Ce matin sur France Inter, la sécheresse qui affecte la Corne de l’Afrique (Kenya, Somalie, Ethiopie) depuis plusieurs années, c’est du « Jamais Vu » et j’interroge le web pour en savoir plus. Sur le Figaro les précisions sont éclairantes : Sans le changement climatique, la famine n’aurait pas sévi dans la région pendant plus de deux années consécutives.
C’est certain affirment des chercheurs !
Ils sont regroupés au sein du WWA (World Weather Attribution), un groupe d’universités chargés d’évaluer rapidement si des événements climatiques extrêmes sont provoqués ou non par le changement climatique. Voilà des chercheurs bien mal informés qui n’écoutent pas Radio France, où chaque jour de nouveaux événements extrêmes sont découverts, causés par le changement climatique (les autres sont dûs au réchauffement climatique). Mais je voulais aller plus loin pour savoir ce que signifiait le mot Jamais dans l’expression citée.
Jamais vu depuis quand, par qui, comment ?
La réponse est claire : « depuis près de 60 ans, au moins depuis 1964, relèvent les scientifiques du WWA ; avant cette année-là, les données sur les cultures agricoles étaient lacunaires. Il n’est donc pas possible de remonter plus loin ». Une précision importante, chez moi la température de ce matin est de 7°, c’est du « Jamais vu » depuis hier où je n’avais pas regardé mon thermomètre ni enregistré les températures du matin depuis ma naissance, soit près de soixante-dix-huit-ans. Le réchauffement climatique s’est allié au changement climatique au sein des regroupements de media pour désigner l’arme fatale de la mesure d’audience. Remarquons que cette alliance n’a pas de nom, et il faudrait lui en trouver un. Je suggère le Réchaufangement climatique, ou le Changeauffement selon le futur choix de l’académie française. Une expression terrifiante qui obère l’avenir de notre planète. Par exemple les nombreux décès des éléphants du Botswana est dû à une bactérie, qui sans doute prolifère maintenant beaucoup plus depuis peu, Depuis quand ? On ne sait pas vraiment mais à mon humble avis c’est du jamais vu ! Et c’est certainement dû au satané Réchaufangement, n’en doutons pas !
Publié dansActu-alitée, Climatéo, Introspection du Néant|Commentaires fermés sur “Du Jamais vu” l’expression préférée de Radio France pour le réchauffangement climatique
Jour après jour nous sommes assaillis par les media qui nous prédisent l’apocalypse… Températures au dessus des normales mais jamais au dessous, neige et absence de neige, pluies et inondations, sécheresses et incendies, niveau des mers et glaces polaires, tempêtes ouragans et tornades, voilà le menu du changement climatique qui nous menace ! Et le coupable c’est le CO2, le fameux gaz carbonique présent pour 0,04 % dans l’air.
Pourtant ces événements météorologiques ne sont pas inconnus dans le cours des saisons et des lieux. Tous se retrouvent dans l’histoire de la Terre, déjà été vécus et racontés par des témoins, ou mesurés et leur fréquence analysée : statistiquement ils ne sont ni plus fréquents ni plus violents mais de cela les media n’en ont cure. Il faut faire peur comme le prône Greta Tunberg pour mobiliser la population. Même si personne ni aucune expérience n’a jamais prouvé si le CO2 et ses amis les GES, les gaz à effet de serre, sont coupables !
Pourtant le CO2 c’est d’abord lui qui nourrit la végétation, un gaz que nous respirons tous, qui injecté dans des serres végétales accroît la productivité des cultures. Un gaz qui a varié dans le passé en étant parfois plus présent qu’aujourd’hui. Et qui dans le passé n’était qu’une conséquence du réchauffement et non sa cause, et bien incapable d’un emballement si la température croît, comme au temps des dinosaures. Hélas, le CO2 est devenu un ennemi. Pire, un poison ! Les media l’appellent polluant alors qu »il est à la base de la vie sur Terre. Et le réchauffement actuel dont il est accusé est faible : 1,3° depuis 1850 en 170 ans selon les organismes officiels, le CRU britannique et le Hadley Center.
