Chères et chers compatriotes, depuis quelque temps, je vous sens plus ou moins inquiets et préoccupés par une atmosphère nationale et internationale pesante. Je m’en vais donc essayer de mettre un brin d’humour gai dans cette humeur morose.
Vous connaissez déjà peut être cette quête géographique et sentimentale de l’amour dans notre douce France.
Il sagit tout d’abord de rencontrer une dame et de s’en faire une Allier. Selon vos goûts, vous la préfèrerez Seine et bien en Cher, certains diront même Gironde. Bref, un beau petit Lot en Somme.
On débute la romance en lui déclamant quelques Aude poétiques, on savoure le sourire qui Orne son visage et lorsqu’on sent que l’Eure est venue, on commence par lui caresser doucement le Haut-Rhin, et en parcourant les Landes de son dos on descend lentement vers le Bas-Rhin.
De Puy-de-Dôme en dôme, on contourne l’Aisne pour entrer dans la Creuse. Là, ça se Corse un peu, mais on arrive ensuite sur quelque chose de bien Doubs. Il faut alors prendre le temps, écouter Savoie frémir et qu’enfin Essonne le glas de ses résistances.
Sans perdre le Nord, pour gagner ce Paris, on attend que ça Vienne. A condition de ne pas se débrouiller comme Ain Manche, après être entré en Gard on peut y rester jusquà l’Aube, profitant de ce galbe qu’elle Aveyron. Il ne s’agit surtout Pas-de-Calais et de ne pas s’endormir comme un Loire ce qui la ferait pleurer comme Mayenne, mais au contraire être son Hérault et la faire rugir comme une l’Yonne.
Vous constaterez avec moi, que ce parcours initiatique se fait au détriment de plusieurs départements, et de celui qui nous est si cher, la Lozère. Comment remédier à cela, de quelle façon trouver une alternative locale ? J’ai tourné et retourné la chose en tous sens, la Lozère me reste sur les bras me laissant dans l’embarras. Alors je naurai qu’un conseil, faites comme nos ancêtres du temps jadis, et partez chasser la Belle du Gévaudan !