J’ai été élevé dans ma petite enfance dans croyance de la légende biblique : Dieu était un être invisible, impossible à entendre, à questionner, qui ne parlait pas sinon un langage des signes constitué de missels, de statues, de saintes images et dont il fallait suivre les préceptes inscrits dans les manuels du catéchisme. C’était le créateur de tout, qui savait tout, et dont la puissance était infinie, un être parfait. Soit ! On ne me parla pas de Darwin et de la théorie de l’évolution que je découvris plus tard.
Darwin découvrit la constante transformation du vivant, contredisant la création immuable des espèces par une entité divine supérieure comme l’expliquait la Bible. Selon l’île où ils habitaient les pinsons des Galapagos d’une même espèce avaient des formes de becs différents, adaptés à la nourriture disponible dans leurs environnements respectifs, graines, fruits ou insectes. Ces avantages venaient de la sélection naturelle, la compétition pour la vie. Dans les années 2004-2005 deux années de sécheresse produisirent un phénomène semblable, montrant les avantages acquis par les pinsons à bec fin).
Virus, Pandémie et théorie de l’évolution
Le Coronavirus évolue lui aussi comme de nombreux virus, fragilise nos sociétés et met en lumière leurs différences. Il n’est pas interdit de faire un parallèle entre les êtres vivants modelés par la variation de leur environnement et les pays ou les sociétés confrontés au problème de ce nouvel acteur naturel. Les mode de vie, les modes de gouvernance sont mis à l’épreuve avec une grande visibilité. On se souvient de la vie du régime communiste de l’ex URSS qui perdura jusqu’à ne plus pouvoir survivre à ses faux principes de gouvernance.
Face à la pandémie actuelle un régime dictatorail comme celui de la Chine semble le mieux armé, la maîtrise de l’information lui permettant de masquer les problèmes ou de les minimiser à sa guise, autant pour ses citoyens confinés de force que pour les pays étrangers s’interrogeant sur l’origine de la pandémie. Encore faut-il qu’il ne se contente pas de sauver la face.