Mais la médiatisation est la plus forte : journaux, radio et TV n’invitent jamais ceux qui ne croient pas à la légende du CO2. Radio France interdit à ses journalistes de débattre sur ce sujet !
Eh bien voici deux livres passionnants qui vous aideront à lutter contre le matraquage médiatique. Sapiens et le climat nous raconte comment l’histoire de l’homme a été rythmée par une successions de climats parfois beaucoup plus sévères qu’aujourd’hui. Olivier Postel-Vinay a été longtemps rédacteur en chef de La Recherche, magazine scientifique, il est membre du comité scientifique de L’Histoire. La Saga de l’effet de serre radiatif fait le point sur les théories des transferts radiatifs qui sont à la base des modèles informatiques décrivant le futur du climat. Ce livre démontre les incohérences de ces outils et leurs contradictions flagrantes avec les lois physiques et les observations.
Sapiens et le climat – Olivier Poster-Vinay
On y apprend que Sapiens affronta les premières méga-sécheresses de l’histoire de l’humanité, que la civilisation romaine fut emportée par un changement climatique majeur, et que les Vikings s’installèrent, à la faveur d’un optimum médiéval, pendant quelques centaines d’années au Groenland
La saga de l’effet de serre radiatif – Maurice Hadrien
Les émissions anthropiques de CO2 seraient responsables du réchauffement climatique. Les logiciels de calcul nous prédisent l’apocalypse ! Or ils contredisent les observations ou aboutissent à des incohérences ! Dans cet ouvrage, il est montré que la thermodynamique et les lois du corps noir rendent caduques le modèle « d’effet de serre radiatif » sur lequel ils sont basés. Il n’y aurait donc plus de lien entre la concentration de dioxyde de carbone de l’atmosphère et le réchauffement climatique.
EN BREF :Si on observe les variations du passé grâce à la paléoclimatologie, les carottes de glace du pôle sud et du Groënland montrent deux courbes semblables, mais le CO2 croît après la température ! Autrement dit, c’est le réchauffement qui produit une augmentation des GES et non l’inverse. Ensuite, lorsque la température décroit le CO2 se dissout à nouveau dans l’eau. Ce qui montre qu’il n’y a pas d’emballement qui se serait produit si le CO2 était le coupable.
(…) des carottes de glace et de sédiments marins prélevés à l’endroit le plus froid de la planète révèlent désormais que la barre des 400 ppm a en fait été dépassée pour la dernière fois il y a trois millions d’années, durant le Pliocène. Les températures étaient alors 3 à 4 °C plus élevées, des arbres poussaient en Antarctique et le niveau des océans était 15 mètres plus haut.
Ces analyses sont corroborées par un nouveau modèle climatique développé par le Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK). « La fin du Pliocène est relativement proche de nous en termes de niveaux de CO2, explique à l’AFP Matteo Willeit, chercheur au PIK et principal auteur d’une étude publiée cette semaine. Nos modèles suggèrent qu’au Pliocène il n’y avait ni cycle glaciaire ni grosses calottes glaciaires dans l’hémisphère nord. Le CO2 était trop élevé et le climat trop chaud pour le permettre ».
Autrement dit, le CO2 actuel ne fait plus l’effet attendu des GES. Au Pliocène lorsque le CO2 était aussi élevé qu’aujourd’hui, il n’y avait aucune calotte glaciaire, des arbres poussaient en Antarctique et le niveau des mers était 15 m plus haut qu’aujourd’hui.
