistes. Passant sous un réverbère, j’aperçois un agent remplaçant une ampoule comme le préconise son emploi de lampeur. Personnage en haut de l’échelle ouvrière mais au bas de l’échelle sociale de son entreprise, en cas de problème il est souvent transformé en lampiste. La journée avance lentement et je me rends compte qu’il me faut un petit en-cas. J’hésite entre un jambon-beurre et un jambonbiste. Je choisis le moins gras pour ne pas transformer mon cœur en kyste et de toutes façons en matière de sandwiche au jambon, la santé recommande d’être unijambiste. Consultant ma montre, je vois la petite aiguille sur le 10 et la grande sur le 12. Est-il à peine 10 heures ou est-ce l’appendicite? Parant à toute éventualité, je me rends à l’hôpital. Dans la salle d’attente, un enfant autiste me toise de sa hauteur maladive, sous le regard d’une télévision qui diffuse un reportage sur les indécisions de Lance Amstrong et de sa retraite. Trouvera t-il une équipe de recycleurs pour se faire re-cycliste.

Lassé d’attendre et ne constatant aucune douleur abdominale, je raye l’appendicite de ma liste de malheurs, et entre d’un pas décidé dans une brasserie. L’ambiance dans l’estaminet est bizarre, le zinc est occupé par une enfilade de skinheads. Dans le prolongement des enfileurs, au fond de la salle, sous le portrait d’Adolf Hitler un ado flûtiste entonne le Horst Wessel lied. Vaisselle sale en vérité, qui me décide à ne pas m’attarder chez ces farceurs qui me semblent bien farscistes. Je rejoins alors un lieu connu, un troquet bien fréquenté ou lorsque j’entre, mes amis font une haie d’honneur à l’hédoniste que je suis. Un pote de Mende me demande comment c’est passé mon dernier entretien professionnel. Je lui raconte l’entrevue dans le détail. J’ai eu affaire à un entrepreneur qui recrutait par l’intermédiaire d’une boite de chasseur de têtes. Mon interlocuteur était à la recherche de travailleurs doués d’une forte puissance cérébrale, un Q.I.steur comme on dit aujourd’hui. Mais je me suis rapidement rendu compte que ce n’était qu’un cuistre, et j’ai mis fin à l’entrevue. Le murmure de la rumeur qui me dit RMIste va perdurer.

Je décide de quitter la ville et d’aller quérir à la campagne réponse à mes interrogations. Le long du Lot, j’aperçois un altruiste pécheur à la truite. Il a attaché à un orme énorme son moyen de locomotion, un équidé ombrageux et courageux. Son regard équin est illuminé d’une détermination farouche. Il s’agit à l’évidence d’un cheval-pas-peur qu’on ne doit pas confondre avec un cheval papiste, qui est la mule du Pape. La monture du pécheur altruiste est un animal de pure race. Un pur-sang anglo-arabe, à la robe noire comme les visages de la vierge du Puy-en-Velay, d’un mineur cévenol ou d’un ministre sénégalais. La sellerie est de cuir sombre, et seule brille la bouclerie, l’argent du mors, des étriers, des mousquetons et sous une selle espagnole noire elle aussi, un tapis de même couleur s’orne d’un A majuscule inscrit dans un cercle, éclaboussant de son insoumission la rigueur cavalière du quadrupède. A n’en pas douter, l’harnacheur est anarchiste.

Je remarque que le pécheur est assis sur un magnifique tabouret en osier, canné selon une géométrie originale. Je lui demande où il s’est procuré ce siège si particulier. C’est un gitan qui les fabrique me dit-il. Il est le seul à procéder de cette façon, c’est un mec si canneur qu’il est connu dans toute la région. Diable, un mec si canneur me dis-je! Je ne connaissais jusqu’à cet instant que des mexicanistes, voire des mecs si crâneurs qu’on les aurait volontiers envoyés chez les Jivaros réducteurs de crânes.

A ce stade du jour, loin d’avoir ma réponse, je n’avais qu’un chant de listes de nouveaux doutes. Listes sans lueur et si longues que je ne pourrais pas en faire le tour avant la chandeleur. Finalement ce tour de piste s’achève en tour de peur devant la nouvelle altitude de ma méconnaissance, telle que seul un alpiniste pinailleur pourrait entrevoir le sommet.

J’avais débuté ma journée comme un monarque chercheur au royaume des expressions, je la terminais en empereur un peu triste devant les bris de mots. Et en plus il commence à pleuvoir. Sachant que le faux rhume est le vrai virus d’internet, en bon organiste, je tape au clavier l’extinction de mon ordinateur.

Lozérix – Chevalier sans heurt mais pas sans reprise.

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