Ou linnocence du zugovilla en matière de pneumopathie
Dans cet article, il est fait allusion à un zugovilla. De quoi sagit-il réellement ? Afin de ne pas faire une fausse interprétation, jai écouté de mes yeux attentifs et toutes oreilles tendues dans lespoir de lire des précisions sur cet étrange concept, mais la lumière nest pas descendue au fur et à mesure de ma lecture et RIEN nest venu éclairer ma lanterne. Après consultation des Larousse, Robert et consorts sur la définition du zugovilla et par extension de zugo et villa, un malaise a surgit devant ces deux mots, anodins pris séparément, inquiétants lorsquon les accole, et sur les significations que pourrait prendre ce singulier attelage aux sens pluriels, peut être même au sens interdit.
Au sens propre, serait-ce une sale affaire ? Au sens figuré, se paierait-on nos têtes ? Merci donc aux évocateurs de cette théorie de nous en dire plus sur ce que des esprits yanquis (esprits pas malins) annoncent déjà comme le spectre du crétinisme des Rocheuses, version étasunienne du crétinisme des Alpes.
Quon ne sy trompe pas ! lillustration malhabile, née de la main tremblante pour cause de foulure de petit doigt qui a donné lieu à 6 semaines darrêt de travail, dune souris bretonne mais connue, et communiqué par Emile Glaboriaux, flotteur Palavasien de son état; nous présente en réalité un iguane, animal à sang froid et à sens unique de la famille des iguanidés, reptile saurien herbivore de lAmérique tropicale, atteignant 1,60m de long dont 1,20m pour la queue, portant crête dorsale décailles pointues et à la chair estimée. Iguane est un mot dorigine amérindienne, arawak, terme lui même issu des temps préhistoriques et de liguanodon, ancêtre de liguane, reptile dinosaurien herbivore du crétacé de lhémisphère Nord, de la sous-classe des ornithischiens, long de 10m, à la démarche bipède ou quadrupède, chaloupée ou canotière. Les derniers iguanodons à démarche quadrupède et canotière ont disparu de leur ultime refuge en Chine dans les années 1900 mais la postérité leur a été offerte par le documentaire « La canotière du Yang Tsé ». A laide de cet iguane de 1,60m dont 1,20m pour la queue, on nous joue sur un clavier malsain une partition acide pour piano aqueux tout droit sortie des thèses néo-darwinistes. Je nai ni le néo, ni le nez bas. Jai le nez bien droit et il me permet de humer une conversation qui ne demande quà basculer dans la désinformation.
Le zugovilla, je sais ce que cest, cest moi qui ai inventé ce superbe néologisme. En vérité je vous lécris, le zugovilla, apôtre des pitres et rédacteur dépîtres, na rien dun neurone altéré ou dun agent pathogène infectieux. Afin de ne pas blesser sa modestie, dussé-je en souffrir, mon propos nest pas de dire ce quest le zugovilla mais de clamer ce quil nest pas. Décrire le zugovilla comme un bacille malfaisant, cest être gonflé comme une chambre à air et faire pneu de cas de lobjectivité qui doit commander à toute information. Et comme le disait un célèbre airpétologue à capacité venimeuse, lair de chambre, cest comme leau de Quézac, à consommer sans modération, on finit par être ballonné. La grenouille néophyte et pneumopathe, celle du buf gonflée par Lafontaine, en creva. Quant à Emile Glaboriaux, crétin du Pic St Loup, il mérite bien son bonnet diguane.