MORALITÉ : Notre CO2 ne vaut pas un clou, il est à l’agonie ! Dieu ait son âme
Sur France Inter Mathieu Vidard a voué sa vie au soutien inaltérable des thèses du GIEC Il nous répète chaque jour à 14h00 dans La Terre au Carré que les horribles gaz à effet de serre réchauffent l’atmosphère et outre le CO2 produit par la combustion des énergies fossiles il y a le diabolique méthane dix fois plus puissant. Aïe aïe aïe !
L’intelligence artificielle accessible à tout un chacun m’explique gentiment que les réchauffements de l’optimum médiéval et de l’optimum romain, plus importants que l’actuel, n’ont pas trouvé d’explication par les climatologues. De même la paléoclimatologie a montré que lors des réchauffements du passé le CO2 n’augmentait qu’après l’élévation des températures donc ce n’était pas lui qui provoquait le réchauffement, mais le réchauffement qui provoquait le dégazage des océans. Autrement dit nul ne sait vraiment par quel processus scientifique avéré et prouvé le CO2 provoque le réchauffement actuel.
Mais le méthane, mon bon monsieur, n’oubliez pas le méthane ! Prisonnier du pergélisol (le sol gelé de Sibérie et autres régions froides) il va se dégager en masse avec le réchauffement. De plus, les vaches pètent et dégagent aussi beaucoup de méthane ! Eh bien la semaine dernière Mathieu nous apprend que les termites adorent le chaud, et qu’elles vont peu à peu envahir le monde entier. Or les termites pètent aussi, beaucoup plus que les vaches !
On est foutus, c’est Mathieu qui vous le dit. Lors des optimum médiéval et romain, les termites étaient sans doute moins nombreuses mais aujourd’hui elles sont des milliards. Merci Mathieu, il nous en apprend encore plus que le GIEC ! Et il est plus intelligent que l’intelligence artificielle, laquelle est incapable de m’expliquer pourquoi on dépense des milliards pour diminuer le CO2 alors que manifestement il n’est que soupçonné de réchauffement sans aucune preuve réelle. Corrélation n’est pas raison. L’IA ne le sait pas, Mathieu non plus, mais France Inter a interdit les débats à propos du climat sur son antenne, alors pourquoi se priverait-il de la Terre au Carré ?
Les annonces anxiogènes sur le climat et ses « changements » qui seraient dûs à l’activité humaine actuelle oublient de nous parler d’un passé plus lointain, où les néandertaliens ou les chasseurs cueilleurs de Lascaux et de la grotte Chauvet ne dégageaient que très peu de CO2 hormis lors des veillées au feu de bois. On peut croire que le climat d’alors était plus stable, comportait moins d’événements extrêmes, d’inondations, de sécheresses, de canicules, d’élévation du niveau des mers… ? Les îles Tuvalu étaient-elles englouties ou émergeaient-elles beaucoup plus ? Les récifs coralliens dévoraient-il nos côtes ou au contraire n’existaient nulle part ?
Que nous raconte donc Olivier Postel-Vinay, journaliste scientifique bien connu auteur de Sapiens et le Climat, à ce propos ? Interviewé par André Bercoff sur Sud Radio écoutons-le donc nous parler de la paléoclimatologie ou science de l’étude des climats passés…
Les angoisses écologistes actuelles présupposent un climat constant. Olivier Postel-Vinay fait pièce de cette croyance en mettant à la disposition de tous les acquis d’une discipline trop ignorée, la paléoclimatologie. Des fluctuations considérables ont influencé l’histoire de la terre jusqu’à aujourd’hui. La compréhension de ces variations, à travers la physique et la cinématique des corps célestes, est balbutiante. Pourquoi les médias ne rendent-ils pas davantage compte de ce travail aussi passionnant qu’agréable à lire ?
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L’opération spéciale lancée par Wladimir Poutine était destinée selon ses propres dires à débarrasser l’Ukraine des nazis qui faisaient partie de sa population. En quoi les nazis ukrainiens étaient-ils menaçants pour son voisin russe ? Et quel mandat international avait donc la Russie pour effectuer ces opérations d’épuration ?
