Les annonces anxiogènes sur le climat et ses « changements » qui seraient dûs à l’activité humaine actuelle oublient de nous parler d’un passé plus lointain, où les néandertaliens ou les chasseurs cueilleurs de Lascaux et de la grotte Chauvet ne dégageaient que très peu de CO2 hormis lors des veillées au feu de bois. On peut croire que le climat d’alors était plus stable, comportait moins d’événements extrêmes, d’inondations, de sécheresses, de canicules, d’élévation du niveau des mers… ? Les îles Tuvalu étaient-elles englouties ou émergeaient-elles beaucoup plus ? Les récifs coralliens dévoraient-il nos côtes ou au contraire n’existaient nulle part ?
Que nous raconte donc Olivier Postel-Vinay, journaliste scientifique bien connu auteur de Sapiens et le Climat, à ce propos ?
Interviewé par André Bercoff sur Sud Radio écoutons-le donc nous parler de la paléoclimatologie ou science de l’étude des climats passés…
Les angoisses écologistes actuelles présupposent un climat constant. Olivier Postel-Vinay fait pièce de cette croyance en mettant à la disposition de tous les acquis d’une discipline trop ignorée, la paléoclimatologie. Des fluctuations considérables ont influencé l’histoire de la terre jusqu’à aujourd’hui. La compréhension de ces variations, à travers la physique et la cinématique des corps célestes, est balbutiante. Pourquoi les médias ne rendent-ils pas davantage compte de ce travail aussi passionnant qu’agréable à lire ?