Après bientôt une année de combats combien reste-t-il maintenant de nazis en Ukraine ? Combien d’entre eux ont-ils été tués par l’armée russe sans jugement ? Combien ont été capturés par l‘armée russe afin d’être jugés et par quel tribunal seront-ils jugés ? En tant que citoyens ukrainiens ils devraient être maintenant remis aux autorités de leur pays ?
Enfin pourquoi nul – aucun pays, aucun président, aucune entité internationale – ne pose ces simples questions à Vladimir Poutine et au corps diplomatique russe ?
Publié dansActu-alitée|Commentaires fermés sur Poutineries russes
Vingt euros par mois ! Mais s’ils n’en n’ont pas les moyens, c’est trop cher ! Il s’agissait de l’aide aux ménages pour les masques Covid. Interviewée par un journaliste de TF1 qui vend du « temps de cerveau disponible » comme nous l’avait révélé Patrick Le Lay, cette téléspectatrice était un bon exemple : elle avait dépensé tout son temps de cerveau disponible devant le petit écran et nous a offert ainsi la formule universelle de calcul, adaptable à tous les cas. Ainsi fonctionne-t-elle parfaitement pour le chat domestique qu’il faut bien nourrir : Un paquet de croquette par mois ? Mais si je n’en ai pas les moyens, c’est trop cher ! Ou de même à l’autre extrémité de l’échelle des revenus, le cas de Bill Gates lui-même peut être évalué de la même manière : Un milliard par mois ! Mais s’il n’en a pas les moyens, c’est trop cher !
Génial ! Si vous n’avez pas les moyens de vous payer quelque chose, c’est que tout simplement c’est trop cher.
Le journaliste estomaqué par la luminosité de cette remarque n’avait également plus de temps de cerveau disponible pour nous en faire un commentaire. Réfléchir, il n’en n’avait pas les moyens, son salaire était trop cher !…
Le « Bon » Dieu nous aime tant et plus, c’est inscrit dans la Bible me le racontent les témoins de Jéhovah comme me l’expliquait le curé de mon enfance avec son catéchisme. Mais pourquoi y a-t-il des typhons, des tremblements de terre, des volcans, des inondations, des montagnes qui s’écroulent ou des températures trop basses ou trop élevées ? Avec surtout dans chaque cas des morts inattendus, en grand nombre. Une favela ensevelie sous les décombres d’un éboulement dû aux pluies, un tsunami qui dévaste une côte, une épidémie de typhus en Afrique font des dégâts épouvantables dont les hommes sont victimes et ne sont aucunement coupables. « Ce sont les hommes qui ont mal agi en ne suivant pas les préceptes du seigneur, ils ont été punis par le très haut » me disent les teneurs de la religion catholique. Mais que connaissent de la Bible les habitants des régions du monde où Jésus Christ a oublié de porter la bonne parole, comme les Inuits, Tahiti, la Terre de Feu ou l’Australie ? Les aborigènes ont-ils commis une quelconque faute envers un dieu dont ils ignorent l’existence même ? Non, n’est-ce pas !
Et le Coronavirus alors ?
En 2020 apparaît un virus qui s’attaque à toutes les populations du monde entier. Ciel ! Ce fléau ne peut venir que de ce dieu qui nous punit tous indistinctement. Les habitants du monde sont donc tous fautifs, sans exception ! Quelle est cette nouvelle stratégie du Dieu qui nous aime tous comme nous le répète la Bible des Témoins de Jéhovah ? Je ne vois qu’une explication : comme lorsqu’il a demandé à Abraham de sacrifier son fils, Dieu nous soumet à une épreuve. Le Pape François nous montre laquelle sur la Place St Pierre : il faut prier Dieu pour qu’il arrête le Coronavirus. C’est aussi simple que cela.
Alors Lourdes est donc épargnée ?
Eh bien non ! Lourdes, Fatima, et les milliers de lieux saints sont eux aussi coronavirusés. Pourtant dans ces lieux saints tout le monde prie et vénère le Très Haut. La Vierge Marie elle-même est apparue à une simple bergère, ce qui prouve que ce lieu est béni. Certes. Et si deux inondations ont dévasté ces dernières années le sanctuaire que Dieu est censé protéger c’est la faute à pas de chance. Mais que le nombre de victimes du Coronavirus y soit semble-t-il le même qu’ailleurs ça pose problème. Eh bien non, si on y réfléchit un tant soit peu c’est facile à comprendre : » Les desseins de Dieu sont impénétrables « . Puisqu’on vous le dit !
J’ai été élevé dans ma petite enfance dans croyance de la légende biblique : Dieu était un être invisible, impossible à entendre, à questionner, qui ne parlait pas sinon un langage des signes constitué de missels, de statues, de saintes images et dont il fallait suivre les préceptes inscrits dans les manuels du catéchisme. C’était le créateur de tout, qui savait tout, et dont la puissance était infinie, un être parfait. Soit ! On ne me parla pas de Darwin et de la théorie de l’évolution que je découvris plus tard.
Darwin découvrit la constante transformation du vivant, contredisant la création immuable des espèces par une entité divine supérieure comme l’expliquait la Bible. Selon l’île où ils habitaient les pinsons des Galapagos d’une même espèce avaient des formes de becs différents, adaptés à la nourriture disponible dans leurs environnements respectifs, graines, fruits ou insectes. Ces avantages venaient de la sélection naturelle, la compétition pour la vie. Dans les années 2004-2005 deux années de sécheresse produisirent un phénomène semblable, montrant les avantages acquis par les pinsons à bec fin).
Virus, Pandémie et théorie de l’évolution
Le Coronavirus évolue lui aussi comme de nombreux virus, fragilise nos sociétés et met en lumière leurs différences. Il n’est pas interdit de faire un parallèle entre les êtres vivants modelés par la variation de leur environnement et les pays ou les sociétés confrontés au problème de ce nouvel acteur naturel. Les mode de vie, les modes de gouvernance sont mis à l’épreuve avec une grande visibilité. On se souvient de la vie du régime communiste de l’ex URSS qui perdura jusqu’à ne plus pouvoir survivre à ses faux principes de gouvernance.
Face à la pandémie actuelle un régime dictatorail comme celui de la Chine semble le mieux armé, la maîtrise de l’information lui permettant de masquer les problèmes ou de les minimiser à sa guise, autant pour ses citoyens confinés de force que pour les pays étrangers s’interrogeant sur l’origine de la pandémie. Encore faut-il qu’il ne se contente pas de sauver la face.
A Paris, une place Sans-Nom mais pas sans reproche
Longtemps resté anonyme, un carrefour du 12e arrondissement sera bientôt baptisé place Sans-Nom, décision qui sera soumise au vote le 9 décembre.
Mais seule la moitié du carrefour située en face des 10 et 12 du boulevard de Picpus aura droit à ce baptême pour ne pas modifier les adresses de certains riverains. D’un côté, la demi-place portera fièrement le nom officiel de place Sans-Nom, de l’autre, la seconde demi-place restera sans nom.
Il y a une quinzaine d’années le conseil de quartier s’empare du sujet. « Dans nos discussions, on parlait de ce lieu comme de la “place Sans-Nom”. » Quinze ans plus tard, le carrefour n’a pas bougé et la commission de dénomination des voies a émis un avis favorable à la création de la « place Sans-Nom ».
«Tant pis, donc, pour le compositeur Pierre Henry, mort en 2017, qui habitait juste à côté ou pour la « place de la Barrière-de-Picpus », le nom historique de cet endroit. On imagine déjà le ou la future maire de Paris qui dévoile la plaque d’émail bleu : « Cette place est un hommage à tous les ronds-points anonymes, tous les bouts de ville délaissés. Le Soldat inconnu a sa tombe sous l’Arc de triomphe, les recoins oubliés ont désormais leur place Sans-Nom ! »
Greta Thundberg a réinventé la grève. Bravo. Mais est-elle efficace ?
En général faire grève sert aux employés d’une entreprise à manifester leur mécontentement vis-à-vis de leur patron, par un moyen de pression efficace. Faire la grève c’est ne plus travailler, et contraindre ainsi l’entreprise à ne plus rien produire pendant l’arrêt de travail, ce qui l’oblige à ne plus compter que sur le volume de ses stocks pour pouvoir vendre. Les stocks ne sont jamais illimités, donc la grève est un moyen de pression économique au sein d’une entreprise car au delà d’une certaine durée les stocks seront vides.
Dans le cadre du réchauffement (ou changement) climatique, l’économie n’a rien à voir directement. Greta Thundberg fait la grève devant son lycée, le seul effet de sa grève est qu’elle prendra personnellement du retard dans son éducation ou sa formation. Le climat n’étant pas un patron sensible à cette posture, son économie n’est pas mise en danger par l’inactivité de Greta Thundberg.
Et si Greta allait à l’école au lieu de faire grève ?
Bonne question ! Elle apprendrait peut-être que la grève n’est pas une action magique, et qu’elle ferait mieux de choisir une autre grève pour faire pression sur… sur qui au fait ?
Les premières personnes qu’elle fréquente et qui seraient affectées par sa grève, ce sont sans doute ses parents. « Maman et papa, je vais faire grève de l’école à partir de maintenant ! – Greta ? Mais pourquoi ? Tu n’as pas fait ta rédaction ? – Si ! Mais justement le sujet c’était le changement climatique… Et si on ne fait rien on va tous mourir m’a dit le prof d’histoire géo… – Et alors ? – Et alors moi je ne veux pas mourir. Donc je veux faire quelque chose ! Et le prof d’histoire on a appris qu’il y avait eu beaucoup de progrès grâce aux grèves. Par exemple pour les ouvrières des factures d’allumettes en 1888, en Angleterre. Elles ont gagné ! – Oui, Greta, mais à l’époque c’était très différent. Des adolescentes travaillaient à l’usine d’allumettes dans des conditions très dures, et étaient très mal payées. Leur grève a permis la naissance des premiers mouvements ouvriers et a permis d’améliorer leurs conditions de travail et leur salaires. Mais toi tu es lycéenne, tu ne vas rien gagner à faire cette grève il nous semble ? – Je pense que oui, au contraire ! Tu sais maman, il y a eu une comédie musicale créée en 1960 et qui a eu beaucoup de succès… C’est l’histoire de Kate, une ouvrière de l’usine qui demande de l’aide pour changer les conditions de travail dans l’usine. – Mais tu n’es pas ouvrière ? – Non mais je pourrais jouer le rôle de Kate dans une comédie musicale sur le changement climatique. Là j’aurais un rôle qui serait formidable, tu ne crois pas ? – Mais ma fille, il faudrait que tu chantes, que tu danses, que tu fasses de la scène ! Tu crois que tu y arriverais ? – Eh bien j’apprendrai ! – Oui mais comment ? Si tu fais la grève de l’école…»
Greta s’est mise à réfléchir à ce nouveau problème. Comment apprendre et se former à de nouvelles disciplines en faisant la grève de l’école ? Zut ! Mais après une longue réflexion Greta a réussi à allier grève de l’école et apprentissage. Pas d’école pour continuer sa grève, mais pourquoi pas un simple professeur ? Elle a jeté son dévolu sur Donald Trump, spécialisé dans ces disciplines.
Elle a trouvé finalement un bateau pour traverser l’atlantique. Souhaitons-lui un beau voyage…
